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Bon, d'accord avec vous. Mais, procédons avec méthode. Faites le test avec Pierre Ngendandumwe. Vous n'entendez pas une sorte de court "eune" nasal devant le premier "g" ? Si la réponse est non, je jette l'éponge.
Il est vrai que des tandems de consonnes se sont déclinés avec adjonction d'un son vocalique dans certaines langues (comme "sp" : cf.
spécial en français et
especial en espagnol,
species en anglais et
espèce en français) ou chute d'une consonne (rugby souvent prononcé "rubi" dans le Midi). Parfois, les deux graphies et les deux prononciations coexistent dans la même langue : en français, le signe
"&" se dit indifféremment
perluète ou
esperluète.
D'autres fois encore, la présence d'un N "baladeur" a modifié l'orthographe d'un mot :
En anglais : an ickname (ich/ick = je) > a
nickname (un surnom) ; a napperon (mot français) > an
apron (un tablier) ; an ewt > a
newt (un triton).