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 Sujet du message : Le mythe de Romulus
Message Publié : 25 Juil 2003 10:39 
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Plutarque
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Le mythe de Romulus et la fondation de Rome.

Longtemps après qu’Enée et les derniers Troyens aient posé le pied en Italie, règnait sur la cité d’Albe un roi cruel du nom d’Amulius. Celui-ci avait appris des haruspices étrusques que, si sa fille, Rhea Silvia, avait un jour un fils, celui-ci le détrônerait. Pour empêcher qu’une telle chose arrive, Amulius fit de sa fille une vestale, lui interdisant toute possibilité d’avoir des enfants. Mais un jour que celle-ci se rendait près du fleuve Tibre, elle fit une rencontre imprévue, celle d’un jeune homme d’une rare beauté dont elle tomba immédiatement amoureuse. De leur passion naquirent deux petits garçons, Romulus et Remus. Ce que Silvia ignorait alors, c’est que ce jeune homme n’était autre que le dieu de la guerre lui-même, Mars, et que ses enfants étaient donc des demi-dieux. Amulius, fou de rage, fit enterrer vivante sa fille, punition appliquée à toute vestale qui brisait son serment de demeurer vierge pendant son sacerdoce. Il plaça les deux enfants dans des couffins et les jeta dans le Tibre, pensant ne plus jamais les revoir.
Les deux enfants pourtant furent sauvés miraculeusement par le fleuve Tibre qui les fit accoster sans encombres. Une louve, envoyée par leur père, vint les y retrouver et les nourrit de son lait aidé d’un pic-vert, lui aussi messager de Mars. Puis elle déposa les enfants devant la maison d’un couple de paysans latins qui ne pouvaient avoir d’enfants.
C’est à l’âge adulte que les deux frères apprirent la vérité et purent venger leur mère en chassant leur grand-père Amulius du trône, telle que la prédiction l’avait annoncé.
Les deux frères prirent ensuite la décision de fonder une cité, se refusant de règner sur Albe. Ils choisirent une terre entourée de sept collines dédiées aux dieux et tracèrent l’espace sacré de la nouvelle ville. Ils y accueillirent tous les marginaux du Latium, les paysans solitaires, les voleurs, les mendiants, les mercenaires. Mais quand il fallut qu’il y ait un roi, aucun des deux frères ne voulait se retirer. Certains racontent que Rémus, par bravade, aurait franchi la frontière virtuelle de la cité et que Romulus l’aurait alors tué. Mais d’autres évoquent l’intervention des dieux. Pour départager les deux frères, chacun d’entre eux se plaça en haut d’une colline et attendit. Remus vit le premier six vautours dans le ciel, le vautour étant un des animaux consacrés à Mars, mais Romulus vit l’instant d’après douze vautours. Qui devait donc être le roi ? Romulus qui avait vu le plus grand nombre d’oiseaux ou Rémus qui les avait vus le premier ? Les deux frères durent donc s’affronter et c’est à l’issue de ce combat dans les règles que Romulus triompha et que son frère trouva la mort.
Ainsi Romulus devint roi, fit enlever les femmes sabines afin de peupler la cité qui porta désormais son nom, Rome, qui signifiait en grec, « la force ». A la fin de son règne, la légende raconte que Romulus disparut dans un orage, enlevé par son père Mars et accueilli sur l’Olympe romain. Il devint le dieu Quirinus, « le rassembleur du peuple », et fut honoré sur une colline portant désormais son nom, « le Quirinal ». D’autres racontent cependant que Romulus fut assassiné par les sénateurs romains.
C’est au crépuscule de l’empire que l’on comprit le sens de la vision de Romulus, celle des douze vautours. Ces derniers représentaient en vérité les douze siècles accordés par les dieux à Rome. Et l’histoire le confirme. Rome fut fondée selon la tradition romaine en 753 avant Jésus-Christ et on s’accorde à placer la chute de Rome entre 410 de notre ère, date où le germain chrétien Alaric prit la cité, et 476, date où le dernier empereur romain, qui portait le nom significatif de Romulus, fut déposé par les nouveaux maîtres de l’Europe, les Germains. Douze siècles, Rome domina l’Europe et ses légions firent règner l’ordre de Mars. Douze comme les signes du Zodiaque. Le douzième signe est celui des Poissons, or le poisson n’est autre que l’un des symboles les plus forts du christianisme. Le dernier Romulus, surnommé Augustule, « petit Auguste », aurait, selon certains, voulu rétablir la religion romaine, ultime clin d’œil de l’histoire à la Rome, la lumière du monde, lux mundi.

