Pour ma part, je n'ai jamais entendu cette expression.
C'est plutôt l'expression "s'en moquer comme de l'an Quarante" à laquelle on a donné cette explication.
Mais je vous livre l'explication très intéressante recopiée sur un autre forum il y a quelques mois :
JGL a écrit :
Ces deux mots sont une déformation de l’Alcoran ou de l’Al Coran, le livre saint des musulmans. Celui qui dit « je me soucie du ciron comme de l’an quarante » signifie qu’il n’attache aucune importance au ciron, exactement comme s’il était l’Alcoran, comme on disait jadis en français, ou le Coran, comme on doit dire depuis que les orientalistes ont exigé que soit francisé en « le » l’article arabe « al ». « S’en moquer comme de l’an quarante » n’est pas la seule expression populaire ou familière dans laquelle se trouve employé, déformé ou non, le mot « Alcoran ». Littré relève, à l’entrée « Alcoran », l’expression « je n’y entends pas plus qu’à l’Alcoran », avec la signification « je n’y entends rien », l’Alcoran étant dans les mentalités populaires le comble de l’obscurité.
Pendant des siècles, le peuple français, qui est sage et avisé, a affirmé avec force qu’il se moquait de l’Alcoran et de l’islam, et les élites, qui ne se croyaient pas supérieures au peuple, ont partagé la même indifférence, allant même jusqu’à exprimer une allégresse insolente à l’encontre du livre et des croyances des musulmans. Il suffit de lire les grands écrivains qui pendant des siècles ont tenu sur l’islam, sur Mahomet, sur les musulmans, sur la Turquie, sur les Turcs, etc. des discours que les bien pensants d’aujourd’hui jugeraient « islamophobes » (mot anglais fabriqué en 1980 par un ministre de Khomeiny qui reprochait aux journalistes occidentaux d’écrire des articles hostiles, non pas à l’islam, mais à la politique xénophobe et fasciste de la République islamique d’Iran) et qui leur vaudraient mépris, procès à répétition, lynchage public, ainsi qu’en font l’expérience Houellebecq, Fallaci ou Dantec.
[...]
discuté dans le forum de l'origine de cette expression...
... Et dit que l'explication par l'altération de