Etant des PO, je peux apporter quelques informations sur l’emploi du castillan et catalan dans cette région. La plupart des habitants qui ont des origines purement catalanes, savent plus ou moins cette langue, et une bonne partie de ceux-ci savent aussi le castillan, du moins suffisamment pour soit le comprendre, soit le parler a un niveau basique. Et ceux qui ont des origines castillanes évidement parlent leur langue. Meme la 3 generation la parle, plus ou moins, mais la parlent. Hormis les zones à forte concentration de français d’autres régions, le catalan et le castillan sont des langues assez courantes. L’apport des refugies de la GC espagnole, puis de travailleurs qui pour des raisons de familiarité avec la culture de la région l’ont choisie, a augmenter la présence des deux langues. Par ex, la zone comprise entre Le Boulou, Montesquieu, Villelongue, Saint Jean Pla de Corts, Elne, Thuir, Pollestre, Ceret, Tressere, Saint Genis des Fontaines fourmille de personnes qui sont soit catalanes ou castillanes parlantes courrament.
A la fois, connaissant bien l’autre versant des Pyrénées, la plupart des commerçants de la région frontalière, connaissent le français, et ce depuis les années 50/60. En fait il etait plus facile de se faire comprendre en français en Espagne qu en anglais, bien que cette tendance soit a la baisse depuis quelques années. Le français était au cours de la dictadure la alngue la plus choisie dans l enseigement public. Les interchanges de produits entre les deux versant ont etes constant, soit a travers le commerce legal, soit a travers la contrebande, terrestre ou maritime. Quant a la ligne du chemin de fer a travers les Pyrénées centraux, c’est plutôt la pression des lobbies catalans et basques qui ont mis un frein au projet, avec aussi un fort désintérêt français, le tout aboutit a la situation présente.
Dire que les espagnols puissent avoir des recels envers les actions du passe des troupes napoléoniennes, sans ôter une certaine suspicion, ce ne fut pas un inconvenient et pas seulement des napoléoniennes, il faut aussi se rappeler que les catalans ont une épine depuis la perte du Roussillon, les guerres de 1690, celle contre la convention un siècle plus tard, et contre celles de 1800 et des poussieres… Certes les militaires espagnols craignaient de voir a travers le chemin de fer une armée ennemie pénétrer dans le territoire, mais rien qui ne puisse pas être combattu, en fait les plans de défense envisageaient déjà une possible invasion a travers les routes, donc une de plus ne les effrayaient pas. Des fortins seront construits le long de la frontière et de la voie du train, comme dans le reste de l’Europe, les forts du Coll de Ladrones, Rapitán, Samán, les deux Tours de Fusilería…
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