bonjour j'aimerais savoir qui est le dieu du sexe je c'est vous allez me trouvé folle mais je sais toute sur les dieu sauf sur celui du sexe
merci pour votre aide

dionysos joue entre autre ce rôle, sinon, il y a Hera, déesse du mariage et de la famille.

Il n'y a pas à proprement parler de "dieu/déesse du sexe" chez les Grecs au sens où il y a un dieu de la guerre. La divinité qui s'en rapprocherait le plus serait sans doute Aphrodite mais on pourrait aussi y associer Dionysos ou Priape entre autres.

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

pourriez vous me donner des noms de dieux du destin dans différentes mythologies? SVP

Aphrodite : divinité d'origine orientale (que l'on associe à Ishtar, je crois, déesse de la fertilité par excellence) est aussi la déesse de l'amour aux fins reproductive.
Dionysos : l'origine de cette divinité semble d'origine thrace, on lui attribue un le caractère lubrique lié à la fète et à l'alcool.

Il faut aussi rappeler que les champs d'actions des divinités dans l'antiquité peuvent aussi se recouper, il n'y a pas de domaines précis et caractérisés pour chaque divinité.

En ce qui concerne les Grecs en tout cas, ils ont une conception particulière du destin. Il est tel que même les dieux ne peuvent échapper au destin. Donc en quelque sorte le destin consiste en un principe transcendental supradivin...

Keikoz

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis

N'y avait-il pas Eros ?

Eros, d'où provient érotisme alors ? Si je ne fais pas erreur, c'était un fils d'Aphrodite (et de qui ?).

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Une armée de cerfs conduite par un lion est plus redoutable qu'une armée de lions conduite par un cerf. (Plutarque)

C'est interressant et ce suppradivin est il "matérialisé" en quelque chose?

Je ne crois pas mais c'est à vérifier. Cela dit je ne suis pas du tout certain qu'il soit juste de qualifier le destin de "supra-divin" comme je l'ai fait, bien qu'effectivement, le destin pour les Grecs transcende même les dieux...

Keikoz

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis

En effet, il y a aussi Eros.
Il peut être cosidéré comme une sorte d'instinct primordial sans filiation précise auprès des autres divinités de l'Olympe, ce qui explique son absence de père.
Ce n'est que plus tardivement qu'il a été considéré comme le fils d'Aphrodite, bien que cela n'ai rien de systématique.

Aphrodite symbolise le sentiment amoureux alors qu'Eros se présente plus comme le symbole de l'attraction entre deux entités (hommes, dieux, animaux, etc ...)

On conçoit assez mal une divinité sexuelle pendant l'antiquité. Comme vous l'aurez précisé, il existe certaines déesses liées à la prostitution sacrée (ishtar/astarté), c'est en qqsorte une hiérogamie. Par contre, les divinités liées à la fertilité sont incroyablement présentes: Isis, Min, Meshket par exemple en Egypte; ishtar/astarté en mésopotamie; aphrodite, héra, déméter, dionysos, priape, hermés, éros pour les Grecs... et Epona par exemple chez les Celtes, mais tout cela n'a rien d'exhaustif! Cherchez dans un bon bouquin de mythologie et vous trouverez votre compte.

Pour la petite histoire, Eros est né de Pauvreté et de Nécessité (sinon il faut regarder dans l'orphisme). A vos crayons, Platon a toujours eu le goût pour nous faire nous creuser ce qui nous sert encore de cervelle.

Le destin n'échappe en effet à personne chez les Grecs, voyez les trois Parques, ces fileuses qui débobinnent le fil de notre vie et le coupent au moment fatidique.

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Le hasard n'est que la somme de nos ignorances

Est-ce vrai que la "prostitution sacrée" (pratiquée par les hétaïres) existait aussi à Corinthe ? Je crois en avoir entendu parle quand j'y suis allé. A moins que ce ne soit à Egine (où se rendait beaucoup Aristippe de Cyrène ...).
Et pour compléter le panorama de Pan, il ne faut pas oublier Hathor pour l'Egypte.

Voici ce que j'ai trouvé cher Zunkir.

... et la Putain

Paradoxalement, les prostituées, souvent esclaves pourtant, peuvent paraître mener une vie infiniment plus libre que les citoyennes. Elles sortent sur l'agora, elles fréquentent les banquets. Il ne faut pas s'exagérer le bonheur de leur condition. Les situations sont diverses, de la pire servitude à la pleine liberté, et même à la toute-puissance.

Au bas de l'échelle péripatéticienne, on trouve la putain, esclave souvent (d'où son nom, porn

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Le hasard n'est que la somme de nos ignorances

C'est bien ce que je pensais ... Merci pour ces renseignements Pan.
Il y a d'ailleurs un parallèle entre Corinthe et Uruk, ville où se trouvait l'Eanna, le temple d'Inanna/Ishtar, déesse mésopotamienne de la Passion (que ce soit l'Amour ou la Haine, donc la guerre), où se pratiquaient la prositution sacrée et des rituels orgiaques. Ce qui lui a semble-t-il donné une réputation tout aussi sulfureuse que celle de Corinthe dans la Grèce Antique.