Barbetorte a écrit :
Parfois on pouvait aussi être grossier, même à la cour de Louis le Grand.
Auprès de Napoléon, la conversation pouvait parfois ressembler à celle d'un corps de garde :
A propos de Désirée :
« Aujourd’hui il dit que c’est parce qu’il lui a pris le c[on] et le p[uits] du c[ul] qu’il a fait Bernadotte maréchal, prince et roi. »
(Bertrand, Cahiers de Sainte-Hélène)
"Eh bien, qu' [Antommarchi] passe tout son temps avec ses catins ; qu'il les foute par devant, par derrière, par la bouche et les oreilles."
(Bertrand, Cahiers de Sainte-Hélène)
"[Joséphine] l'avait dit [la supposée stérilité de l'Empereur] à Mme Duchatel qui, causant un jour avec moi, à la Malmaison, éclata tout à coup de rire :
- Qu'avez-vous ? lui dis-je.
- Je pense, dit-elle, à ce que l'Impératrice soutient : que cela est clair comme de l'eau; je trouve au contraire que cela est fort épais."
(Bertrand, Cahiers de Sainte-Hélène)
Déclaration de Napoléon aux officiers polonais sur la chaussée en avant de Schlütern, le 28 octobre 1813 :
"Avez-vous perdu confiance en moi ? N'ai-je plus de ... dans mes ... ?"
(Sukolwski. Précis historique sur le 8e corps