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Message Publié : 09 Août 2007 22:27 
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Pas économique peut -être, pas écologique surement , mais incomparable au point de vue pratique , plus agréable comme contact sur la peau . Les linges finissaient par devenir rêches, il n'y avait pas de sèche linge .
Et pas de lessive !
Ces années ont vraiment libéré les femmes de corvées jusqu'alors inévitables .

Ces jours là , il n'était pas question d'aller se baigner : on risquait ...je ne sais pas trop quoi ! et on restait assise en jupe au bord de l'eau quand les copains s'amusaient . Tacitement personne ne posait de questions .

_________________
Il est beau de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant . André Gide .


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Message Publié : 10 Août 2007 4:19 
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Grégoire de Tours
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Avant le XIX e , les textiles coutent cher , du métier a tisser au torchon , leur vie est longue , et souvent bien documenté , inventaires de toute sorte du marchand , notaire ( mariage , testament , saisie ) , revendeur etc.
Les rares caleçons mentionnés sont des vètements ou sous vètements de temps froid .
Voici le vètement le plus simple qui soit , s'il n'est pas porté il échappe aux descriptions et inventaires :
http://www.native-languages.org/breechcloth.htm
En anglais breechcloth , en français brayet .
Invisible sous la chemise , peu identifiable dans l'armoire .
C'est tellement discret que j'ai eu du mal a trouver une image sur Google .


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Message Publié : 10 Août 2007 8:10 
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Bonjour,


Regardez les très riches heures du Duc de Berry et vous verrez de vraie braies; surtout sur les hommes!!! :D
Perso dans mon asso on en fabrique toujours.

Pour se qui est de la lessive, on a toujurs eu du savon et de l'eau froide à notre disposition.

Il ne faut pas oublié que même la reine Aliénor avait déjà ces cosmétiques, ongant, parfums, savons et autres dans sa chambre.


Cordialement,

Aislinn

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Oncques ne rebrousse


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Message Publié : 10 Août 2007 17:17 
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Grégoire de Tours
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Aislinn a écrit :
Bonjour,

Il ne faut pas oublié que même la reine Aliénor avait déjà ces cosmétiques, ongant, parfums, savons et autres dans sa chambre.

Aislinn


Tout à fait. Et ce même si l'église fait tout pour l'empêcher car embellir son corps est diabolique. une femme qui se maquille est limite adultère.

Mais il ne faut pas oublier un Hildegarde de Bingen qui écrit un ouvrage avec des conseils médicaux, de beauté...

_________________
le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)


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Message Publié : 29 Août 2007 19:01 
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Plutarque
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Ma mère qui a 89 ans était élève dans une institution religieuse.Lorsqu'elles étaient indisposées, elles utilisaient des serviettes et elles ne pouvaient se laver que dans la cuvette des wc..........On ne devait pas parler de ces choses !


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 Sujet du message : les menstrues
Message Publié : 30 Août 2007 10:22 
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Polybe
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Pourtant, le cycle menstruel des femes étaient connu,il est par conséquent étonnat, que sachant la répétition, nul n'ait inventé une protection.....J'ai plusieurs règles d'abbayes de moniales, mais je n ai jamais rien lu sur le sujet, qui influait néanmoins sur le rythme de ces pieuses béguines.


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 Sujet du message : Re: les menstrues
Message Publié : 30 Août 2007 12:31 
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Marc Bloch
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ERICNANCY54180 a écrit :
Pourtant, le cycle menstruel des femes étaient connu,il est par conséquent étonnat, que sachant la répétition, nul n'ait inventé une protection.....J'ai plusieurs règles d'abbayes de moniales, mais je n ai jamais rien lu sur le sujet, qui influait néanmoins sur le rythme de ces pieuses béguines.

Oui, ça confirme la chape de plomb qu'il y a sur le sujet et à part le travail universitaire de Janis , on n'a pas beaucoup avancé depuis près d'une année.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "


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Message Publié : 30 Août 2007 20:41 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 29 Oct 2006 23:34
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J'ai une petite théorie qui vaut ce qu'elle vaut : je crois que le sujet est tabou parce qu'il rappelle le côté impur de la femme. Pour les moniales c'est encore "plus grave" parce qu'elles sont voués à Dieu, donc elles sont parfaites ou tout au moins approche la perfection.
Donc les règles rappellent que les épouses de Dieu sont avant tout des femmes, capables d'avoir des relations sexuelles, des désirs. Elles ne sont plus si parfaites que cela, capables du péché originel.

Au Moyen Âge, il ne faut pas oublier que l'église tentent de réglementer les relations sexuelles. Les femmes qui accouchent sont mises en quarantaine : elles n'ont pas le droit de se présenter en public avant de s'être fait purifier, d'aller à l'église avant 40 jours (les relevailles).

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Message Publié : 30 Août 2007 21:20 
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Marc Bloch
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En ce qui concerne les "relevailles" Pierre Jakez Hélias en parle dans "Le cheval d'orgueil", dans la Bretagne du début du XX° siècle.

