Jeandominique a écrit :
es catholiques parlent de "vase naturel"
C'est Aristote qui parlait de l'appareil génital féminin comme d'un vase retourné aux rebords humides.
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je conçois très bien que mes ancêtres, ignorants du ménanisme de la fécondation, aient pu considérer que la graine de l'homme contenait le bébé en devenir; et donc que gaspiller sa semence en ne la déposant pas dans le "vase naturel" que constitue le vagin de sa femme puisse être considéré comme une faute, voire comme un crime
Vos vertueux ancêtres seront sûrement flattés par votre condescendance. Sérieusement, pensez-vous que la masturbation date de la découverte de l'ovule ?
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mais une fois que nous avons su que cete semence n'avait aucune valeur en elle-même, tant qu'elle ne rencontrait pas un ovule, pourquoi continuer de lui attribuer le même caractère?
Parce que la semence a une valeur symbolique plus forte que sa nature véritable. "Dans le sexe masculin qui croît, puis qui gicle, c'est la vie elle-même qui déborde subitement de la semence fécondante." Le rapport symbolique avec l'agriculture est évident. Le germe porte en lui la promesse d'autres grains. Ainsi tout ce qui vit résulte du cycle jamais interrompu des générations.