Serendipity a écrit :
Si l'on prend l'exemple d'Hathor - Aphrodite - Ishtar - Vénus, peut-on vraiment affirmer qu'il n'y a pas eu la moindre influence entre les cultes voués à ces déesses, sans parler de leur origine ? C'est juste une question, pas une affirmation...
C'est tout simplement parce que Aphrodite est une divinité d'origine sémitique (Ishtar, Astarté) adoptée par les Grecs. Après on retrouve souvent des divinités de même fonction chez les différents peuples, qui essaient de les rapprocher lorsqu'ils se rencontrent. Par exemple Hathor et Astarte dans le cas des religions égyptiennes et "cananéennes". Pour ce qui concerne cette discussion, on a le cas de Thot qui est reconnu par les Grecs comme leur Hermes, ce qui donne plus tard le culte à mystères de l'Hermes Trismegiste, dans l'Egypte Lagide et Romaine.
usul a écrit :
Il est evident qu'il y a une relation entre mythologie grec et romaine, vu que les dieux sont récuperés par les romains !
Mais lors de la guerre entre les dieux olympiens et Typhon, fils de Gaia et de Tartare ,Typhon causa une telle frayeur aux dieux que ceux ci s'enfuirent au fond du desert egyptien, ou pour mieux se dissimuler ils revétirent une apparence animale
L'un se déguisa en bouc, les autres en milans ou en chacals.
C'est pourquoi ,disaient les grecs ,les egyptiens adorèrent des animaux!
Seul Zeus a le courage de le combattre !
Il est aussi à noter que les Grecs considéraient la religion égyptienne comme une religion à mystères, que seul les initiés connaissaient bien (cf. les récits voulant que Pythagore ou Platon se soient initiés aux savoirs cachés des Egyptiens). De fait, ils considéraient que sous ses abords qui paraissaient grossiers (vénérer des animaux), la religion égyptienne était en fait constituée de nombreux symboles et allégories que seuls les initiés comprenaient, et qui permettaient l'accès à un savoir immense (c'est ce que dit Zeus dans un mythe, peut-être celui que vous citez). L'idée persiste d'ailleurs encore chez certains de vouloir voir dans la religion égyptienne deux aspects : un populaire qui est polythéiste, un autre mystérieux qui est lui monothéiste, et croit en un Dieu unique.