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 Sujet du message : Ecritures anciennes africaines
Message Publié : 16 Déc 2005 6:39 
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Salluste
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L'Afrique est considérée à tort comme un continent sans écriture. En fait, les Africains ont inventé plusieurs systèmes d'écritures, outre le Medju Ntr et le Méroïtique. J'en proposerai quelques exemples, ou des liens permettant d'en connaître.

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http://www.library.cornell.edu/africana/Writing_Systems

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Message Publié : 16 Déc 2005 6:46 
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http://classes.bnf.fr/dossiecr/in-afriq.htm
Citer :
Dans le continent africain, riche en systèmes de signes, l’écriture participe de toute représentation visuelle.

Si l'Afrique foisonne de langues - de 700 à 1 500 selon les critères généraux de distinction entre langue et dialecte - elle est riche aussi en alphabets et en systèmes de signes variés. Ces alphabets d'origine récente, ont la particularité d'être nés de l'imagination d'hommes (d'un roi parfois) dont on connaît le nom. Ils ont été très peu utilisés pour la publication.

Parmi les moyens de communication couramment utilisés, il existe de nombreux codes symboliques picturaux et graphiques. Notre civilisation, qui n'a jamais eu d'autre expérience de l'écriture que l'alphabet, a pu sous estimer l'importance des signes graphiques dans la communication. Certes, on ne parle pas d'alphabet, de ponctuation ni d'ortographe, mais d'une grammaire visuelle qui organise ces signes. Le regard en reconnaît l'ordre, et c'est en inventant la lecture, pour comprendre les messages gravés, que chacun à sa manière s'engage sur la trace de l'écriture. Le signe graphique africain représente le plus souvent, un message complet et non une forme phonétique isolée.

Idéographiques, pictographiques ou abstraits, ces signes nourrissent la tradition graphique et assurent la communication. Ils sont aussi la source première d'inspiration pour les inventeurs d'écritures modernes, syllabaires et alphabets, depuis le XIXe siècle.


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Message Publié : 16 Déc 2005 6:58 
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http://www.ie-inc.com/vkarmo/kylayout.htm

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Message Publié : 16 Déc 2005 7:01 
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Salluste
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Voici un texte original écrit en Bassa, l'écriture dont le clavier est ci-dessus : http://www.ie-inc.com/vkarmo/orgbassa.htm

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Message Publié : 16 Déc 2005 7:07 
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Grégoire de Tours
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Ce topic a plus sa place dans le thème "Langues anciennes et épigraphie".

L'utilisation de l'écriture est attestée dans des pays traversées par le Nil comme l'Egypte et le Soudan.

Il me semble d'ailleurs que l'un des spécialistes du méroïtique est un Français. Quant à l'égytien ancien ...

Mais il ne faut pas en faire une généralité. En Afrique de l'ouest, l'écriture n'avait quasiment pas de place. Il y avait des traditions orales.

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Message Publié : 17 Déc 2005 5:32 
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Salluste
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Duduche19 a écrit :
Ce topic a plus sa place dans le thème "Langues anciennes et épigraphie".

Les langues africaines en question sont bien contemporaines. Quant à l'épigraphie, elle étudie les inscriptions anciennes, en vue notamment de les déchiffrer. Or je n'envisageais rien de tel, conscient que probablement personne ici ne sait, ni lire, ni écrire le Bassa (ou le Nsibidi, ou le Vai, ou le Kiduma, ou le Bambara, etc.), pour en déchiffrer quelque inscription.

Je voulais plutôt faire observer qu'il existe des systèmes d'écriture endogènes en Afrique Noire (en donnant des exemples documentés) ; contrairement à une idée fausse, si répandue, qui en fait un pays de l'oraliture exclusivement.

Puis, j'aurais proposé de discuter des raisons pour lesquelles tant de systèmes scripturaires négro-africains se sont étiolés, atrophiés ; au point qu'aujourd'hui ils sont en voie (inexorable?) de disparition totale.

Mais, je vois que vous avez été exaucé, en espérant vivement que cela vous incite davantage à contribuer de façon positive (et non "obstructive") à ce topic...

Duduche19 a écrit :
Mais il ne faut pas en faire une généralité. En Afrique de l'ouest, l'écriture n'avait quasiment pas de place. Il y avait des traditions orales.

