Jefferson a écrit :
- ce concept d'Amok, que je ne connaissais pas, est une très bonne définition de ce que je proposais à votre réflexion. Après quelques recherches, sommaires je l'avoue, pour l'instant, il semble bien que ce concept a été longtemps un sujet d'ethnologie et, somme toute, un phénomène malaisien. S'il correspond tout à fait au sujet qui nous occupe, il n'explique rien en lui-même.
A mon sens, il peut s'expliquer, et expliquer, du fait même qu'il est "culturel". C'est une menace potentielle donc un moyen de régulation. On sait par tradition que si on pousse un homme à bout il peut "disjoncter" et conséquemment devenir amok, donc on évite.
Par analogie, dans certaines cultures "premières" (j'ignore si le terme est toujours politiquement correct...
), si une personne se suicide en désignant comme responsable sa belle-mère, son voisin ou peu importe qui, la personne désignée est bannie d'office (sauf erreur je l'ai vu dans
La violence et le sacré, de Girard). L'amok est peut-être le stade suivant, quand on ne sait plus bannir... bon, OK, c'est largement de la conjecture.