crazystory a écrit :
On peut aussi citer "la nuit des temps", une nouvelle de Barjavel (1968). On trouve, profondément enfouie sous la glace de l'Antarctique, une sphère avec deux occupants maintenus en vie par un système d'hibernation. L'homme, réveillé, meurt assez vite de graves brulures. La femme est entre les mains des scientifiques qui tentent de la maintenir en vie, la nourrir, communiquer avec elle. L'intérieur de la sphère, tapissé d'or, porte gravé un texte avec des millions de signes inconnus. Grâce à un ordinateur programmé par un philologue fou, on parvient à déchiffrer la langue inconnue. Trop tard pour sauver la femme, dont les derniers mots sont traduits comme "de mange machine", voulant dire par là qu'elle voulait qu'on lui amène depuis la sphère une machine destinée à la nourrir. On va maintenant pouvoir déchiffrer les textes sur les parois, dont nul ne doute qu'ils constitueront une source de progrès fantastique pour l'humanité, mais le philologue fou, armé d'un chalumeau, fait fondre tout l'or des parois...
C'est étrange, ce que vous dites là... J'ai bien lu un
roman de Barjavel qui porte ce titre, mais qui est un véritable roman, de plusieurs centaines de pages, et non une nouvelle, et dont l'intrigue, bien que partant du même point de départ, est sensiblement différente de ce que vous racontez... Je n'ai pas, en tout cas, le souvenir de cette histoire de philologue fou qui fait fondre l'or. Parle-t-on bien de la même oeuvre?!
Pour ce qui est de la capsule temporelle, je pense que j'y mettrais un objet emblématique de chacune des décennies que j'ai déjà vécues: 80, 90, 2000, 2010, plus un manuel d'histoire paru l'année de l'enfouissement de la capsule, donc à jour, pour comparer en la ressortant de terre, plus une création personnelle, dessin ou texte de ma main. De l'universel et du personnel, du daté et de l'intemporel.