Tom Stahler


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Message Publié : 25 Juil 2003 11:20 
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Grégoire de Tours
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Romolus fut divisé en Quirinus (tradition des peuples indo européens de consacrer le premier roi à l'agriculture)

Après lui, le Sabin Numa Pompilius (-717 à -673), très pieux et conseillé par la nymphe Egérie, dota Rome d'institutions religieuses:
- séparation des jours fastes et néfastes,
- partage de l’année en douze mois,
- création les flamines majeurs (Jupiter, Mars et Quirinus), et du grand pontife
- fondation des temples de Vesta et de Janus.

Tullus Hostilius (-672 à -641) fut un guerrier. C'est à cette époque que le combat des Horaces (champions de Rome) et des Curiaces (champions d'Albe), eut lieu et fit d'Albe la vassale de Rome. Il fit construire la "Curia Hostilia" pour abriter le sénat
Jupiter, irrité de la négligence du roi dans l’accomplissement des rites religieux, le foudroya


et là nous pouvons voir la trifonctionnement de la société indo européenne.
Le premier roi:Romolus represente la classe des producteurs: Quirinus.
Le deuxieme: Numa represente le clergé: Jupiter
et tulus Hostillius: l'aristocratie: Mars.


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Message Publié : 25 Juil 2003 11:21 
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Plutarque
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Tu négliges que Dumézil a démontré que la première fonction était parfois divisée en deux.
Donc le schéma est:

Première fonction: Romulus (roi) et Numa Pompilius (prêtre)
Deuxième fonction: Tullus Hostilius
Troisième fonction: Ancus Martius


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Message Publié : 25 Juil 2003 11:26 
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Grégoire de Tours
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Tom Stahler a écrit :
Tu négliges que Dumézil a démontré que la première fonction était parfois divisée en deux.
Donc le schéma est:

Première fonction: Romulus (roi) et Numa Pompilius (prêtre)
Deuxième fonction: Tullus Hostilius
Troisième fonction: Ancus Martius


Le roi appartenait à la classe de prêtre.
Romolus ou Quirinus fut l'un des Dieux de l'agriculture.


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Message Publié : 25 Juil 2003 11:27 
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Polybe
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Tom Stahler a écrit :
Tu négliges que Dumézil a démontré que la première fonction était parfois divisée en deux.
Donc le schéma est:

Première fonction: Romulus (roi) et Numa Pompilius (prêtre)
Deuxième fonction: Tullus Hostilius
Troisième fonction: Ancus Martius


Ce qui remet les quatre premiers rois à leur place mythique, par opposition aux trois rois étrusques, qui eux sont historiques (au moins pour l'essentiel).
Une petite précision : il faut lire Ancus MarCius (c'est-à-dire fils de Marcus, comme Tullius fils de Tullus, etc.) ; il n'a évidemment aucun rapport avec Mars.

_________________
Les Anciens, on leur fait hommage d'idées qu'ils n'ont jamais eues mais que l'on n'aurait pas eues sans eux (Jean Guitton)


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Message Publié : 25 Juil 2003 11:40 
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Grégoire de Tours
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sardanapallos a écrit :
Tom Stahler a écrit :
Tu négliges que Dumézil a démontré que la première fonction était parfois divisée en deux.
Donc le schéma est:

Première fonction: Romulus (roi) et Numa Pompilius (prêtre)
Deuxième fonction: Tullus Hostilius
Troisième fonction: Ancus Martius


Ce qui remet les quatre premiers rois à leur place mythique, par opposition aux trois rois étrusques, qui eux sont historiques (au moins pour l'essentiel).
Une petite précision : il faut lire Ancus MarCius (c'est-à-dire fils de Marcus, comme Tullius fils de Tullus, etc.) ; il n'a évidemment aucun rapport avec Mars.


