Quel était la place de la personne handicapée au cours de l'histoire occidentale?
Quel pouvait être son "statut"?

Y avait-il, en cas "d'accident", une évaluation (laquelle) et une réparation?
Une éventuelle réinsertion, une adaptation du poste de travail?
Une législation?

Si vous pouviez me donner quelques pistes....

Merci d'avance!

A Rome ,et ultérieurement dans les peuples germains qui ont hérité de Rome,il y avait ,du moins pour les esclaves on tarif pour les blessures et les handicaps .
On indemnisait non pas la victime,mais le possesseur de l'esclave en fonction de sa diminution de valeur de travail ou de valeur marchande à la revente .

Pour ce qui est des "non esclaves"... j'en sais rien ....

Actuellement il y a en Belgique et je suppose en France un barème d'indemnisation pour les acciodents de travail et les maladies professionnelles .
Pour le cas Belge,ce barême a pratiquement force de loi,mais n'est pas exempt de toute critique :
a) il a été fait en 1940-45 et n'a plus été retouché depuis lors,or bien des choses ont changé en médecine et dans le monde du travail .
b) il a été fait par des médecins provenant d'horizon différents,et une même lésion vue par un orthopédiste peut avoir un tout autre tarif que cette même lésion vue par un neurologue ...
c) enfin,et c'est là même une caricature du genre il y a le code et ce qu'on fait dire au code .
Par exemple "avant" les hernies discales n'étaient pas reconnues ,mais il était de tradition qu'alors on gonflait (sans le dire) les lesions osteoarticulaire vibratoires (il fallait encotre que ce soit reconnu comme vibratoire) de la colone) .
Mais maintenant ,les hernies discales sont reconnues sur un N° "A part" ,donc on se retrouve parfois avec des gens ayant peu de lésions articulaires,mais ayant été payé avec grandes largesses "avant" parce qu'ils avaient en plus une hernie,et qui reviennent cette fois à la charge pour une autre affection : la seule hernie pour laquelle ils demandent réparation ...

Pour ce qui est du droit commun,l'expert peut faire l'expertise comme bon lui semble,et on ne lui demande pas de suivre un batrème bien défini;il suffit que celà soit "cohérent" .

Mais le % d'incapacité de travail,c'est "un" et ce qui en advient c'est "deux" ...
L'expert défini un % ,le juge défini la valeur du point ....
Et il y a des endroits où il vaut mieux aller que d'autres : la valeur du point pouvant varier sensiblement de tribunal à tribunal ...

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Leopold II a mis fin à l'esclavage ... Pour le remplacer immédiatement par le travail obligatoire,non payé et avec interdiction de quitter la chefferie ....
C'est un Grand Souverain ... A l'imagination débordante ...

Il existait chez les peuplades germaniques des compensations c'était le weregeld....Il y avait aussi la Lex alamannorum [*en.wikipedia.org/wiki/Weregild]

Le légionaire romain qui était blessé était soigné par l'armée,mais une fois soigné si il ne pouvait plus reprendre le métier des armes,il recevait pour solde de tout compte une indemnisation importante mais unique fonction de ...ça je sais pas .... le nombre d'années déjà passées dans la légion ? le nombre d'années à encore passer ? la gravité du handicap ?

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Leopold II a mis fin à l'esclavage ... Pour le remplacer immédiatement par le travail obligatoire,non payé et avec interdiction de quitter la chefferie ....
C'est un Grand Souverain ... A l'imagination débordante ...

merci!

Situation en Belgique:
Il y a effectivement le BOBI (barème officiel belge d'invalidité) qui devient obsolète quant à l'évaluation des traumatismes crâniens que on connait un peu plus que en 14-18.
Le soucis se pose en ce sens que on a tendance à estimer que le % de lésion fonctionelle = % de la "perte professionnelle"...
SI un menuisier peut continuer à pratiquer avec la pertes d'un doigt, il est moins certain qu'un musicien puisse continuer sa profession...et se pose la question des "professions dans lesquelles il peut se ré-orienter".
A "lésion égale", la perte professionnelle ne sera pas identique suivant l'individu, ni ses possibilités de ré-insertion.

Cela vaut, effectivement de belles "foires d'empoigne".
Niveau traumatisme crânien, c'est encore pire: il n'y a pas de corrélation entre l'importance de l'atteinte physique et les répercussions fonctionnelles.
Un "bête" cerveau secoué peut faire plus de dégât qu'une balle dans le crâne...sans parlé de ce qui est très peu reconnu: les modifications comportementales quelquefois non négligeables et que d'aucun n'hésite pas à mettre sous le volet" psychiatrique": la personne avait déjà des "soucis psy" avant accident donc on n'en tient pas compte..

Reconnaissons que en 14-18, il ne devait pas être simple de déterminer la part des séquelles psychologiques de cet état de guerre des tranchées assez abominable (très peu de soldats en sont sortis "intacts") et la part due à un traumatisme crânien...


Merci de l'information concernant le légionnaire!