Narduccio a écrit :
Ni entre les scouts et Hitler. Pétain n'avais pas grand chose à voir avec l'Alsace nazie ...
J'ai sans doute manqué de clarté. Bien que j'aie utilisé le même mot de Résistance, et que j'aie évoqué deux situations différentes dans un même message, cela n'est pas vraiment du même ordre.
D'une part, l'Alsace nazifiée, lieu de l'action de la BD. Dans l'Allemagne nazie et le Reich, le scoutisme n'a tout simplement plus aucune raison d'être, ce qui n'empêche pas les six jeunes filles de faire revivre secrètement la patrouille interdite.
D'autre part, la place des scouts dans la Résistance dans la France de Pétain et de Laval. Le régime avait hésité à supprimer le scoutisme chrétien (catholique et unioniste/protestant), car ferment d'opposition, et danger pour la Patrie. Pourtant, un peu partout en France le scoutisme a fourni des combattants armés aux maquis, mais aussi des passeurs, des porteurs de messages, des agents de renseignements (rappelez-moi, ça veut dire quoi
scout ?), etc. Tous, loin de là, n'étaient pas des militaires comme l'était (aussi) Tom Morel. En 44, sous les bombardements, scouts et guides sont devenus brancardiers, agents d'intendance, estafettes, ... Le scoutisme féminin a en effet largement assumé sa part du risque.
Dans tous les cas, ils étaient rarement sollicités directement par les autorités officielles, qui se défiaient d'eux, mais toujours volontaires, illustration du fameux "Toujours prêt !" scout...