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Message Publié : 14 Avr 2007 19:03 
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Fustel de Coulanges
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
Hum... Comment présenter ce sujet?
J'ai travaillé, et vais poursuivre mon travail (passionnant au demeurant :D ) sur la réunion de la Lorraine à la France. Il s'agit d'un cas particulier et assez rare, que je prendrai le temps de détailler un peu plus dès que possible (sans non plus me perdre dans des détails).

Mais je n'ai aucune lumière sur l'intégration des autres provinces/nations au sein de la France. A part quelques vagues notions sur Paoli en Corse, je me sens assez ignorant.

J'aimerai avoir votre éclairage sur la façon dont on été intégrés d'autres provinces (si possible autrefois importantes et structurées fortement, qui formaient un véritable pays, différents, pas les villes alsaciennes ou les Trois-Evêchés). Par exemple: Bourgogne, Bretagne, Savoie, Corse... j'en passe sans doute.
Ces annexions/intégrations se sont-elles bien passées? En vertu de quoi ont-elles été réalisées? Des oppositions fortes se sont-elles manifestées?

Je remercie par avance toute personne qui pourra m'éclairer ne serait-ce qu'un tout petit peu.

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Message Publié : 28 Avr 2007 23:20 
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Grégoire de Tours
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Si j'ai bonne mémoire Louis XIV a annexé plusieurs régions et villes sous la forme des prés carrés (j'espère ne pas me tromper de terme) : tout ce qui a été français à une époque le redevient obligatoirement.
D'autres régions sont devenues françaises par le biais d'alliances matrimoniales (dauphiné)
La Savoie est annexée une première fois au moment de la Révolution. Puis définitivement en 1860 : les clauses de cette annexion doivent être rendu publique vers 1930

Les Trois-Evéches sont devenus français avec le traité de Wesphalie mais ils gardent leurs privilèges

Après cela dépend un peu de la période qui vous intéresse car ceci n'est qu'une petit piste

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Message Publié : 28 Avr 2007 23:30 
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Grégoire de Tours
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Je suis en train de penser aussi que vous pourriez éplucher les mémoires des sociétés savantes : il devrait y avoir quelques renseignements sur la Lorraine. Donc attaquez la BU ou Gallica qui a numérisé non seulement ceux de la Lorraine mais aussi celles d'autres régions : Les articles sont anciens certes mais ce sont d'excellentes pistes

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Message Publié : 10 Mai 2007 19:30 
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Thucydide
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J'ai fait un dossier sur l'intégration des provinces occitanes l'an dernier.

Cela s'est réalisé en sept siècles environ du XIe au XIXe siècle et presque jusqu'en 1960!

Rapide résumé de mémoire :

-L'Auvergne, le Limousin par conquête et manoeuvres politiques.

-Le Poitou : par colonisation : la région de Poitiers en déficit démographique (guerre, peste de 1348 ?) a attiré de nombreux migrants de langue d'oil. La langue "traditionnelle" d'aujourd'hui est incontestablement d'oil alors qu'elle était d'oc au haut moyen-âge.

-le Languedoc annexé par la guerre (Croisade des Albiegois) et des manoeuvres matrimoniales (mariage forcé de Jeanne de Toulouse à Alphonse Poitiers, fils du roi) et politiques (pour la ville de Montpellier donné par le roi d'Aragon). Vive résistance au début. Un sentiment national pan-occitan est né chez les élites (voir les textes de Pierre Cardenal le troubadour "que de Provence à la Gascogne, on prenne pour roi le plus valeureux (...) le comte de Toulouse".
Révoltes régulières tout au long de l'Ancien régime.

-La Provence acquise par mariage vers 1480. Des mouvements automistes tels que la Commune de Marseille. Ou anti-français : la "trahison" de Toulon en faveur des Anglais au XVIIIe...

-Nice en 1860 de façon illégale mais voulue par les élites.

-La Gascogne par conquête sur les Anglais. La Gascogne était divisée entre pro-anglais et pro-français. Les pro-français furent de plus en plus nombreux le long de la guerre de Cent Ans.

