Le bonapartiste a écrit :
Les généraux de l'époque était loin d'être des planqués, on ne compte plus ceux morts au feu. Parmis les plus connus : Lannes, Desaix, Duroc, Poniatowski...
Sous l'Empire, on compte près de 220 généraux ou maréchaux tombés au feu.
D'autres s'en tirèrent fort marqués. Je pense ici tout particulièrement à la glorieuse "Passoire" : Oudinot.
20 septembre 1793 : Bitche, un coup de sabre à la tête.
27 novembre 1793 : Haguenau, une balle à la tête.
11 août 1794 : Trèves, une fracture de la jambe, suite à une chute de cheval pendant une charge.
18 octobre 1795 : Neckrau, cinq coups de sabre.
11 septembre 1796 : Neubourg, une balle à la cuisse, trois coups de sabre au cou et un quatrième au bras.
4 juin 1799 : Wurenlos, une balle à la poitrine.
14 août 1799 : Schwitz, une balle à l’omoplate.
25 septembre 1799: Zurich, une balle dans la poitrine.
16 novembre 1805 : Hollabrünn, une balle à la cuisse.
12 décembre 1807 : Dantzig, fracture de la jambe droite, suite à une chute de cheval.
22 mai 1809 : Essling, une balle au bras (on parle aussi d’un coup de sabre)
6 juillet 1809 : Wagram, une balle à l’oreille gauche.
17 août 1812 : Polotsk, un biscaïen à l’épaule.
28 novembre 1812 : Zamwki, une balle au côté.
29 janvier 1814 : Brienne, les deux cuisses éraflées par un boulet.
20 mars 1814 : Arcis-sur-Aube, une balle à la poitrine.
Et c'est sans compter certaines blessures très légères comme les contusions des batailles de Friedland et de Leipzig, les éclats de bois de l’affaire de Pletchnitzy ou la balle à la tête à Bar-sur-Ornain.