Bonjour à tous,
ma tante m'a ramené un dessin crayonnée au repoussoir sur une tuile d'une maison paysanne en ruine dans la Nord du Lot. Quelqu'un a-t-il une idée de la personne ou du mythe représentée et surtout de l'usage de ce personnage sur les tuiles. Je ne connais pas la date de ces tuiles, et je n'avoue pas avoir plus de renseignements.
Cela me paraît être une femme avec un cor et un trident, chevauchant un animal marin de face et portant un casque de flamme.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Je ne suis pas sûr que ce soit une femme... les "machins" sur la poitrine ne sont pas très clairs, mais surtout la posture, à califourchon jambe bien écartée n'est pas très gracieuse, les Néréides sont en générale représentée montant à l'amazone, et le trident de son côté n'est pas non plus un accessoire féminin. Ce doit être un banal Triton guerrier soufflant dans sa conque. Les "trucs" sur le torse ne seraient pas les vestiges d'une armure ? J'aime bien la crête du monstre, habilement placée pour cacher ce qui pourrait blesser la pudeur du bedeau !

En tout cas, il n'y a pas de mythe particulier, c'est un thème iconographique très banal lié à l'eau, comme sur les fontaines. Et ma foi, le toit est là essentiellement pour abriter de la pluie, ce choix n'est finalement pas si surprenant.

Je suis assez d'accord avec Thersite ; le corps du personnage présente une ligne verticale que je vois comme celle des abdominaux.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Donc si je comprends d'avantage une figure anonyme de protection des intémpéries (pluie, incendie ?), qu'un personnage réel. Cete pratique s'inscrirait dans un cadre de rite et protection.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Pourquoi "dans un cadre de rite et de protection" ?
C'est un simple élément de décoration non ? Un plaque décorative d'une tuile faitière je présume, qui s'inspire d'un modèle très classique depuis la Renaissance. Cela fait un peu bourgeois m'as-tu vu, mais pourquoi y voir de la magie ? Le triton n'est pas vraiment, autant que je sache, un personnage traditionnel de la culture paysanne ; les plaques faitières décorées sont courantes, etc. Et elle n'a pas l'air bien vieille (intuitivement, XVIIIe mais au pif, je ne connais pas grand choses aux tuiles...).
Pour établir l'existence d'un "rite de protection", il faudrait pouvoir intégrer cette tuile-ci dans des séries statistiques. Est-ce le cas ?