-Vers 1960 Charles de Gaulle a demandé à l'Italie de lui céder les vallées occitanes sur le critère que leur langue historique était le provençal!

Tout cela n'est pas très précis mais ce sont quelques points que je connais bien et que je pourrais éclaircir si besoin est!

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"Le monde entier, de la mer de Bayonne jusqu'à Valence."

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Message Publié : 11 Mai 2007 13:46 
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Fustel de Coulanges
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
Merci pour ces renseignements très intéressants! :wink: Avez-vous plus de précisions sur l'histoire du général de Gaulle avec l'Italie?


Sinon, sur le mouvement félibrige, peut-on le rapprocher des mouvements lotharingistes ou bretonnants du XIXe, très nostalgiques, mais pas indépendantistes?

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Message Publié : 11 Mai 2007 16:32 
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Thucydide
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Exactement le Félibrige a beau exalter la langue "provençale" dans l'acception médiévale de la Provence (=l'Occitanie), il est très nationaliste français. D'où, pour certains félibres, une collusion avec le régime de Vichy.

Je n'ai vu qu'un reportage télévisé relatant la demande de De Gaulle. C'était à l'occasion de l'anniversaire (pas sûr pour l'occasion) de la restitution de deux communes à la France par l'Italie.

- 1947 (10 février, traité de Paris) : la haute vallée de la Roya (soit les communes de Tende et de La Brigue), les hameaux de Libre, de Piène-Basse et de Piène-Haute (commune de Breil sur Roya), le hameau de Molières (commune de Valdeblore), et les hautes vallées de la Vésubie et de la Tinée sont rattachées à la France (les limites de 6 communes sont ainsi modifiées)
- 1947 (16 septembre) : un référendum confirme le rattachement de Tende et La Brigue (oui 87%), qui prend effet le 17 septembre

Peut-être De Gaulle a fait la demande en 1947 et non dans les années 1960... Ma mémoire défaille. Mais c'est un sujet très intéressant. Un sorte de panfrancisme chez De Gaulle?

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Message Publié : 11 Mai 2007 21:40 
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Thucydide
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Si je peux donner mon avis sur la Corse... :wink:

On est en présence en Corse d’une intégration précédée d’une annexion par conquête militaire. Cette intégration a provoqué un mouvement de résistance assez appuyé vis-à-vis de la nouvelle puissance et a été particulièrement difficile pour diverses raisons

Evénementielle et politique tout d’abord, puisque les quarante années qui précède l’arrivée des Français et la conquête militaire (1768-1769) voient l’émergence chez une majeure partie de la population Corse d’un sentiment de prise de conscience d’une identité nationale prenant racine dans le vaste mouvement de contestation du pouvoir génois en place qui début à la fin de l’année 1729, ce que l’on appelle aujourd’hui « la » ou « les révolution(s) corse(s) » du XVIIIe siècle. Ce mouvement de volonté d’indépendance nationale, que n’a jamais connu la Corse auparavant et qui s’affirme durant une vingtaine d’années se concrétise par la prise de pouvoir de Pascal Paoli (il est proclamé « Général en chef de la Nation corse » en juillet 1755), et l’affirmation par celui de la souveraineté nationale dans sa fameuse constitution de novembre 1755, qui déclare en préambule que « le peuple de Corse [est] légitimement maître de lui-même ». C’est d’ailleurs dans cet esprit que s’effectue le généralat de Pascal Paoli, puisqu’il tente de rompre définitivement avec la République de Gênes en donnant une dimension étatique à l’île dans son organisation administrative, économique, militaire ou encore culturelle. Si bien qu’à la veille de la conquête française, Gênes ne dispose plus que de quelques présides comme Bastia ou Calvi, et n’a plus aucune influence sur les évènements qui se déroulent dans ce que l'historien Antoine-Marie Graziani appelle « le laboratoire des Lumières ».

