Quel est le sens de votre message (que je ne saisis pas du tout)?
Vous surréagissez car je rappelle que François Bugnion travaille pour le CICR? Et donc forcément je dis ça uniquement à cause de la 2e Guerre, et plus précisément de la Shoah? Je crois qu'il est important, pour ceux qui regardent cette vidéo, d'avoir en tête l'origine (voire l'allégeance) de ce monsieur. C?est un principe de base en histoire: s'intéresser à un auteur ou un intervenant. Remarquez que je n'ai pas critiqué son travail, juste rappelé un fait. Et ayant visiblement plus lu ses écrits que vous
je pense être en bien meilleure position pour juger de la qualité de son travail, dont j'ai mentionné l'oeuvre principale et que je vous encourage à lire car sur le sujet du DIH, c'est une oeuvre incontournable (au moins pendant ce temps vous ne vous apitoierez pas sur les méchants auto-culpabilisateurs...)
Cette série aborde 150 ans d'histoire humanitaire, mais vous nous ne retenez qu'une problématique d'un conflit en particulier...
Citer :
Arrêtons de croire que le CICR avait une quelconque possibilité de faire plier Hitler et sa clique.
Toute la SGm n'a été que rapports de force. Point.
Quel est le rapport avec mon message?
Mais puisque vous voulez parler de la Shoah, parlons-en...
Le même François Bugnion s'est déjà exprimé à maintes reprises sur le sujet:
http://www.icrc.org/fre/resources/docum ... 68xejs.htm"Échec indiscutable, car jamais les principes qui guident l'action du CICR n'ont été aussi outrageusement bafoués."
"Échec douloureux, car le CICR est resté prisonnier de ses modes de fonctionnement traditionnels; il n'a pas pris – ou n'a pas voulu prendre - toute la mesure du drame qui se déroulait, et n'a pas su y faire face en renvers ant l'ordre de ses priorités et en prenant les initiatives et les risques que la situation commandait."
"Plus encore que l'absence de dénonciation publique, c'est, à mon avis, la timidité des démarches confidentielles qui pèse dans ce bilan."
Et à la fin, il y a une série de mesures prises a posteriori pour ne plus revivre la même situation.
Alors en affirmant que le CICR n'aurait rien pu faire dans les faits, vous enfoncez une porte ouverte... Par contre ce que vous passez sous silence (ou prenez pour de l'auto-culpabilisation), c'est bien le fait que le CICR a renié ses propres principes. Et de l'avis "officiel" de l'institution, si l'échec existe, ce n'est pas celui de n'avoir pas pu apporter une aide aux victimes du génocide car les chances de succès auraient été inexistantes sûrement, mais bien de ne pas avoir plus essayé. Il y a une nuance importante que vous ne semblez (ou ne voulez?) pas saisir.
Revenir sur ce sujet précis a au contraire beaucoup de sens car
- on l'a beaucoup reproché au CICR, et certains le font encore. Il a donc bien fallu se positionner sur ce sujet
- dans la mesure où il s'agit d'un véritable échec, y revenir avec une approche critique a permis de corriger le tir. Je pense sincèrement que le CICR a appris de l'histoire et qu'il a pu en tirer des choses positives par après
- il s'agissait des principes de l'institution, c'est important de se dire que sur ce point elle s'est un peu plantée, il y va aussi de l'âme du CICR
Bonus: une page d'introduction sur le sujet:
http://www.icrc.org/fre/resources/docum ... 020205.htm Désolé pour ce hors sujet, les modérateurs peuvent supprimer les messages en question, mais c'est christian27 qui a commencé
et j'ai trouvé son intervention maladroite, limite malhonnête, et qui méritait une réponse.