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Message Publié : 30 Août 2007 23:11 
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Polybe
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Les relevailles avaient encore lieu il y a peu.
maintenant, je crois qu'il ne faut pas trop accabler ces pauvres moniales et autres règles religieuses. La coutume de la quarantaine était selon moi plutôt une bonne chose,la femme, "à l'intérieur" pouvant se consacrer à elle-même(un accouchement, c'est quelque chose d'épuisant, on l'oublie un peu trop de nos jours) et à son bébé (allaiter un nouveau-njé qui ne "passe pas ses nuits" - ce qui est pratiquement toujours le cas avant 40 jours - est épuisant aussi. Cette règle basée sur l' "impureté" est aussi une règle de protection.
Et je ne crois pas que parce qu'on ne parle pas de certaines choses, "on n'avait rien inventé". Ca m'étonnerait fort qu'à une époque où le tissu, et donc les vêtements (qui étaient repris dans les "successions"), était rare et cher, où les lessives étaient difficiles, où l'on dormait souvent à plusieurs dans un lit, les femmes n'aient rien inventé pour se protéger quand elles étaient "indisposées" (ne pas oublier non plus que pour beaucoup d'entre elles, l'indisposition n'était pas qu'un mot pudique). Ne serait-ce que parce que laver à la main un vieux chiffon, ou une jupe de laine, c'est assez différent.


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 Sujet du message : quelques precisions
Message Publié : 31 Août 2007 17:08 
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Polybe
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Discutant de ce sujet avec mon épouse, elle m a apporté quelques précisions, qui si elles n apportent aucune réponses, doivent renvoyer à l'image que l'on avait de ces cycles :

Une femme "indisposée" n'avait pas le droit de :
* faire de la mayonnaise
* de la patisserie
* toute cuisine "inventive"

si elle ne connait pas les raisons, ces interdictions lui ont été dictées par sa grand mère, qui elle même le tenait de sa mère donc tradition orale (origine de la famille de mon épouse : le nord est)


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Message Publié : 31 Août 2007 17:30 
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Plutarque
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Je confirme pour la mayonnaise, elle ne prendrait pas !!!!!
Je confirme aussi :wink: que c'est faux :lol:


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Message Publié : 31 Août 2007 20:43 
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Grégoire de Tours
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Je ne suis pas persuadée que les relevailles soient une mesure de protection. Elles touchent toutes les couches de la société. Celles qui avaient les moyens de s'offrir une nourrice y étaient contraintes aussi. Je ne remet évidement pas en cause les accouchements difficiles. Ma grand-mère m'a toujours dit qu'une femme qui accouche a un pied dans la tombe. C'est peut-être moins vrai aujourd'hui dans les pays occidentaux mais cela l'était il y a encore peut de temps.

Les relevailles sont instaurées par l'Eglise plus à mon avis dans une idée de soumission de la femme qu'autre chose. Parce que si la femme n'avait pas le droit de se montrer en société, cela ne l'empêchait pas de vaquer à ses occupations domestiques. Il est vrai que les femmes ayant les moyens pouvaient se reposer plus facilement. Mais en ce qui concerne la femme "pauvre", mère de famille nombreuse, il ne faut pas rêver: même si des voisines généreuses l'aidaient dans les premiers jours elle se remettait vite au travail.

Quand aux activités interdites aux femmes ayant leurs règles vous pouvaient rajouter les conserves de fruits ou de légumes qui sont sensés tournés après avoir été touchés. La raison est toujours la même : l'impureté qui salie tout.

Je ne fais pas une fixation sur l'impureté mais je connais assez bien la vision de la femme par l'Eglise. Ce sont des pratiques souvent instaurés au moyen âge où être une femme était souvent synonymes de suspicion aux yeux de l'Eglise. Quand on lit certains textes on a l'impression que nous sommes le péché incarné, le diable en personne. Je caricaturé à peine.

Sinon, il me semble évident que ces dames avaient toutes des trucs au moment de leurs règles. Certains ont déjà étaient mentionnés.

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Message Publié : 01 Sep 2007 23:31 
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Localisation : Nantes
Escalibure a écrit :
Je ne fais pas une fixation sur l'impureté mais je connais assez bien la vision de la femme par l'Eglise. Ce sont des pratiques souvent instaurés au moyen âge où être une femme était souvent synonymes de suspicion aux yeux de l'Eglise. Quand on lit certains textes on a l'impression que nous sommes le péché incarné, le diable en personne. Je caricaturé à peine.

C'est plus ancien que ça : l'ancien testament définit ces périodes d'impureté.