C’est dans cette optique que l’on ressent en Corse l’arrivée des Français, chargée de rétablir l’ordre pour le compte des Génois par le traité de Versailles du 15 mai 1768 (qui n’est en fait qu’un acte de vente déguisée) qui va motiver l’opposition très importante des Corses vis-à-vis de la puissance française, d’autant plus, et ce que dénoncera par ailleurs Pascal Paoli ou encore Voltaire dans son Précis du siècle de Louis XVIl reste à savoir si les hommes ont le droit de vendre d’autres hommes, mais c’est une question que l’on examinera jamais dans aucun traité. »), que les Corses n’ont été à aucun moment consulté sur leur devenir. On considère en quelque sorte l’arrivée des Français comme une ingérence dans les affaires qui ne concernent que la Corse, et éventuellement la République de Gênes.

L’annexion de la Corse est entreprise en août 1768 par une conquête militaire qui s’achève par la défaite des troupes paolistes en mai 1769. En plus du choc des cultures et des modes d’administration et de vies entre les deux entités, l’intégration de ce nouveau territoire du royaume de France, érigé en Pays d’Etats est un peu à l’image de ce qu’est la conquête militaire puisque la monarchie est confronté à une situation d’opposition et de résistance massive qui se traduit par un état de guérilla permanent durant les premières années de « pacification ». De 1770 à 1786, c’est le comte de Marbeuf, gouverneur de la Corse qui met en œuvre les moyens de cette politique qui va se traduire principalement par la traque des anciens partisans de Pascal Paoli, la multiplication des condamnations à mort ou des exils vis-à-vis des réticents à la nouvelle puissance. Les méthodes employées sont particulièrement violentes, elles se font sans discernement, ce qui a pour effet donne aux mouvements résistants pro-paolistes des raisons de soutenir la rébellion. C’est un cercle vicieux en quelque sorte qui s’établit dès la fin de la conquête de 1768-1769 jusqu’à la pause qui va intervenir avec la Révolution.

Malgré la Révolution et le fait que la Corse soit désormais intégrée officiellement au territoire français, le rappel de Pascal Paoli en Corse par la Constituante n’a pas l’effet escompté puisqu’une nouvelle scission intervient par la proclamation d’un éphémère Royaume anglo-corse de 1794 à 1796. Les troupes napoléoniennes sont néanmoins de retour dans l’île alors qu’éclatent toujours des révoltes anti-françaises soulevées par des partisans de Pascal Paoli, dont la plus importante est celle dite de la Crucetta en 1798, la dernière révolte majeure que connaît la Corse contre le pouvoir français.

Pour résumer rapidement, la conquête et l’intégration de la Corse à la France a été longue et particulièrement difficile, on en voit encore les stigmates aujourd’hui.

En espérant avoir été le plus clair, le plus juste et le moins ennuyeux possible sur ces évènements particulièrement complexes et qui suscitent encore aujourd'hui l'exaltation des passions… :wink:


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Message Publié : 11 Mai 2007 23:05 
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Fustel de Coulanges
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
:o Merci beaucoup! Ces questions m'intérssent beaucoup et la personnalité de Paoli également.

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Message Publié : 11 Mai 2007 23:11 
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Fustel de Coulanges
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
Une question me vient à l'esprit: la constitution dont vous parlez est-elle rédigée en corse ou en français? La dimension linguistique entre-t-elle, selon vous, en jeu dans cet "indépendantisme"aussi marqué?

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Message Publié : 12 Mai 2007 8:37 
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Grégoire de Tours
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L'artichjoccu a écrit :
1794 à 1796. Les troupes napoléoniennes sont néanmoins de retour dans l’île alors qu’éclatent toujours des révoltes anti-françaises soulevées par des partisans de Pascal Paoli, dont la plus importante est celle dite de la Crucetta en 1798, la dernière révolte majeure que connaît la Corse contre le pouvoir français.



Une question sur Napoléon le corse: comemnt se fait-il qu'il n'a jamais pris position en faveur de sa patrie d'origine ? Quelles furent ses relations avec la Corse ? Quelle langue parlait-il quand il est arrivé sur le continent ? N'a t-il pas favorisé l'arrivée d'une émigration corse sur Paris ?


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Message Publié : 12 Mai 2007 8:38 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 06 Oct 2006 22:46
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Tolzan a écrit :

-Nice en 1860 de façon illégale mais voulue par les élites.



