Alain.g a écrit :
Je crois à des influences partielles dans certains domaines. Les cartes des taux de suicide ont certainement un sens mais l'interprétation nécessite beaucoup de réflexion et d'éviter les conclusions hâtives.
Nous sommes tous les deux d'accord, Alain, il faut être prudent dans son analyse. Cependant, reconnaissez que votre affirmation (que je citais dans ma réponse et qui était sûrement très générale et introductive) avait quelque chose de cocasse.
Alain.g a écrit :
Voyez mon message, il évoque des exceptions, notamment la Suède.
Peut-être, alors, faudrait-il réfléchir à conditions sociales ou politiques de ces Etats Nord-Sud plutôt que de penser leur condition météorologique. Peut-être, encore, faudrait-il voir leur conception de la médecine, du mental ou encore de la dépression.
Alain.g a écrit :
Le ministère de la Santé a émis des commentaires au vu des statistiques et notamment que:
" Malgré une diminution générale : 10333 suicides en 2010 en France métropolitaine contre 11403 en 1990, le taux de suicide reste élevé, notamment chez les hommes.
Le taux de décès par suicide pour 100 000 habitants est passé de 20.3 en 1990 à 16.2 en 2010 (de 32.3 à 24.7 chez les hommes et 10.7 à 8,3 chez les femmes).
Cette diminution concerne davantage les personnes âgées et les jeunes que les personnes d’âge moyen (45-64 ans) pour lesquelles ces taux ont stagné. "
Oui, mais avec ces données, nous quittons le champ de l'histoire pour rentrer dans celui de la science politique et de la sociologie.
Alain.g a écrit :
L'Inserm possède un observatoire du suicide en France.
Savez-vous depuis quand cet observatoire existe-t-il ? Date-t-il de la création de l'INSERM (1964) ?
Ce serait intéressant de voir comment cet observatoire est né (sous quel gouvernement, dans quel contexte social, médical, politique), etc.