Merci à tous pour vos réponses.
Dédé a écrit :
Au delà de l'aspect grivois (auquel j'ai mis mon grain de sel
), on pourrait peut-être tenter de définir la bourgeoisie (si ça n'a pas déjà été fait sur PH ?)
Sous l'ancien régime, c'était sans doute une personne de poids (socialement) non noble. Et méprisée par les nobles.
Sous la pensée marxiste, c'est une personne de poids, aussi, donc méprisable.
Ce mépris de tout bord s'exprime, entre autre, par des prétendues mœurs que les "nobles" du régime (car les prolétaires sont les nobles du marxisme) attribuent aux bourgeois.
Lorsque vous parlez de prétendues mœurs, est-ce à dire que celles-ci ne sont pas corroborées par la recherche des historiens ? Avez-vous des ouvrages à me conseiller sur les mœurs sexuelles dans la bourgeoisie ?
Par ailleurs, est-il légitime, c'est-à-dire pertinent, de dire que la bourgeoisie est méprisée parce qu'elle a toujours été à l’écart du gouvernement, parce qu’elle vivait de ses richesses, de ses pouvoirs, de ses moyens ?
Les communautés humaines ayant souvent tendance à mettre un gouvernement en place — et donc avec des lois, etc. — et la bourgeoisie étant en quelque sorte "un État dans l’État" — au sens ci-dessus, c'est-à-dire qui avait ses propres moyens, d'enseigner, de voyager, etc. — peut-on dire que pour ces raisons on l'a souvent méprisée, voire crainte ? Ou une telle interprétation de ce "mépris de tout bord" vous paraît-elle trop libérale et peu fidèle aux faits historiques ?