Dans le premier lien que j'ai donné, vous trouverez une carte de l'Afrique sudivisée en cinq régions (Sud, Ouest, Nord, Est, Centre), dont chacune comporte des systèmes scripturaires autochtones.

Dans l'extrait du lien BNF, vous avez quatre systèmes scripturaires ouest-africains : Vai, Bambara, Mende, Dogon. Par conséquent, on peut affirmer que l'écriture est/était un phénomène "généralisé" en Afrique, notamment en sa partie occidentale. La question qui se pose alors consiste en la datation de ces phénomènes : sont-ils plus anciens (comme je le pense...) que ce qui est généralement admis ?

Un ivoirien, Tapé Brouly Bouabré, a inventé un système d'écriture il a y quelques décennies dans les conditions suivantes (succintement) :
Il assista à une conférence donnée par Cheikh Anta Diop dans les années 1970 au Sénégal (je pense que c'était à la suite du Colloque du Caire de 1974, sauf erreur), où le sujet de l'écriture africaine avait été abordé.

Très stimulé par ce qu'il avait retiré de cette conférence, il entreprit de considérer plus attentivement des objets inscrits répandus dans un endroit de son village natal, avec lesquels il jouait étant enfant. Il y retourna en recueillir, et essaya pendant des années de les comprendre, d'en déchiffrer le "mystère". Il se rendit compte alors que cela pouvait être des reliques d'un alphabet endogène, d'un système de signes déterminé.

Ses recherches le conduisirent à inventer une écriture à partir de ces fossiles inscrits. Et il s'agit bien d'une invention, puisqu'il n'est pas prouvé que le nouvel appareil de signifation créée par Bouabré correspond rigoureusement à celui (disparu, disparate?) dont l'auteur s'est inspiré. Ainsi le système de Bouabré est certes récent, mais il repose sur le retraitement d'ostraca dont il reste à dater l'ancienneté...
[Nota : cette question a bien pu avoir été reglée depuis, car il y a fort longtemps que je m'y suis intéresé...]

Par ailleurs, on connait également le cas de Simon Kibangui, au Kongo, dont l'invention semble ne pas avoir été ex-nihilo. En tout cas, des traces d'écriture autochtone sont attestées au Kongo au moins depuis le XVIème siècle...

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Message Publié : 17 Déc 2005 9:25 
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Grégoire de Tours
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Décidément, j'ai de plus en plus de mal à vous suivre.

Vous parlez de langues africaines contemporaines.
Vous parlez d'écritures inventées il y a quelques décennies.

Cela n'a rien à voir avec le titre du topic "les écritures anciennes africaines".

Je ne conteste pas qu'il y ait pu y avoir des formes d'écriture en Afrique de l'ouest. Mais elle ont toujours été marginalisées. On utilisait plus la mémoire et même qu'un métier avait été créé à cette intention : le griot.

De plus dans le Kongo du XVI siècle, c'est le Portugais qui était utilisé. Si une autre écriture était utilisée, elle a été supplantée par le portugais.

PS : c'est moi qui est demandé aux modérateurs de changer la place de ce topic et de changer le titre de ce topic. Mais à voir la tournure que cela prend je vous propose un nouveau titre à votre topic : "les nouvelles écritures africaines".

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Message Publié : 17 Déc 2005 10:34 
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Duduche19 a écrit :
Décidément, j'ai de plus en plus de mal à vous suivre.

En fait, vous ne me suivez pas, vous me dévancez.
Vous trouvez même le moyen de déterminer à ma place la problématique d'un sujet que j'ai initié, et de le faire changer de rubrique sur la seule foi de ce que vous croyez en avoir compris. Je ne peux donc être tenu pour responsable d'un éventuel imbroglio...

Il existe des langues négro-africaines contemporaines qui sont graphiées dans des systèmes scripturaires endogènes. Je ne me pose pas la question de savoir s'il existe des systèmes d'écriture africains, puisque je le sais avec certitude.

Mais comme l'idée du contraire est si répandue, j'ai ouvert ce topic en commençant par rapporter des éléments probant de ce que le phénomène scripturaire n'est pas étranger à l'Afrique. Avant de poser la question que je visais au fond, qui consiste à savoir si ce phénomène est aussi récent qu'on le croit généralement ; ou bien s'il est plutôt ancien, voire antérieur au XVIème siècle, comme j'en ai l'intuition.

