En écrivant un texte je me suis surpris à écrire "Qu'il connaissât" pour le subjonctif imparfait de connaître. La forme correcte est "Qu'il connût".

Toutefois, un doute m'a saisi, je ne vois guère où j'aurai été pêcher cette construction assez laide du "Connaissât", alors au cas où, est-ce que quelqu'un saurait si cette forme "connaissât" a existé en des époques passés? Par exemples durant les XVI, XVII ou XVIII?

Sur ce, je retourne à mon Bescherelle

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Sic transit gloria mundi

C'est un barbarisme sans le moindre doute.. Vous utilisez la forme de l'imparfait pour construire l'imparfait du subjonctif, mais ça ne se passe pas comme ça.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Peut-être avez-vous été en contact avec des textes d'époque moderne et votre mémoire a pu rester influencée par une tournure dont la ressemblance phonétique à aboutit à votre erreur.

En effet, dans le Furetière, le verbe connaître s'orthographie "connoistre" ou "connoiftre", dont l'imparfait à la 3e personne du singulier est "connoiffoit".

Phonétiquement, nous voici proches de connaissât, non ?

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Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. Shakespeare

Proximité bien relative...
"connoiffoit" (La question des "ss" ressemblant à "ff" est traitée ailleurs) devait se prononcer, probablement [koneswa], [koneswe] puis [konese]...
A l'instar des nouveaux amateurs de bridge, ou d'un sport quelconque, on ne nous demande pas de réinventer les règles existantes (en fait d'orthographe, de conjugaisons, de syntaxe, etc.) que l'on a déjà assez de mal à appliquer!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Votre remarque est frappée au coin du bon sens mais je cherchais juste une explication possible à cette erreur et chercher n'est pas trouver, nous sommes bien d'accord!
(Cette démarche vient du fait que, je rectifie plus vite les erreurs dont j'ai compris la cause, ce qui ne signifie pas que je les rectifie pour autant toutes...)

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Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. Shakespeare

Quelle coïncidence! On vient de m'envoyer une carte postale portant cette citation du général DE GAULLE :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche!".

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

La démagogie, il n'y a pas besoin de la chercher, en revanche !

Et s'il ne s'agissait simplement que d'un banal jeu de mots?

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).