Les romains ne me semblent pas avoir représenté cet animal.

Mais il s'agit bien là d'un hippocampe (on voit les nageoires dorsales)

Ce site explique rapidement que cet animal est un symbole d'Hermès psychopompe, mais je dois avouer que je ne suis guère convaincu...

De l’époque minoenne jusqu’aux débuts du christianisme, l’iconographie marine est particulièrement développée autour de la Méditerranée. Dès les temps minoen et mycénien, des éléments attestent l’existence d’un lien entre la mer et la mort, tant dans les représentations que dans les offrandes. Ces cultures ignorent les monstres marins qui, très prisés des artistes grecs, étrusques et romains, ornent par la suite des édifices et toutes sortes d’objets, vases, bijoux, mosaïques ou sarcophages. Nombre de ces êtres hybrides sont dès lors mis en rapport avec l’évocation de l’au-delà. Les sirènes, puissances infernales qui entonnent le chant funèbre, Skylla la dévoreuse, et les monstres anguipèdes, triton, hippocampe ou kétos, décorent non seulement des sarcophages ou des stèles funéraires mais également des objets qui font partie du matériel funéraire, tant dans le monde gréco-romain qu’à sa périphérie. La présence de ces créatures correspond à la conception que les Anciens avaient de l’Univers : la limite du monde connu est marquée par l’Océan qui est aussi une frontière entre le monde des vivants et celui des morts, frontière qu’il faut passer pour accéder à l’au-delà. Par leur caractère hybride, les monstres marins appartiennent à ces deux mondes. Ils symbolisent le pouvoir de régénération de l’élément aquatique dans lequel ils vivent, ce qui peut justifier le choix de ces êtres intermédiaires au statut de passeurs pour décorer une sépulture.