Oui,Rome n'est qu'un rassemblement de 5 villages!


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Message Publié : 25 Juil 2003 14:39 
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Ancus Marcius, autant pour moi en effet.
A noter cependant que le prénom Marcus est bien en rapport avec le nom du dieu Mars.


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Message Publié : 25 Juil 2003 22:14 
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A propos vautour, je vais vous expliquer le sens original du mot latin "templum", temple.
Si un Romain voulait faire un présage, il traçait (de la main?) un quadrilatère dans l'air (peut-être d'après un usage étrusque?). Ensuite pour prononcer l'oracle, il ne fallait qu'observer ce qui se passait dans cet espace. Or ce quadrilatère s'appelle justement "templum".
Plus tard le bâtiment de culte a reçu ce nom, je suppose à cause de la forme de sa base (quadrilatère).

F.


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Message Publié : 26 Juil 2003 7:23 
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Polybe
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Fialin a écrit :
A propos vautour, je vais vous expliquer le sens original du mot latin "templum", temple.
Si un Romain voulait faire un présage, il traçait (de la main?) un quadrilatère dans l'air (peut-être d'après un usage étrusque?). Ensuite pour prononcer l'oracle, il ne fallait qu'observer ce qui se passait dans cet espace. Or ce quadrilatère s'appelle justement "templum".
Plus tard le bâtiment de culte a reçu ce nom, je suppose à cause de la forme de sa base (quadrilatère).F.


Pour préciser et rectifier un peu, il découpait (racine tem-, la même que celle du grec temnô) de son bâton augural (lituus, un long bâton à bout recourbé) un espace sacré à l'intérieur duquel l'observation était pertinente.

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Message Publié : 26 Juil 2003 8:42 
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Eginhard
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Merci sardanapallos. Je ne me souvenais plus du mot.

F.


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Message Publié : 29 Juil 2003 12:09 
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Plutarque
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Au fait, l'un d'entre-vous aurait-il lu l'ouvrage de Poucet sur les origines de Rome ?

Frédéric


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Message Publié : 30 Juil 2003 9:45 
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Polybe
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Frédéric KISTERS a écrit :
Au fait, l'un d'entre-vous aurait-il lu l'ouvrage de Poucet sur les origines de Rome ?


Dans la collection des FUSL ? Oui, mais il y a longtemps :oops:

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Message Publié : 31 Juil 2003 0:32 
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Eginhard
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Comment l'auteur de ce livre approche t-il le sujet ? Ne fait-il que citer Tite-Live et d'autres auteurs de l'antiquité,ou y a t-il une approche archéologique et de la recherche personnelle dans son livre ?

PS:Si je pose cette question,c'est parce que j'aimerais trouver un livre où l'origine de Rome est traité selon une approche archéologique et de la recherche personnelle de l'auteur.


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Message Publié : 18 Avr 2007 13:29 
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Thucydide
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Je suis justement un cours en option sur le mythe de la fondation de Rome et ses variantes, cours donné par Meurant A. Voici une partie des bibliographies relatives à ce sujet, en espérant que cela puisse vous aider:

