Je ne suis pas tout à fait d'accord, je vous concède le fait qu'il est servile à l'égard des dieux, mais il représente le courage et la détermination:dans L'Eneide, il est tout de même selon la légende fondateur d'une célèbre ville.
Je ne sais pas si on peut le qualifier de "con" sur ce point de vue.
Deck

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« L'âge que nous vivons est dangereux ; comme il serait ennuyeux s'il ne l'était pas. » John Steinbeck
« Liberté implique responsabilité. C'est pour ca que la plupart des hommes la redoutent » G.B.Shaw

Mon préfèré Héraclès, surtout pour ses faiblesses et ses erreurs!
Celles que je trouve intéressantes; Les Grées et Les Parques.
Celui que je n'aime pas est Paris ;pour sa lachetée.

Enée... poussé dans le dos par son destin, aidé constamment par maman Vénus... qui, dans ces conditions, ne serait un héros ? Pour moi, il représente le manque de flexibilité par excellence.

Mais n'a-t-il pas été mis en exergue par Virgile pour servir les intérêts politiques d'Auguste, qui voulait ressembler son peuple désorienté par les guerres civiles sous une même bannière ? Celle, bien sûr, des Julii... de sa famille ! De son origine divine...

Rien d'étonnant, dans ce contexte, qu'Enée manque de consistance... Comme mythe fondateur, moi, je ne m'en contenterais pas ! Il n'arrive pas à la cheville de la femme qu'il a délaissée, ni à celle de son modèle, le rusé Ulysse.

Avez-vous comparé le prologue de L'Enéide à celui de l'Odyssée ? Y'a pas photo ! D'un côté, la piété incarnée. De l'autre, un homme, aux mille tours, qui connaît l'esprit des autres, qui sauve les siens...

Et pourtant, en tant que femme, je ne le porte point dans mon coeur, ce trousseur de jupons !

Non... Enée est raide comme une statue mal dégrossie !

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rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer

Je suis d'accord avec vous pour la comparaison avec Ulysse.Je ne trouve pas à Enée sa prestance, ou celle de Thésée ou celle d'Héraclès.
Je dis juste que pour moi il représente un homme de bien, héros si l'on veut:il s'enfuit avec son père qui mourra après de Troie, emportant avec lui la descendance troyenne dans ses gênes.Je lui trouve un certain charisme si l'on peut dire.La légende le lui prête en tous cas si l'on considère son idylle avec Didon, la reine carthaginois déperissant de son absence et se suicidant par sa faute.Je me souviens d'un texte que j'ai traduit du latin au francais qui confirme en quelque sorte votre point de vue de servitude vis à vis des dieux: ce texte (je ne l'ai pas retrouvé je ne peut donc pas le citer) parlait du comportement d'Enée qui croise Didon aux enfers en allant cherhcer conseil auprès de son père:il présente excuses à Didon, et celle ci affirme son héroïsme, si mes souvenirs sont bons.
Je crois que concernant son statut de héros, on peut parler de lui en tant que tel, non?

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Oh, mais il y a foisons de catégories de héros... Enée serait un bon héros militaire, et tragique, au sens théâtral du terme, car soumis à son fatum.

Ce qu'il y a, c'est que je ne lui trouve aucun relief. Il sent trop visiblement le personnage de commande. Le cas de Didon est bien plus intéressant, car Virgile était plus libre dans sa description. Elle est donc bien plus nuancée que son falot d'amant.

Si vous lisez le chant IV de l'Enéide (love story entre eux deux), vous le verrez tomber à Carthage comme un cheveu dans la soupe, regarder la ville avec envie (c'est tout ce qui l'intéresse, au fond, bâtir une cité), se laisser choyer par Didon, puis, quand les choses se débloquent, se laisser aimer, se laisser soigner comme un coq en pâte...

Alors arrive Mercure, dépêché par Jupiter, pour le rappeler à l'ordre. Et, pouf ! Il décide de partir. Il prend congé de Didon, pleure un peu, elle beaucoup, et cingle en chantant vers son destin.

Ce type n'a aucune vraie personalité, je vous dis ! A la place de Didon, j'aurais pris Iarbas le Gétule, tiens !

Quand il rencontre Didon dans les enfers, elle a retrouvé son mari Sychée, et elle reste indifférente. Juste retour des choses. De toute façon, il s'en fout, il va épouser Lavinia et, enfin, fonder sa ville.

Un peu obsessionnel, comme mec, non ?

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Je suis d'accord avec vous, il y a différentes catégories de héros.Enée en est un bien qu'il n'en ait pas à mon humble avis la prestance.Dans le genre obsessionnel, remarquez tout de même que tous les héros le sont: Ulysse pour retourner à Itaque,Héraclès pour oublier sa folie en éxécutant ses travaux,Achille dans sa quête de gloire et d'immortalité, Ménélas dans sa vengeance....
Deck

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Juste ! Enée est cependant plus "raide", ce qui est bien normal, vu le contexte. Dans le livre IV, on dirait que Virgile, coincé dans les limites de son personnage (Auguste attendait la lecture !), s'éclate avec la psychologie de Didon.