Et la Savoie à la même époque: en échange du soutien de la France à Cavour dans le cadre de l'unification italienne.


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Message Publié : 12 Mai 2007 12:11 
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Thucydide
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Alfred Teckel a écrit :
Une question me vient à l'esprit: la constitution dont vous parlez est-elle rédigée en corse ou en français? La dimension linguistique entre-t-elle, selon vous, en jeu dans cet "indépendantisme"aussi marqué?


A aucun moment à mon sens. La Corse, depuis les origines jusqu’à l’intégration française, appartient à l’aire culturelle italienne, le texte est rédigé en italien, comme tous les autres documents officiels de l’époque émanant des institutions corses et génoises, à défaut de l’utilisation du corse qui est la langue parlé, et non écrite, du moins pas avant le début du XXe siècle.

Citer :
Une question sur Napoléon le corse: comemnt se fait-il qu'il n'a jamais pris position en faveur de sa patrie d'origine ? Quelles furent ses relations avec la Corse ? Quelle langue parlait-il quand il est arrivé sur le continent ? N'a t-il pas favorisé l'arrivée d'une émigration corse sur Paris ?


Les spécialistes de Napoléon pourront certainement en dire plus que je ne vais en dire, mais je me risque à donner quelques éléments de réponse. Concernant votre première question, il a pris à plusieurs reprises position concernant la situation de la Corse. Mais cette position a été évolutive. Cette citation dont l’auteur m’échappe et qui décrit Napoléon comme « Corse de nation et de caractère » résume assez bien les premiers sentiments qu’il manifeste, plutôt nationalistes, avec un profond attachement pour Pascal Paoli et pour son œuvre, dont il fait l’éloge dans sa lettre au général en exil datée du 12 juin 1789 où il condamne par ailleurs de manière assez violente l'entreprise française d’annexion de la Corse. Il a l’occasion à plusieurs reprises de s’en prendre ouvertement à cette œuvre de conquête, et en particulier à certains généraux paolistes comme Matthieu Buttafoco, rangé finalement du coté français. Mais comme je vous le disais, sa position a été évolutive, il se détache de la Corse à mesure qu’il est appelé vers d’autres responsabilités dans l’armée, et rompt finalement avec Pascal Paoli pour diverses raisons. La politique qu’il appliquera en tant que Premier Consul vis-à-vis de la Corse sera principalement une politique de « francisation », en constraste avec les sentiments d'exaltation de son identité corse dont je vous ai parlé plus haut, d’intégration franche de la Corse dans l’Empire français, par la prise de mesures particulièrement fermes qui va laisser un souvenir amer dans l’île pour quelques générations.

Concernant vos deux dernières questions, il parlait le Corse et l’italien à son arrivée sur le continent, mais très peu le français, quelques mots tout au plus. Savoir s’il a favorisé une émigration corse sur Paris, difficile de répondre. Nombreux sont les généraux Corses appelés à prendre fonction sous l’Empire, et l'on sait par ailleurs qu’il applique sous l'Empire une politique d’instruction qui vise à favoriser l’exil des jeunes Corses vers des maisons d’éducations à Paris. De là à savoir si cela à favoriser une « émigration corse », c’est possible, mais pas certain.


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Message Publié : 13 Mai 2007 8:40 
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Localisation : Lorraine
Relisant à la suite de ce sujet le dossier que L'Histoire (n° 244, juin 2000) a consacré à la Corse, j'y apprends que des républicains, dont Clémenceau, ont envisagé après 1870 de la donner purement et simplement à l'Italie ! Ils y voyaient un nid de fidèles du Second Empire (4 députés bonapartistes sur 5 à l'Assemblée Nationale, qui se prononcèrent contre la déchéance de l'Empereur)

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Message Publié : 03 Juil 2007 14:01 
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Salluste
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Inscription : 23 Juin 2007 13:21
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Localisation : Lille ... bureau au fond à droite
"Histoire de France des régions" d' Emmanuel Le Roy Ladurie, au seuil (me rappéle plus l'année) donne pas mal d'infos sur le sujet

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"Celui qui est prét à saccrifier un peu de liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre"


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