Sir Peter a écrit :
Pour moi le terme Germain devait être le mot utilisé par ces hommes en leur propre langue pour se désigner eux mêmes comme individus : Herr -Mann
Pourquoi aller chercher si loin, germen est un mot latin issu du verbe naitre qui peut se traduire par germe ou rejeton.
L'adjectif germanus se traduit par "de mèmes père et mère"
L'expression "les tribus germaines des celtes" s'est simplifié en "les germains"
Concernant la remarque de Skipp :
Citer :
César crée une partition artificielle entre gaulois et germains en prenant les rives du Rhin comme frontière.
Je pense que c'est plutot une frontière entre la Gaule et le reste du monde sauvage. César nous dit également qu'il y a une sorte de graduation subtile entre le gaulois (civilisé, commerçant, amateur de bon vin, parlant grec en bref assimilable) dont le modèle est l'Edueen et le germain (sauvage, vivant dans les forets, refusant le commerce, buvant la cervoise, extrèmement belliqueux) dont l'archétipe est le suève. Les belges sont entre les deux. Et la aussi Cesar nous montre une gradation entre Bellovaques braves mais avec qui on peut discuter et Nerviens extremement teigneux qui préfèrent la mort à l'assimilation et les Atuatuques qui sont la pire engeance qu'il faut rayer du monde des vivants; pour ces dernier César dit pour justifier sa volonté d'épuration ethnique qu'ils descendent des cimbres qui ont jadis défiés Rome.
Dans tout le de bello Gallico, Cesar essaie d'opérer des différences et des gradations subtiles entre germain et gaulois pour définir plutot d'un cotés un espace à conquerir : la gaule, peuplée par des gens un peu brute mais qui partage de nombreux point commun avec les grecs et les romains donc assimilable civilement.
Et de l'autre coté des frontières à sécuriser : la bretagne et la germanie, peuplé de barbares trés combatif que l'on peut donc assimiler militairement. Dés la guerre des gaule César à son contingent de cavalier germains à coté des cavaliers Numides.