Narduccio a écrit :
Bref, quand vous prenez en compte toutes les contraintes que pose Manzoni, le choix ne peut pas aller vers le florentin littéraire du XIXème siècle, car c'est devenue une langue réservée à quelques cercles lettrés, il faut choisir une langue plus proche du peuple, mais qui a aussi une certaine aura sur la scène internationale. La seule langue qui concorde, c'est celle de Petrarca, de Boccace et de Dante.
Ce qui est étonnant avec vous, c’est votre capacité à persister dans l’erreur, sans citer aucune source, ceci d’un ton péremptoire.
Encore une source qui infirme radicalement ce que vous affirmez.
https://www.italie-infos.fr/langue-histoire.htmD’où j’extrais :
La langue au XVIIIème siècle : « En somme, la langue reste fixée pour l’essentiel, comme elle l’avait été au XIVe siècle par les « trois couronnes » puis par Bembo et l’Accademia della Crusca ; mais elle est encore hésitante sur la seule forme correcte, suivant les hésitations mêmes du Vocabulaire de l’Accademia della Crusca (constamment réédité), suivant les influences étrangères ou les adaptations aux dialectes. Seul évolue vraiment le lexique, intégrant les mots indiquant des réalités nouvelles, le nouveau vocabulaire scientifique et professionnel, le vocabulaire juridique, les terminologies botaniques et zoologiques (Linné pour la botanique, Lavoisier pour la chimie). »
Et : « Mais quel serait le modèle de langue unie ? Certains prônent le dialecte, c’est le cas du Milanais Carlo Porta (1775-1821), un des 4 grands écrivains en dialecte, avec le Sicilien Giovanni Meli (1740- 1815), le Vénitien Carlo Goldoni (1707-1793), le sarde Melchiorre Murenu (1803-1854) et le Romain Giuseppe Gioachino Belli (1791-1863). Mais ce qui l’emporta fut l’opinion et le travail d’Alessandro Manzoni, qui proposa de prendre pour modèle le toscan (ou plutôt le florentin) parlé. »
Le florentin
parlé. Et il s’agit évidemment du florentin parlé
en 1830. Pas de la langue de Dante, Pétrarque et Boccace (les « trois couronnes »).