Bon, soyons honnêtes, je vous avoue que je trouve Polyphème bien plus bête, ainsi que l'insupportable centaure Nessos, d'autant plus que le massacre de sa race entraîne la mort de l'excellent Chiron et de l'hospitalier Pholos...

La Gorgone Méduse ne brille pas par son intelligence non plus, ni l'Hydre de Lerne, dans le genre sympa...

Mais, dans l'ensemble, j'ai l'impression que les dieux peuvent devenir d'une méchanceté crasse une fois atteints dans leur orgueil démesuré. Artémis avec Actéon ou Athéna avec Arachnè sont d'une cruauté aveugle, par exemple.

Oedipe mis à plusieurs reprises en possession de son avenir n'est-il pas d'un manque de lucidité terrible, lui aussi ?

Amicalement,
Charlotte.

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Je vous l'accorde, sur ce point, je suis entièrement d'accord avec vous.
Pour revenir au sujet de l'être mythque préféré, pour moi le meilleur est et restera Odysseus ou Ulysse.
Pour ce qui du plus stupide, je reste également sur mon avis olyphème.
Deck

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Ulysse est un tantinet trop "trickster" pour qu'on le qualifie de héros à mon avis.
- il a tenté de se parjurer au serment entre anciens prétendents d'Hélène.
- il a fait périr fort ingominieusement celui qui avait découvert sa tricherie, en le présentant comme traître.

au fait je me demande si Hermes n'était pas plus approprié comme son protecteur qu'Athéna.
ceci dit il est vrai qu'il est peut-être l'homme le plus proche de nous dans la mythologie grecque.


quand au personage le plus sot, je ne dirait pas Polyphème car il est plutôt un rôle-type d'un brute que quelqu'un doté de son caractère.

j'allait répondre Déjanire mais alor elle aussi, quand elle fait un cadeau empoisonné (le tunique fatal) elle n'est sûrement qu'une pécore-type qu'on retrouve partout dans la fable.

en effet tous les personnages sots sont quasi-logiquement rôles-type car du moment où il est doté d'un caractère original celui-ci gagne un bribe de sympathie du lecteur, ce qui est contraire à sa raison même.

malgré tout je nommerais Eurysthée comme le personnage le plus ridicule. (il a son double à la charnière du 19/20e siècles en Allemagne )


ah j'oubliais mon favori ! c'est Posidon car il retient des caractères préhistoriques, sauvages, chaotiques (ses enfants presque tous monstres) qui chatouille le subconscient en quelque sorte. sinon Heracle, de la même raison. bref parce qu'ils sont differents de nous les modernes.

sinon c'est l'anguille du lac Copaïs que nous avons perdue à jamais.

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à+

C'est celui porte des vêtements en fourure, il attire les mites.......

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Pour ma part, j'aime bien Quetzalcoatl, le Serpent à Plumes aztèque, sorte d'anti-héros civilisateur et bienveillant. Il reviendra un jour par la mer de l'Est pour reprendre possession de son royaume et mettre fin aux sacrifices humains imposés par son cruel jumeau, le terrible Tezcatlipoca, dieu de la Nuit assoifé de sang.

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L'Homme est la mesure de toute chose.

Thor est mon prefere. C'est celui a qui je voue un culte. Dieu du tonnerre, de la naissance, des mariages, de la force ...

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Pas d'images dans les signatures.

Pour revenir à Ulysse...



Désolé de briser le mythe , mais Ulysse n'est pas à l'origine du Cheval de Troie : c'est à Prylis, fils d'Hermès, qu'Athéna à inspirer la brillante idée du cheval de bois...
Fameux stratagème qu'Ulysse s'est empressé de reprendre à son compte...

Pour ma part, je trouve difficile de choisir entre tous ces héros et créatures d'exception (et encore, je pense na pas même connaître le quart d'entre eux).
J'apprécie tant Achille et son fameux caractère de cochon (malgré tout, il est assez attachant, non?) que Hector pour sa triste fin.

Je dois tout de même avouer un léger penchant pour certain, plus que d'autre : le sage Chiron, mentor de nombre de figures mythologiques, l'impétueux Diomède, ou encore le Grand Ajax, qui a son charme dans le genre brute épaisse...

Un rêve brisé......



Nous sommes totalement d'accord la dessus!Les mythologies sont tellement complexes et volumineuses que les connaitre toutes ne serait quà moitié relève d'un exploit Herculéen, pour retourner au sujet.
Je le trouve pas mal non plus ce personnage, fils de Zeus, qui étrangle quand même deux serpents alors qu'il est encore au berceau......

Deck

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Je vais dire Hécube, pour avoir résisté à de nombreuses naissances, et surtout, pour avoir vengé ses enfants en faisant énucléer leurs meurtriers.
Et sa fin tragique, où elle se change en chienne et s'en va se noyer, après avoir été reine, m'inspire énormément. Elle a de plus survécu à toute sa famille, hormis sa bru Andromaque.