Narduccio a écrit :
maeuk a écrit :
Je me trompe peut être mais de tête, l'Union Européenne n'as jamais empêché aucun conflit et n'as jamais été un médiateur de qualité (Chypre, Yougoslavie...).
Effectivement, vous vous trompez puisque le sujet est la paix au sein de l'Europe et pas la paix en dehors de l'Europe. De plus, les européens ont souvent participé à des actions de médiation, soit pour apaiser un conflit, soit pour éviter qu'il ne se déroule. La séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie s'est faite sans dégâts parce que les "européens" ont bien fait comprendre aux divers partenaires que c'était une condition
sine qua non à l'adhésion. L'Europe est aussi intervenue dans divers conflits, souvent en "finançant" la paix. Mais, effectivement, les européens ont souvent laissé d'autres occuper la photo au premier plan. Parfois, il faut savoir s'effacer pour que les choses se fassent.
Le sujet est la construction Européenne a-t-elle été un facteur de paix. Il n'est fait nul mention de l'aire géographique.
Mais nous sommes donc deux à nous tromper puisque la scission entre les républiques Tchèque et Slovaque à eut lieu le 1er janvier 1993. La date de début des négociations d'adhésion est le 31 mars 1998 et la république Tchèque devient membre de l'Union Européenne le 1er mai 2004.
L'expression qui revient le plus souvent sur la scission Tchécoslovaque est "divorce à l'amiable". De nombreuses institutions étaient déjà scindé en deux. Les populations étaient déjà répartis de manière uniforme sur les territoires. Le gouvernement Tchèque n'as montré aucune intention de vouloir maintenir l'unité de la Tchécoslovaquie.
Tout le monde était d'accord sur la marche à suivre... L'Union Européenne à éviter un conflit qui n’aurais jamais eus lieu.
J'ai du mal à imaginer nos bons samaritains s’effacer dans les coulisses pour que les choses se fassent. Entre les mises en scènes médiatique et les films de propagande à leurs propres gloires, la discrétion et l'humilité ne sont pas des qualificatifs que j'emploierais.
Citer :
Vous devriez vous renseigner, il y a encore pas mal de sources de tension. Mais, il a été décidé qu'elle devaient être résolue de manière diplomatique et que de toute façon, les frontières au sein de l'UE sont intangibles. VOuloir modifier les frontières internes pourrait conduire à l'exclusion.
Il y a justement un sujet dans le forum voisin de géopolitique qui traite de la tangibilité des frontière en Europe. L'Union Européenne n'as absolument pas été cité. Que vous le vouliez ou non cela montre quand même un peu l'influence limité de l'UE sur cette question.
Citer :
maeuk a écrit :
Au contraire la construction Européenne est un facteur de tension à l’intérieur des États. Les partis indépendantiste et régionalisme profitent de cette situation pour s'affermir comme en Écosse et en Catalogne. L'Union Européenne offrant une protection.
Et la commission européenne leur a envoyé des signaux très clairs : toute nation "nouvelle" née de l'éclatement d'un pays de l'Union serait considéré comme une nouvelle adhésion et examinée comme telle. Dit en langage clair, si les écossais ou les flamands obtiennent leur indépendance, ils devront se porter candidats à l'adhésion. Mais en attendant, ils risquent de se retrouver exclus de fait de l'UE. Donc, avec des frontières et des droits de douane à régler ...
Ma remarque était reprise d'un article de presseurop (qu'on ne peut pas vraiment qualifier de nationaliste et/ou anti européen) et qui affirmais que certains parties régionalistes (principalement l'Ecosse et la Catalogne) ont put proposer un projet crédible grâce à l'Union Européene. L'idée étant que si ces régions (qui deviendraient des États), ne peuvent gérer elles mêmes certains aspects tel que la Défense ou la politique internationale. Ce n'est pas rédhibitoire car ces domaines de compétences seraient transféré et géré par l'Union Européene.
Vous avez totalement raison de souligner que l'Union Européenne à été extrêmement claire et ferme sur sa position vis à vis de ces éventuels indépendances.
Mais dans la situation actuel ou l'UE est remise en question de toute part, ce serait plus qu'étonnant que Bruxelles refuse de réintégré ces régions. D'une part d'un point de vue économique, ceux sont des régions riches.
D'un point de vue politique ce serait une grosse défaite.