En tout état de cause, l'on constate une atrophie du phénomène scripturaire africain, plutôt supplanté partout par l'oraliture : d'où ma seconde question, qui consiste à savoir à quoi cela est-il dû ; sachant qu'ailleurs dans le monde où l'écriture est anciennement attestée, son usage s'est développé, même au détriment de l'oraliture. Qu'est-ce qui explique donc le cas, apparemment, spécifique de l'Afrique ?

En somme ma problématique est (était?) de l'ordre de l'histoire de l'écriture en Afrique, des conditions socio-politiques d'évolution de ce phénomène sur le continent africain. Ce qui assurément ne relève pas des "langues anciennes et épigraphie"...

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Message Publié : 17 Déc 2005 13:25 
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OGOTEMMELI a écrit :


En tout état de cause, l'on constate une atrophie du phénomène scripturaire africain, plutôt supplanté partout par l'oraliture : d'où ma seconde question, qui consiste à savoir à quoi cela est-il dû ; sachant qu'ailleurs dans le monde où l'écriture est anciennement attestée, son usage s'est développé, même au détriment de l'oraliture. Qu'est-ce qui explique donc le cas, apparemment, spécifique de l'Afrique ?



Peut-être que les griots ont joué un rôle dans cette atrophie d'un phénomène scripturaire africain.
Peut-être que les Africains noires n'ont jamais cru à l'écriture ?

Malheureusement nous ne le serons peut-être jamais, à moins qu'il n'y ai quelques sources orales qui pourraient nous éclairer, mais je reste perplexe.

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Message Publié : 23 Déc 2005 7:52 
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Duduche19 a écrit :
Peut-être que les griots ont joué un rôle dans cette atrophie d'un phénomène scripturaire africain.
Peut-être que les Africains noires n'ont jamais cru à l'écriture ?
Malheureusement nous ne le serons peut-être jamais, à moins qu'il n'y ai quelques sources orales qui pourraient nous éclairer, mais je reste perplexe.

He bien ça, Duduche19, ça s'appelle de la paresse intellectuelle : le fait de considérer a priori insoluble un problème, avant même d'avoir pris la peine de le poser correctement. Désolé de vous le signaler, en espérant ne pas trop vous offenser.

En tout cas, je reviendrai avec des éléments de réflexion qui me paraissent beaucoup plus heuristiques ; quoique probablement sujets à polémiques...

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Message Publié : 23 Déc 2005 9:45 
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OGOTEMMELI a écrit :
He bien ça, Duduche19, ça s'appelle de la paresse intellectuelle

Si je n'ai rien je ne vais pas l'inventer.

OGOTEMMELI a écrit :
En tout cas, je reviendrai avec des éléments de réflexion qui me paraissent beaucoup plus heuristiques ; quoique probablement sujets à polémiques...

Parfait, j'ai soif de connaissance.

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Message Publié : 08 Jan 2006 13:00 
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Citer :
[...] il existe des signes d'écritures sécrètes [Bambara] que les les prêtes, les chefs de famille ou les forgerons tracent sur les sanctuaires, sur les les masques, sur le mobilier, les vêtements, les murs des cases ou le sable. Pour les Bambara les choses existent par les signes, ces signes sont venus se plaquer sur les choses et les ont appelées à leur conscience et à la conscience de l'homme.

Du noyeau central de la création sont sorties quatre catégories de signes : deux cent soixante six sont devenus les têtes de liste d'une infinité d'autres signes qui englobent toute création. [...]

Les Bambara comme d'ailleurs les Dogons, représentent le mouvement des astres graphiquement aussi bien que mathématiquement, en particulier la révolution du soleil autour de la terre, centre du cosmos. Ces mouvements sont mesurés par un grenier cylindrique qu'ils utilisent comme gnomon (wati dyati dyiginye) ; c'est un bâtiment rond en seko, pourvu d'une toiture conique confrectionnée suivant des mesures précises. Il repose sur un petit tertre damé de forme carrée qui a été au préalable soigneusement mesuré et orienté. Dans chaque angle du carré on enfouit 22 pierres et 22 au centre. Sur ces rangées on pose des poutrelles de bois. Chaque élément et chaque mesure a une signification symbolique. Le grenier gnomon, sert à déterminer la date des solstices et des equinoxes par la surveillance de l'ombre projetée du grenier sur le sol.

