Définition
Citer :
UNIVERSITÉ. s. f. Assemblée de gens doctes establie par authorité publique pour enseigner les langues & les sciences.
Se prend aussi pour le Lieu où l'on enseigne les sciences. La Ville, Cité & Université de Paris. le quartier de l'Université.
(Source : Dictionnaire de l'Académie Française, édition de 1694)
Le mot "université" a pu s'employer autrefois à de simples collèges :
Citer :
le roi Henri IV signe en octobre 1604 des lettres patentes en forme d'édit qui confirment les droits d'Université octroyés au collège [de Tournon]
(Source : Antonella Romano, La contre-réforme mathématique, école française de Rome, 1999, page 373)
Lyon
RAPTOR a écrit :
En surfant sur le site de l'université Lyon 2 j'ai eut la surprise de découvrir que l'université de Lyon remontait a 1896 !
Auparavant les bourgeois lyonnais ne voulaient pas que les jeunes se détournent du commerce et de l'industrie.
Le collège de Tournon avait attiré des étudiants lyonnais, puis ce fut l'inverse.
Citer :
Tournon connaît un essor limité au cours du XVIIe siècle : la proximité du pôle lyonnais, qui apparaît comme le grand bénéficiaire de la reprise de l'activité éducative jésuite, détourne de la capitale du Vivarais une population estudiantine mieux servie à Lyon (note : [voir] S. Van Damme, Les professeurs du Collège de la Trinité de Lyon [...] mémoire de DEA, Université de Paris 1 [...] juin 1993).
(Source : Antonella Romano, La contre-réforme mathématique, école française de Rome, 1999, page 377)
La médecine et la chirurgie sont enseignés à Lyon depuis longtemps.
Citer :
[La carte de France des facultés et collèges de médecine au XVIIIe siècle montre que Lyon avait un collège de médecine.]
(Source : François Lebrun, Se soigner autrefois, Seuil, 1995, page 28)
Citer :
A la veille de la Révolution, une quinzaine seulement [de collèges de médecine] se sont pourvues d'une école publique de chirurgie, dotée de lettres patentes : Aix, Bordeaux, Besançon, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Orléans, Paris, Rennes, Rouen, Toulouse, Tours.
(Source : François Lebrun, Se soigner autrefois, Seuil, 1995, page 41)