A part la formule "capitalisme libéral" qui peut surprendre, votre sujet n'est pas du tout tordu...
Au capitalisme libéral il faut opposer le capitalisme tempéré par l'action de l'Etat, comme c'est le cas de tous les pays du monde ou presque... Le fait que l'on parle de capitalisme libéral désigne les politiques économiques les plus libérales mises en action jusqu'alors dans des pays capitalistes (90% des pays de l'histoire).
Ainsi, uajourd'hui on peut dire que le capitalisme libéral r-gne aux USA en GB, et tend à s'imposer dans des Etats à forte tradition étatique comme la France (dérégultaions, privatisations, délocalisations), ou meme le Vietnam (pays communiste récemment entré à l'OMC) et meme la Chine (communiste mais "libéralisée" depuis les années 1990). Il en a été de meme dans la Russie post soviétique (1990) jusqu'à la reprise en main de l'Etat par Vladimir Poutine ("le Grand").
Vous voyez qu' à lh'eure actuelle certains pays se "libéralisent" (France, pays de l'UE), tandis que d'autres comme la Russie ou le Brésil de Lula, le Venezuela de Chavez, la Bolivie de Morales, le récent Panama de Ortega (ancien sandiniste, guerillero communiste opposant de toujours aux américains) sont des pays où l'ETat réinvesti la scène économique, de meme que l'Argentine post crise de 1998 ou meme le Pérou.
De cela découle une géographie de ces nouvelles tendances de l'économie mondiale : l'Amérique du Sud longtemps chasse gardée des Etats-Unis se "nationalise" ; l'Asie (meme communiste) tend à s'ouvrir aux autres marchés et à se libéraliser, de meme que l'Europe (depuis la chute de l'URSS et avec l'expansion de l'UE). L'Amérique du Nord (Canada, USA) reste assez la meme (dominante libérale forte).
Pour ce qui est dui sujet "les crises du capitalisme libéral" l'exemple le plus parfait est la crise de 1929 ; il suffit d'analyser sa soudaineté, ses effets catastrophiques, qui contrastent avec une période d'embellie fulgurante (les années 20). On conclut que le capitalisme libérale apporte des succès économiques à la mesure des crises qui les suivent.
Après cette crise, Keynes a apporté la solution pour empecher le retour de ces crises : faire intervenir l'Etat dans l'économie (ce qui est l'antithèse du libéralisme pour qui il faut "laissez-faire" pour s'enrichir) ; cela a porté son fruit aux USA avec le New Deal de Roosevelt qui a permis de résorber les effets de la crise de manière importante. Par ailleurs les pays les plus "interventionnistes" comme la France en Europe ont aussi été les moins touchés par la crise de 1929, preuve s'il été besoin de le prouver que le capitalisme libéral peut etre aussi destructeur que constructeur.
La leçon de l'histoire aest qu'il vaut mieux avancer "lentement mais surement", festina lente comme disait l'empereur Auguste, ou qui va piano va sano comme disent les Italiens d'aujourd'hui.
A l'échelle mondiale on a mis en place des institutions , dites de Bretton Woods, le FMI et la la Banque Mondiale pour controler les flux financiers internationaux, pour assurer une gérance mondiale de l'économie et du capitalisme.
Preuve s'il etait besoin d'en fournir que le capitalisme a besoin d'etre encadrer, controler, pour apportrer que du bénéfique.
Là se pose la question de la limite de l'intervention de l'Etat. L'urss offre l'exemple le plus achevé de l'Etat interventionniste, puisqu'en en thérorie tout liberalisme en était banni. Mais les dirigeants soviétiques, Lénine le premier, ont vite compris les effets benefiques que pouvaient avoir de temps en temps un peu de liberalisme economique. Le totalitarisme soviétique, la planification à tout prix ont permis un envol terrible de l'economie dans un premier temps, puis peu à peu, le système a atteint ses limites. Sans doute à cause du manque de concurrence, de compétition du système, l'economie sovietqiue s'est trop renfermé sur elle-meme, laissant tout de meme derriere elle de sacrées realisations (conquete saptiale, innovations militaires de premier plan etc.).
Pour mille et une raison le "capitalisme" sovietique s'est effondré.
La leçon, je crois, est qu'il faut 50/50 d'Etatisme et de libéralisme ; 50/50 de nationalisations et de privatisations etc.
De l'équilibre naitra une croissance très lente mais sereine. Par croissance on appellera au fait un développement durable.
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