Citer :
• ADAM (R.)-BRIQUEL (D.), « Le miroir prénestin de l'Antiquario Comunale de Rome et la légende des jumeaux divins en milieu latin à la fin du IVe siècle avant J.-C. », dans MEFRA, t. 97, 1985, p. 577-609.
• BASTO (R.G.), The Roman Foundation Legend and the Fragments of the Greek Historians : An Inquiry into the Development of the Legend, Cornell University, 1980, 223 p. (University Microfilms).
• BEARD (M)-NORTH (J.)-PRICE (S.), Religions of Rome. Volume 1 : A History ; Volume 2 : A Sourcebook, Cambridge, 1998, respectivement 454 et 416 p.
• BETTINI (M.)-BORGHINI (A.), « Il bambino e l'eletto. Logica di una peripezia culturale », dans MD, t. 3, 1979, p. 121-153.
• BLAIVE (FR.), Problèmes de religion romaine archaïque, Arras, 2000, 155 p.
• BRAUND (D.)-GILL (CHR.) [ÉD.], Myth, History and Culture in Republican Rome. Studies in Honour of T.P. Wiseman, Exeter, 2003, 336 p.
• BREMMER (J.N.), « Romulus, Remus and the Foundation of Rome », dans J.N. BREMMER- N.M. HORSFALL [Éd.], Roman Myth and Mythography, Londres 1987, p. 25-48 (University of London. Institute of Classical Studies. Bulletin Supplement, 52).
• BRIQUEL (D.), « À propos de Tite-Live, I : l'apport de la comparaison indo-européenne et ses limites », dans REL, t. 76, 1999, p. 41-70.
• ID., Le regard des autres. Les origines de Rome vues par ses ennemis (début du IVe siècle/début du Ier siècle av. J.-C.), Paris, 1997, 210 p. (Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté, 623. Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité, 158. Institut Félix Gaffiot, 14).
• ID., « La triple fondation de Rome », dans RHR, t. 189, 1976, p. 145-176.
• ID., « Les enfances de Romulus et Rémus », dans H. ZEHNACKER-G. HENTZ [Éd.], Hommages à Robert Schilling, Paris, 1983, p. 53-66 (Collection d'études latines. Série scientifique, 37).
• ID., « Les jumeaux à la louve et les jumeaux à la chèvre, à la jument, à la chienne, à la vache », dans R. BLOCH [Éd.], Recherches sur les religions de l'antiquité classique, Genève-Paris, 1980, p. 267-346 (Centre de Recherches d'histoire et de philologie de la IVe Section de l'École Pratique des Hautes Études. III. Hautes Études du monde gréco-romain, 10).
• ID., « Tarquins de Rome et idéologie indo-européenne (I). Tarquin l'Ancien et le dieu Vulcain », dans RHR, t. 215, 1998, p. 369-395.
• ID., « Tarquins de Rome et idéologie indo-européenne (II). Les vicissitudes d'une dynastie », dans RHR, t. 215, 1998, p. 419-450.
• ID., « Trois études sur Romulus. I. Rémus élu et réprouvé. II. Les trois arbres de Romulus. III. Les guerres de Romulus », dans R. BLOCH [Éd.], Recherches sur les religions de l'Italie antique, Genève, 1976, p. 73-97 (Centre de Recherches d'histoire et de philologie de la IVe Section de l'École Pratique des Hautes Études. III. Hautes Études du monde gréco-romain, 7).
• BROZE (M.)-DECHARNEUX (B.)-JESPERS (PH.)-JONCKERS (D.) [Éd.], Oralité et écriture dans la pratique du mythe, Bruxelles, 1998, 246 p. (Civilisations, 46, 1-2).
• CAPDEVILLE (G.), Volcanus. Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain, École française de Rome, 1995, 521 p. (Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, 288).
• CARANDINI (A.), Archeologia del mito. Emozione e ragione fra primitivi e moderni, Turin, 2002, 400 p.
• ID., La nascita di Roma. Dèi, Lari, eroi e uomini all'alba di une civiltà, Turin, 1997, 766 p. (Bibliotheca di cultura storica, 219).