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Yoda

On ne peut jamais se reposer sur l'amour - et c'est pourtant sur lui que tout repose. - Jean Rostand


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Message Publié : 02 Sep 2007 8:44 
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Inscription : 11 Fév 2007 15:36
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Localisation : LORRAINE
Jusqu’au XVIIIème siècle, la connaissance scientifique et médicale en général, et celle du cycle menstruel des femmes en particulier, fut fortement empreint du traité d’HIPPOCRATE et des écrits d’ARISTOTE . Selon ce dernier, la place réservée à la Femme dans l’enfantement ne serait qu’extrêmement mineure, puisque la semence (sans âme) de la Femme, qu’il situe dans le sang menstruel, ne serait que le support nécessaire de la semence masculine.
De son côté, HIPPOCRATE constate l’existence, à côté du sperme, d’une semence féminine. Mais, il précise que cette dernière reste invisible au sein du corps de la femme, et que le sang menstruel n’est que « l’alimentation » du (futur) fœtus – expliquant l’arrêt de ces pertes durant la grossesse -.
Ces visions s’affronteront, et au cours du Moyen Age, la théorie de la double semence, soutenue par HIPPOCRATE (et répandu, de plus en plus, par les médecins arabes) , s’imposera .

Il existe donc une semence féminine, dont les vertus restent bien inférieures à celles du sperme, qui permet la génération, à l’aide également du sang menstruel.
Ainsi, ce sang impur – noir, en opposition au sang rouge des Chevaliers – reste source de tabous, de malédictions et d’interdits.

LE SANG IMPUR DES MENSTRUES

Cette malédiction explique l’origine des maisons de « menstruantes », dans lesquelles les Femmes réglées étaient mises à l’écart, et dans lesquelles on peut deviner l’origine des harems et autres gynécées .
Le moyen – âge est dirigé par le Christianisme, qui, pour s’expurger du péché de chair, n’autorise les relations sexuelles que pour procréer .Le raisonnement de l’époque pousse à voir dans chaque femme réglée, le mépris des règles de la Sainte Eglise, puisque le sang continue d’affluer. Cette « damnation » silencieuse accroît, si il en était besoin, le sentiment de malédiction, ressenti à la vu du sang menstruel.
Aussi, les prélats nous mettent en garde : un rapport sexuel avec une femme, pendant ses règles, donnera naissance à un enfant roux ou handicapé, alors que l’union à une femme ménopausée risque à quiconque s’y aventure, d’apporter la lèpre (les « humeurs » n’étant plus éliminées par les Règles).
Durant leurs règles, les femmes sont alors soumises à de nombreux interdits, tant cette malédiction est lourde. Dès l’Antiquité, Pline l’Ancien avait déjà pu constater qu’une « femme, qui a ses règles, fait aigrir le vin à son approche », puis tout au long des siècles on observera que ces mêmes règles corrompent la viande, font tourner le lait et les sauces, empêchent la fermentation panaire. Une femme réglée est également accusée de brûler la végétation, de stériliser les champs……Bref, bien des maux proviennent de ce sang noir, qui devrait servir à enfanter, plutôt que de tomber à terre .

LE SANG, SOURCE DE VIE.
Comme dans toute malédiction, le pire pouvait et devait servir au meilleur, d’autant plus que ce sang impur ne l’était que par la faiblesse des Femmes , mais qu’il demeurait essentiel pour donner la vie. Aussi, vit-on, ici et là, l’utilisation du sang menstruel à des fins bénéfiques. Ainsi, en Ecosse, on l’utilisait pour protéger le bétail du mauvais œil, alors qu’il protégeait les plantes des insectes ( Orléanais. XVI ème siècle) En Anjou et dans le Beaujolais, des femmes réglées circulaient, jupes retroussées, à travers champs pour protéger les récoltes des chenilles (bienfait déjà constaté par PLINE, dans son Histoire naturelle) , alors qu’ en Côte d’Ivoire, ce sang noir a le pouvoir de guérir des furoncles.
Enfin, que dire du sang, résultant de la défloration des vierges. Véritable rite de passage (comme l’est celui de l’état de fillette à celui de Femme) , les époques et les lieux (même au sein d’un même pays, comme le nôtre) ont apporté divers traitements à cette situation. Cette défloration pouvait être exigé lors du mariage (pratique, qui se généralisera à partir du XI ème siècle) , ou alors, elle était confiée à un parfait inconnu, qui encourait seul le danger de voir ce sang impur couler. Ou alors, plus capable d’endurer les épreuves , le chef (religieux, politique, ou les deux simultanées) pratiquait ce « droit de cuissage », se réservant ainsi toutes les vierges de ses « fidèles »…Mais, nous nous éloignons de notre sujet, et le traitement de ces jeunes femmes mériteraient, à lui seul , un plus long développement.
L’obscurantisme du Moyen – Âge tend à disparaître, et le XVII ème siècle nous apporte sont lot de connaissances nouvelles, notamment celles dues à Reynier de GRAAF (1641-1673) sur le sujet, qui nous intéresse. Dès lors, le processus s’accélère, les connaissances se précisent, et le sang impur devient un vecteur de la fécondité des femmes. Il passe alors de l’état de malédiction, à celui de de vecteur de la fertilité féminine, transportant un débat passionnel sur un plan purement scientifique.


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