[...] Enfin une autre série de 16 signes est habituellement utilisée en géomancie. Il est intéressant de noter que ces signes étaient utilisés d'une manière pratique pour la correspondance. Les chefs bambara se servaient des combinaisons multiples qu'ils tiraient de ces signes pour s'envoyer des messages.


Viviana PAQUES, "Les Bambara", éd. L'Harmattan, 2005, Pp 16-18

Donc, les "élites" bambara graphiaient leur langue avec des signes autochtones, notamment à des fins lithurgiques et cosmogoniques. Ils avaient également élaboré des connaissances et techniques en matière d'astronomie, singulièrement en vue de gérer les saisons d'activités agricoles et rituelles. Les "chefs" s'échangeaient des messages au moyen de ces signes.
Notons qu'en Europe, par exemple, l'écriture est restée pendant très longtemps l'apanage exclusif d'une minorité d' "élites", notamment ecclésiastiques des Abbayes (Cluny-La-Sorbonne...). Par conséquent, il est fort possible que l'élimination d'une telle minorité de lettrés entraîne progressivement, voire rapidement, une entropie des phénomènes et pratiques scripturaires. Or, une telle occurrence est attestée en Afrique : dans quatre siècles de déportation de noirs, suivis immédiatement de cent ans d'occupation militaire particulièrment meurtrière...

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Message Publié : 08 Jan 2006 20:56 
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OGOTEMMELI a écrit :

Notons qu'en Europe, par exemple, l'écriture est restée pendant très longtemps l'apanage exclusif d'une minorité d' "élites", notamment ecclésiastiques des Abbayes (Cluny-La-Sorbonne...).

C'est un raccourci bien rapide. Les ecclesiastiques n'étaient pas les seuls à écrire.

OGOTEMMELI a écrit :

Par conséquent, il est fort possible que l'élimination d'une telle minorité de lettrés entraîne progressivement, voire rapidement, une entropie des phénomènes et pratiques scripturaires. Or, une telle occurrence est attestée en Afrique : dans quatre siècles de déportation de Noirs,

Je vous rappelle que le royaume Bambara de Ségou (royaume situé dans l'hinterland et non sur les côtes) a été un royaume parmi les plus grands pourvoyeurs en esclaves.
.

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Message Publié : 09 Jan 2006 9:48 
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Jules Michelet
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Message Publié : 11 Jan 2006 8:16 
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Duduche19 a écrit :
Je vous rappelle que le royaume Bambara de Ségou (royaume situé dans l'hinterland et non sur les côtes) a été un royaume parmi les plus grands pourvoyeurs en esclaves.

Pourriez-vous indiquer les références à l'appui de cette affirmation.
Je n'ai rien compris de tel à la lecture, entre autres, de ceci :
- HGA, Tome V, "L'Afrique du XVIème au XVIIIème siècle". Le chapitre 12 de ce document traite des "Royaumes Bambara de Ségou et du Kaarta, du XVIème au XIXème siècle".

- Maryse CONDE, "SEGOU" : vol.I "Les murailles de terre", vol.II "La terre en miettes". Une génialissime fresque historique romancée de la biographie d'une famille ségovienne du XVIIIème siècle, victime notamment de la Traite négrière...
Maryse Condé est l'une des toutes meilleures écrivaines d'expression française, Antillaise ayant vécu en Afrique noire et enseigné dans les universités étasuniennes.

Vous m'avez reproché ailleurs de trop copier-coller. Je pense que cette accusation relève de la mauvaise foi. Mais surtout je trouve dommage que vous oubliez souvent de citer vos sources lorsque vous tenez des propos tels que ceux quotés ci-dessus. Doit-on en comprendre que les Bambara de Ségou (remarquez qu'il y en avait à Kaarta, Djenné, Kong, etc., jusqu'au Macina...) se sont vendus eux-mêmes, ce qui aurait (pu?) occasionné l'atrophie de leur cilture scripturaire? :roll:

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