Citer :
otalement illusoire de vouloir trouver une langue-mère ou un héritage des langues aux langues africaines ou négro-africaines et ce, pour plusieurs raisons.
Ceci est valable pour toutes les langues dans ce cas et comprenez que d'autres trouvent au contraire l'exercice intéressant et utile.
Citer :
La première, c'est que nous ne savons pas dans quel contexte l'aptitude à parler est apparue chez les Humains.
Je cherche mais ne vois pas ce qui dans ce que vous dites ici crée une inutilité de délimiter la parenté entre langues africaines.
Citer :
elle ne livre aucune certitude car se basant sur des vestiges qui ne sont pas tjrs significatifs.
Par exemple, elle a découvert que certains aspects d'une langue avaient tendance à se modifier selon des lois régulières, que l'on appelle lois d'évolution phonologiques. La connaissance de ces lois permet de tracer la parenté de deux ou plusieurs langues et les regrouper en familles.
Citer :
ous ne savons pas ou, comment ni quand est apparu la faculté de parler.
Ce n'est pas ce qui est en question ici. L'homme moderne -dont nous descendons tous- apparait il y a au moins 160000 ans. Comme vous le remarquez, la linguistique historique pour le moment ne cherche guère à remonter si loin, mais aux premiers instants des langues identifiées ce qui nous ramène au mieux à environ 20000 ans.
Citer :
nous ne savons pas non plus si la capacité de parler est apparue en un seul point ou en plusieurs points avec des degrés d'évolution divers eu égard à l'environnement propice ou pas à celle-ci.
Ca n'a pas d'incidence sur le fait que les langues actuelles ne sont pas apparues "comme ça". On ne cherche pas ici à déterminer qui a parlé le premier, quand et où mais uniquement à déterminer les degrés de parenté entre les langues connues.
Les découvertes en ce sens peuvent permettre d'écarter au fur et à mesure des hypothèses définitivement et de progresser vers une meilleure connaissance de l'histoire des langues, je ne vois toujours pas où est le problème.
Citer :
Ainsi, on ne peut que constater la filiation entre certaines langues qui ont en réalité communiquées en entres elles s'enrichissant les unes au contact des autres.
La filiation n'est pas "la communication et l'échange". On appelle cela les emprunts ou interférences au mieux. La filiation est une relation de parenté génétique c'est à dire soit une langue B descend d'une langue A, soit A et B descendent d'un même ancêtre.
Citer :
n affuble svt le monopole de l'écriture aux sumériens, nous n'en avons aucune certitude ne serait-ce que parce que d'une nous n'avons pas exhumer toutes les traces et de deux, parce que certaines traces n'ont pas subsisté. Il n'est pas du tout dit qu'une écriture (sumérienne, akkadienne, élamite, etc...) dont susbsisterait les traces est une écriture MAJEURE.
Nous sommes d'accord sur ce point précis mais c'est l'objet de la recherche et là où vous voyez un prétexte à abandonner, je vois une motivation à découvrir.
Je suis d'autant plus d'accord que pour prendre une pratique similaire à celle de sumer, il faudrait comparer l'écriture sumérienne à celle de Lemombo (-37000).
Et rien ne nous garantit que là encore il n'y eut pas d'autre système plus ancien, mais et alors?
Citer :
Par ailleurs, pour le peu que je connaisse en linguistique, on pourra tjrs élaborer des famille de langue mais quel en est l'intérêt.
On ne peut pas toujours élaborer des familles de langues justement l'intérêt est justement là, dans le fait que la reconstruction d'un ancêtre commun n'est pas la même chose qu'une classification -à laquelle on peut faire dire n'importe-quoi.
Citer :
Des cultures aux langues différentes qui communiquent n'ont pas forcément conscience de cette appartenance à cette famille afro- asiatique ou chamito-sémitique d'autant plus que le but de la constitution de telle familles de langues tend à vouloir montrer la suprématie des unes sur les autres sans datation précise et avec les limites précitées.
Je ne suis pas sûr du tout de cela. La langue n'est pas qu'un "outil de communication et d'échange". C'est surtout un élément très fortement politisé et le rapport à la langue et surtout à sa langue revêt une dimension psychologique, sociologique et politique. Il n'y a strictement rien de neutre dans la langue, ne serait-ce que par le fait que la langue c'est avant tout ses locuteurs et ses locuteurs, c'est une communauté de parole qui par la langue se positionne inévitablement par rapport à d'autres: politiquement etc...
Au sein de cette communauté, il y a encore des hiérarchies souvent associées elles aussi au parler.
Bref, la langue est tout sauf un outil neutre et donc les locuteurs de langues négro-africaines, indoeuropéennes etc... ont de fait cette conscience et l'expriment en parlant dans ces langues. maintenant, certainement, la famille afro-asiatique est pplus problématique sur le plan de la socio-linguistique mais que voulez-vous... elle a toujours des défenseurs.
Citer :
Enfin, les langues sont à aborder dans une approche dynamique et non pas statique. Les différentes influences civilisationnelles (sumérienne, akkadienne, assyrienne, babylonienne ou encore hellénistique, romaine et egyptienne) changent les caractéristiques des langues qu'il ne FAUT PAS forcément lier aux peuples. Pour exemple, les Perses ont adopté l'Araméen alors qu'ils avaient leur propre langue.
Justement ces influences ne produisent pas les effets d'une filiation ou d'une parenté. Si des mots sont échangés, des structures parfois adoptées (pidginisation ou créolisation), il reste que ces transformations rapprochent de manières très différentes de la parenté génétique.
Citer :
« Dent »
Je ne vois pas la relation de parenté entre tst et sinn ou sing etc... Il faut précisément expliquer les différences/ressemblances structurelles entre les termes que l'on compare et vérifier la régularité de ces variations/constances sur des séries lexicales.
Le reste de votre liste montre le même problème.
Citer :
“Noir”
idem
Citer :
“Sang”
idem
Citer :
« Bouche »
idem
Citer :
« Mouton »
Ce genre de termes est à éviter ou à prendre avec précaution: les emprunts peuvent se faire pour les noms d'animaux, de lieus, bref, de tout ce qui peut s'échanger etc...
Citer :
« Nom »
pas de correspondance.
Citer :
l me semble que les autres continents sont très largement éludés dans vos explications et ils ont également leur importance.
Le but de l'établissement d'une parenté n'est pas de mêler le plus de monde possible mais de ne retenir que les liens de parenté avérés. La socio-linguistique pourrait s'intéresser à ce genre d'échanges mais pas la linguistique hitorique et comparative.