• CARANDINI (A)-CAPPELLI (R.), Roma. Romolo, Remo e la fondazione della città. Roma, Museo Nazionale Romano. Terme di Diocleziano. 28 giugno-29 ottobre 2000, Rome-Milan, 2000, 367 p. (Ministero per i Beni e le Attività culturali. Soprintendenza Archeologica di Roma).
• CHAMPEAUX (J.), La religion romaine, Paris, 1998, 254 p. (Livre de Poche. Références, 552).
• CHASSIGNET (M.), « L'annalistique ancienne et moyenne et la religion romaine archaïque », dans Euphrosyne, t. 25, 1997, p. 85-98.
• EAD., « Étiologie, étymologie et éponymie chez Cassius Hémina : mécanismes et fonction », dans LEC, t. 66, 1998, p. 321-335.
• CLASSEN (C.J.), « Zur Herkunft der Sage von Romulus und Remus », dans Historia, t. 12, 1963, p. 447-457.
• COMBET-FARNOUX (B.), « Fabius Pictor et les origines du thème de la ‘concordia ordinum’ dans l'historiographie romaine », dans AFLNice, t. 11, 1970, p. 77-91.
• CORNELL (T.J.), « Aeneas and the Twins: The Development of the Roman Foundation Legend », dans PCPhS, t. 201, 1975, p. 1-32.
• ID., « Cicero on the Origins of Rome », dans J.G.F. POWELL-J.A. NORTH [Éd.] Cicero's Republic, Londres, 2001, p. 41-56 (Bulletin of the Institute of Classical Studies. Supplement, 76).
• ID., The Beginnings of Rome : Italy and Rome from the Bronze Age to the Punic Wars (c. 1000-264 BC), Londres-New York, 1995, 544 p. (Routledge History of the Ancient World.
• ID., « The Formation of the Historical Tradition of Early Rome », dans I.S. MOXON-J.D. SMART-A.J. WOODMAN [Éd.], Past Perspectives : Studies in Greek and Roman Historical Writing, Cambridge, 1986, p. 67-86.
• D'ANNA (G.), « Annalisti », dans FR. DELLA CORTE [Éd.], Dizionario degli scrittori greci e latini, I, Milan, 1988, p. 55-66.
• DELCOURT (A.), « Évandre à Rome. Réflexions autour de quatre interprétations de la légende », dans Latomus, t. 60, 2001, p. 829-863.
• DILLERY (J.), « Quintus Fabius Pictor and Greco-Roman Historiography at Rome », dans « Vertis in usum ». Studies in Honor of Edward Courtney, dans J.F. MILLER-C. DAMON-K.S. MYERS [ÉD.], Münich-Leipzig, 2002, p. 1-23 (Beiträge zur Altertumskunde, 161).
• DREWS (R.), « Pontifs, Prodigies, and the Disappearance of the Annales Maximi », dans CPh, t. 83, 1988, p. 289-299.
• DUMÉZIL (G.), La religion romaine archaïque (avec un appendice sur la religion des Étrusques), Paris, 1974², 700 p. (Bibliothèque historique Payot).
• ID., Mythes et dieux des Indo-Européens. Textes réunis et présentés par H. COUTAU-BÉGARIE, Paris, 1992, 321 p. (Champs-L’Essentiel, 232).
• ID., Mythe et épopée. I. L'idéologie des trois fonctions dans les épopées des peuples indo-européens, Paris, 19814, Paris, 659 p. (Bibliothèque des Sciences Humaines).
• DURY-MOYAERS (G.), Énée et Lavinium. À propos des découvertes archéologiques récentes, Bruxelles, 1981, 252 p. (Collection Latomus, 174).
• EDLUND (I.E.M.), « Fabius Pictor : A Negligent Historian », dans RSC, t. 24, 1976, p. 329-335.
• EIGLER (U.)-GOTTER (U.)-LURAGHI (N.)-WALTER (U.) [Éd.], Formen römischer Geschichtsschreibung von den Anfängen bis Livius. Gattungen. Autoren. Kontexte, Darmstadt, 2003, 352 p.
• FORSYTHE (G.), « Dating and Arranging the Roman History of Valerius Antias », dans « Oikistes ». Studies in Constitutions, Colonies, and Military Power in the Ancient World Offered in Honor of A.J. Graham, dans V.B. GORMAN-E.W. ROBINSON [ÉD.], Leiden-Boston-Cologne, 2002, p. 99-112 (Mnemosyne. Supplementum, 234).
• ID., Livy and Early Rome. A Study in Historical Method and Judgment, Stuttgart, 1999, 147 p. (Historia. Einzelschriften, 132).
• FRASCHETTI (A.), Romolo il fondatore, Rome-Bari, 2002, 186 p. (Quaderni Laterza).
