Bonjour, sauriez-vous où je pourrais trouver des informations (même très synthétiques) autour des thèmes comme jeunesse et contestation, jeunesse et politique ... au XIXe et surtout au XXe siècle (en dehors de mai 68) ?
Je pense par exemple au rôle des étudiants dans les révolutions de 1830 et 1848, aux organisations de jeunesse, aux ligues des années 1930 ... Merci beaucoup !

C'est encore moi, juste pour m'excuser, je ne suis pas sûre d'avoir posté ce sujet dans le bon forum, mais comme il transcende le découpage périodique des forums je ne savais pas trop où le placer...

non, il est bien là où il est. Mais que dire ? Les jeunes autrefois n'étaient pas une catégorie à part, une strate sociale différente des autres. Après le certif, ils entraient dans la vie pleinement active, soit aux champs, soit en apprentissage. Ceux qui passaient le bac étaient rares .

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Giovanni Levi, Jean-Claude Schmitt (dir.), Histoire des jeunes en Occident, Seuil 1996, 2 tomes. Vous en avez un résumé ici:
http://clio.revues.org/document457.html
Un centre de recherches spécialisé sur le sujet à Paris1:
http://crhxix.univ-paris1.fr/spip.php?article46
Regardez également les travaux de Jean-Claude Farcy, il a beaucoup écrit sur la jeunesse au XIXème.

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"Si, dans la pratique démocratique anglaise, l’opposition, selon un mot admirable, remplit un service public, dans les États totalitaires, l’opposition devient crime ", Raymond ARON.

Si vous lisez l'allemand, il y a le fantastique mouvement allemand des corporations d'étudiants, libéral-conservateur, né après la "Guerre de libération" contre Napoléon et qui va jusqu'au manifeste de la Paulskirche de Francfort en 1848.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Me vient à l'esprit l'ouvrage référence d'Eugen Weber, L'Action française, dans lequel il consacre plusieurs chapitres à l'influence du mouvement sur la jeunesse française de l'entre-deux-guerres, notamment sur les étudiants parisiens au travers de l'organisation des Camelots du Roi qui prennent une part active et importante durant toute la période dans la contestation et l'antiparlementarisme. Une excellente synthèse à mon sens.

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« Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. »
Candide, Voltaire, 1759.

Pour diversifier l'espace géographique et passer en Amérique du Nord, je vous recommande les travaux de Louise Bienvenue, professeur à l'Université de Sherbrooke et spécialiste des mouvements de jeunesse québécois.
Sa thèse de doctorat : « Quand la jeunesse entre en scène : l'Action catholique avant la Révolution tranquille. », Boréal, février 2003.
Egalement : « Crise d’adolescence et projections sociales dans le roman Le Beau risque de François Hertel », Actes du colloque « La jeunesse au Canada français », Ottawa, CRCCF.
Dans un autre registre, en collaboration avec Christine Hudon : « Entre franche camaraderie et amours socratiques. L'espace trouble et ténu des amitiés masculines dans les collèges classiques », Revue d’Histoire de l’Amérique Française, 57, 4, printemps 2004, p. 481-507.
Et encore (elle est prolixe !!) :
- « Une jeunesse en gestation : les mouvements d'Action catholique et l'affirmation de la jeunesse comme catégorie sociale au Québec 1930-1939) », Actes du colloque « Lorsque l'enfant grandit », Paris, Presses universitaires de la Sorbonne, automne 2001.
- « L'Impérieuse Mission de la Jeunesse » ou « l'émergence d'un groupe social dans les années 1930 », Bulletin d'histoire politique, vol. 9, no 2, printemps 2001, p. 14-21.

Bonjour,

Si vous vous intéressez au militantisme des jeunes au XXe siècle, vous ne pouvez pas éviter les mouvements de jeunesses catholiques. A titre d'exemple, la thèse d'Alain-René Michel, Catholiques en Démocratie, Cerf, 2005 (à vérifier). Il est question de l'ACJF, l'Association Catholique de la Jeunesse Française. Mais il existe bien d'autres mouvements, si cela vous intéresse, jetez un oeil dans la bibliographie d'un manuel d'histoire religieuse (Y.M Hilaire, Histoire religieuse de la France par exemple)

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On peut s'agiter en tous vents et cependant être paresseux. C'est que fixer avec constance son attention est un travail pénible, tandis que virevolter est, au fond, un passe-temps délicieux. Alexis PHILONENKO.

Oki, si vous avez d'autres idées n'hésitez pas, mais déjà merci pour toutes ces informations !