ThierryM a écrit :
[...] cette "francisation" des noms [...]
Toutes les langues déclinaient les noms propres, comme je l'ai montré avec l'exemple de Ludwig XIII en allemand. Ce n'est pas propre à la langue française. D'ailleurs, de nos jours, les noms propres varient encore selon les langues, par exemple l'anglais accepte une marque de pluriel, tel que pour the Kennedys ; les langues slaves déclinent les noms propres selon les cas de la grammaire, sauf exceptions ; le japonais complète la dernière syllabe si elle ne l'est pas et ajoute souvent un suffixe ; etc.
ThierryM a écrit :
Est-ce que la place du français comme langue diplomatique et de culture depuis le dix-septième jusqu'à la fin du dix-neuvième [...].
On va être encore plus hors sujet, mais je ne peux pas m'empêcher de répondre parce que cette fake news se développe de plus en plus. La langue française n'était pas une langue diplomatique et de culture au 17e siècle, contrairement à ce que veulent nous faire croire certaines personnes qui sont soit snobs, soit des fonctionnaires français internationaux, soit des nationalistes. C'était la langue du pays le plus peuplé du monde occidental. La France comptait une vingtaine de millions d'habitants, la Grande Bretagne seulement quatre millions. Donc, il était normal que le français soit la langue la plus parlée, et la plus choisie comme seconde langue vivante par les étrangers. La culture française n'avait pas une place prépondérante au 17e siècle. Elle était notamment loin derrière la culture antique. Pour ce qui est de la diplomatie, d'une part son importance était et reste infime dans la société, et d'autre part, c'est faux puisque toutes les langues étaient utilisées, et c'était même plutôt le latin qui avait la plus grande part, les négociateurs internationaux étant souvent des hommes d'église et des juristes.