• FRIER (B.W.), Roman Historiography from the Annales Maximi to Cato Censorius, Ann Arbor, 1970, 320 p. ([University Microfilms. Theses]).
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• FROMENTIN (V.)-GOTTELAND (S.) [Éd.], Origines gentium. Séminaire Bordeaux 1996-1997, Bordeaux, 2001, 395 p. (Ausonius-publications. Études, 7).
• GABBA (E.), Dionigi e la storia di Roma arcaica, Bari, 1996, 217 p. (Documenti e Studi, 20).
• ID., Roma arcaica. Storia e storiografia, Rome, 2000, 285 p. (Storia e letteratura. Raccolta di Studi e Testi, 205).
• GAGÉ (J.), « Comment Énée est devenu l'ancêtre des ‘ Siluii ’ albains », dans MEFRA, t. 88, 1976, p. 7-30.
• GARCÍA QUINTELA (M.V.), Dumézil, une introduction suivie de L’Affaire Dumézil. Traduit de l’espagnol par M.-P. Bouyssou, Crozon, 2001, 219 p.
• GRANDAZZI (A.), La fondation de Rome. Réflexion sur l'histoire, Paris, 1991, 338 p. (Histoire).
• ID., « La localisation d'Albe », dans MEFRA, t. 98, 1986, p. 47-90.
• ID., Les origines de Rome, Paris, 2003, 127 p. (Que sais-je?, 216).
• HINARD (FR.) [Éd.], Histoire romaine. Tome I. Des origines à Auguste, Paris, 2000, 1075 p.
• JOHNER (A.), « La fonction royale chez Tite-Live : l'utopie de la royauté régulière et institutionnelle », dans Vita Latina, n. 149, 1998, p. 50-55.
• EAD., La violence chez Tite-Live. Mythographie et historiographie, Strasbourg, 1996, 309 p. (Groupe de Recherche d'Histoire romaine de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg. Études et travaux, 9).
• EAD., « Le lac Curtius et ses légendes », dans Ktèma, t. 16, 1991, p. 263-277.
• EAD., « Mythe et théâtre : le motif de la dame au char dans la légende royale de Rome », dans Ktèma, t. 17, 1992, p. 29-37.
• EAD., « Rome, la violence et le sacré : les doubles fondateurs », dans Euphrosyne, t. 19, 1991, p. 291-302.
• LACHENAUD (G.)-LONGREE (D.) [Éd.], Grecs et Romains aux prises avec l'histoire. Représentations, récits et idéologie. Colloque de Nantes et Anger. Volumes I et 2, Rennes, 2003, 791 p. (Histoire).
• LEVENE (D.S.)-NELIS (D.P.) [Éd.] Clio and the Poets. Augustean Poetry and the Traditions of Ancient Historiography, Leiden-Boston-Köln, 396 p. (Mnemosyne. Supplement, 224).
• LIOU-GILLE (B.), « Comment cinquante années de découvertes archéologiques ont permis une interprétation plus riche et plus précise de la tradition annalistique concernant la Rome archaïque (1ère partie) », dans Euphrosyne, t. 31, 2003, p. 167-182.
• EAD., Cultes «héroïques» romains. Les fondateurs, Paris, 1980, 288 p. ( Collection d'études anciennes).
• EAD., Une lecture «religieuse» de Tite-Live I. Cultes, rites, croyances de la Rome antique, Paris, 1998, 453 p. (Études et Commentaires, 105).
• LITTLEWOOD (R.J.), « Ovid among the Family Dead : the Roman Founder Legend and Augustan Iconography in Ovid's ‘ Feralia ’ and ‘ Lemuria ’», dans Latomus, t. 60, 2001, p. 916-935.
• MARCHETTI (P.), « Autour de Romulus et des ‘Lupercalia’. Une explication préliminaire », dans LEC, t. 70, 2002, p. 77-92.
• MARCONE (A.), « Roma arcaica. Storia e storiografia », dans LEC, t. 70, 2002, p. 65-75.
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Message Publié : 18 Avr 2007 13:34 
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Thucydide
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Pour d'autres pistes, rendez vous carrément sur le site internet du cours: http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/enseignement/GLOR2140/


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