Dédé a écrit :
Pardon de me répéter, mais pourquoi donc ces rituels sur ce lieu précis de la personne ? pourquoi pas, par exemple, l'ongle de l'auriculaire gauche ? cette manie ne relève-t-elle pas tout simplement de la psychanalyse (je sais, anachronisme), pour "eux), ou alors pour moi qui pose cette question de façon récurrente et obstinée, ou pour "vous" qui ne m'y répondez pas ?
Car il s'agit bien de rituel, et les tentatives d'explication médicale me semblent être aussi anachroniques.
Dédé, cet article wikipedia donne quelques éléments de réponse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Circoncisi ... e_rituelleEn particulier :
Wikipedia a écrit :
Historiquement
La pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par l’Homme. Des représentations de cette opération chirurgicale ont été retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens[9].
La circoncision est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité aux Égyptiens. Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6e dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout.
Hérodote explique la circoncision par une prescription hygiénique. On a dit aussi qu’elle accroissait la vigueur sexuelle et la jouissance du mâle. Inversement, dans le monde juif, le philosophe Philon d'Alexandrie voyait dans la circoncision une renonciation symbolique aux péchés de la chair et le théologien Maïmonide y voyait une diminution du plaisir souhaitable pour raison morale. Une autre interprétation religieuse fait de ce rite une forme édulcorée de sacrifice : plutôt que d’offrir son corps entier à la divinité qui lui a donné la vie, l’homme lui fait présent d’une petite partie de sa chair.
L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la circoncision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un rite initiatique permettant à l’enfant de devenir adulte.
Une autre interprétation doit être trouvée dans les civilisations voulant que l’opération ait lieu immédiatement après la naissance. La Bible a-t-elle simplement cherché là un moyen de perpétuer un rite païen antérieur ? Plus fondamentalement, l’histoire d’Abraham, de Sarah et d’Isaac, ou Ismaël pour les musulmans, fonde la filiation légitime, reconnue par la société dès la naissance, et indépendante des liens biologiques et conjugaux, qui sont problématiques.
Le rite de la circoncision, à l’instar des interdictions alimentaires et des prescriptions vestimentaires ont pu être des moyens de marquer les communautés religieuses par des signes distinctifs ostensibles [10].