Merci pour l'information. J'ai vu qu'il s'agissait d'un ouvrage relativement ancien, mais je vais essayer de me le procurer ou de le consulter.
Merci également à la personne m'ayant indiqué Le calendrier de l'histoire.
Au plaisir de vous croiser sur tout autre sujet du site.

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J'aime mieux un vice commode
Qu'une fatigante vertu
(Molière, Amphytrion, 1668)

Vous avez sans doute vu qu'il y avait déjà un fil sur un sujet semblable : http://www.passion-histoire.net/phpBB3_Fr/viewtopic.php?t=9913

Sinon, vous pouvez vous procurer la série de livres que Gilles HENRY a publié chez Tallandier :
1. Petit dictionnaire des mots qui ont une histoire.
2. Petit dictionnaire des phrases qui ont fait l'histoire.
3. Petit dictionnaire des lieux qui racontent l'histoire.
4. Petit dictionnaire des expressions nées de l'histoire.

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Les anecdotes accompagnent parfois des phrases célèbres. En voici trois qui sont très connues, et qui font donc partie de la culture générale que doivent acquérir les enfants :

Veni, vedi, vici (je suis venu, j'ai vu, j'ai conquis), que Plutarque fait prononcer à Jules César quand il remporte une victoire sur Pharnaces en 47 av. J.C.

Alea jacta est (les dés sont jetés), quand Jules César revient de Gaule en Italie en franchissant le Rubicon.

Ne supra crepidam sutor iudicaret (le cordonnier ne doit pas porter de jugement pour les choses qui se trouvent au-dessus des sandales). Un cordonnier s'était permis de dire au célèbre peintre grec, Apelle, comment il fallait qu'il peignît les sandales. Cela avait un peu irrité l'artiste, qui n'avait rien dit sur le coup. Puis, le cordonnier s'est mis à critiquer la manière dont les jambes avaient été peintes. Cette fois-ci, Appelle réagit en prononçant sa phrase célèbre.

Ce n'est pas l'antiquité, je n'ai pas de source sous la main, et je ne garantis pas l'authenticité, mais elle est au moins représentative !

Au cours de la déstalinisation, Khrouchtchev, devant une salle bien remplie, fulmine contre les horreurs staliniennes. Jusqu'à ce que, de derrière, une voix demande : "Et toi, Nikita Serguéïevitch, qu'est-ce que tu faisais à ce moment ?"

Car bien sûr Khrouchtchev avait été longtemps ministre de Staline. Il entre en fureur, demande : "Qui a dit ça ??" Personne ne bronche.

Alors il se calme aussi vite et réponds : "Tu vois, Camarade, ce que je faisais, c'est ce que tu viens de faire..."

Cordialement,

Jean R
http://perso.orange.fr/daruc/divers/desinformations.htm

Outre le Calendrier de l'Histoire de Castelot vous avez également du même auteur l'Almanach de l'Histoire qui a mon sens vous apportera plus d'anecdotes "amusantes" pour vos élèves (et ce même si parfois la véracité de certaines d'entre elles est parfois mise en défaut - mais nous en avons déjà parlé dans un autre sujet...).

Il y a aussi le livre de Jacques Boudet "Les mots de l'Histoire" (Ed. Larousse dans la collection In Extenso) qui fourmille véritablement d'anecdotes courtes et souvent très interessantes.

Amicalement
Crillon

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"Vingo, vinco ... e riparti !"
Gabrielle d'Annunzio, en 1920, non loin de Fiume...

Une petite anecdote concernant Guillaume le Conquérant et son débarquement en 1066.
Lorsqu'il toucha terre, il trébucha et s'effondra. Craignant que ses soldats ne voient là un mauvais présage, il feignit de l'avoir fait exprès et se saisit d'une motte de terre en disant "Angleterre je te tiens!" ou encore "Je saisis l'Angleterre de mes deux mains".
Par ailleurs, le général Patton reproduisit le même geste près de neuf siècles plus tard après avoir traversé le Rhin (et avoir uriné dedans...)...

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"Il n'est pas important que je vive, mais il est important que je fasse mon devoir"
"Les titres ne sont que la décoration des sots, les grands hommes n'ont besoin que de leur nom"

(Frédéric II, le Grand)

C'est incroyable ! J'ai entendu rigoureusement la même pour Jules César, lors de la guerre civile contre les derniers républicains (46 av. JC).
D'aprés Vie des douze Césars - Vie de Jules César, LIX-1 :
Il semble que les grands conquérants aient tous du mal à rejoindre le plancher des vaches. Peut-être est-ce dû à leur difficulté à garder les deux pieds sur terre ?

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Pour César, la difficulté était peut-être liée à une acuité visuelle déficiente; en effet, on rapporte que face à la Saône, il eut besoin de jeter un vêtement dedans pour voir dans quel sens pouvait bien aller le courant... Or la Saône charrie toujours assez de matières en suspension pour que l'oeil puisse repérer le courant, malgré sa lenteur...

Le président américain Gérald Ford est souvent tombé en descendant d'avion (pourtant, ce n'était pas un grand conquérant...).

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Oui,mais il faut être "honnête" avec cet homme ; il faisait ce qu'il pouvait,et il devait faire plusieurs choses à la fois :

. sourire .
. saluer
. descendre l'escalier .
. respirer

Tout ça avec 2 neurones,c'est pas facile .

Vous me direz,Buh y arrive avec un seul .
Mais en 20 ans la programmation a fait beaucoup de progrès ...

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

On peut trouver beaucoup de graffitis révélant les pensées intimes des Pompéiens.

http://www.noctes-gallicanae.org/Pompeii/intro.htm

Après tout, il n'y a pas que les anecdotes sur les hommes célèbres. Il faut penser aux anonymes.

sinon moi j'aime bien le décalage de Socrate si je me rappelle bien qui lors de son procès quand on lui demanda quelle peine on pourrait bien lui infligé répondit vouloir se retirer dans une sorte de Panthéon pour les héros. C'est ainsi que devant cet affront on le contraint à boire la cigüe alors qu'il aurait pu avoir un peine bien plus légère.

Toujours pour Socrate(rectifiez moi si je confond avec Platon ou Aristote, j'ai la facheuse habitude de les mellanger). Il y a une anecdote qui dit qu'un jour qu'on lui faisait remarquer que sa femme était petite, il repondit "de deux maux, il faut toujours choisir le moindre!".

Cordialement. SAALFELD

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Pour moi la vie va commencer

Lors de son séjour à l'île de France d'octobre à décembre 1781, Suffren reçut le 22 septembre des giboulées de grêle. Suffren fit envoyer les grêlons au cuisinier du Héros, son navire, pour les mettre dans des sorbets. Et le 25 octobre, il sacrifia à la tradition d'envoyer un boulet dans "le trou de madame Heurou", une enfractuosité naturelle de la falaise près de Port-Louis.

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Le jeune abbé de Bernis demande audience au cardinal Fleury, premier ministre de Louis XV, ami de son père. Fleury lit la note du supérieur de Saint Sulpice sur Bernis, très noceur déjà et lui dit à la fin de l'entretien: Monsieur l'abbé, je lis des choses très déplaisantes sur votre comportement au séminaire, tant que je vivrais vous n'aurez pas de poste. Bernis lui répond tranquillement: c'est bien Monsieur, j'attendrais. Stupéfat et amusé par le culot du jeune homme, Fleury le raconte à toute la cour et lance la fortune du futur Cardinal et Ministre, ami et protégé de la Pompadour, passé à la postérité grâce aux mémoires de Casanova.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.