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Message Publié : 28 Déc 2007 10:46 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 04 Fév 2007 9:08
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Localisation : Toulouse
Pour revenir sur Economie et Politique:

- l'intervention du politique dans l'économie n'implque naturellement pas une administration directe de l'éconme. il ne faut pas confondre service public et entreprise publique. Cette dernière est d'invention récente et connaît un très fort recul. La concession était le mode classique d'intervention avant 1945. Sous l'Acien régme, la collecte de l'impot est concédé (fermes), la distribution de l'eau, les ponts, les canaux ou les chemins de fer après, l'émision de la mnnaie avat 1936...

- la question est de savoir si un choix politique dans l'allocation des ressources est efficace. Est-ce efficace de biaiser l'équilibre naturel e prélevant sur certains pur subventionner d'autres ? Par exemple la desserte de régions rurales pour permettre leur désenclavement.

Les cas où il faut verser une subvention sont en réalité nombreux : difficile à chffrer dans la SNCF actuelle mais plus claire dans l'exemple très dévoyé de la subventio de la SNCM pour assurer la desserte de la Corse. Autrefois, une subvention était versée au mieux disant pour effectuer des dessertes régulières des colonies (en fait toujours aribuée aux Messageries Maritimes).

Pour éviter la théorie, il existe un exemple historique fameux : le plan Freycinet. Le programme initil comprenait 8 700 km de lignes, le projet définitif après discussion par les Chambrs ateint 19 000 km (70 % du rseau alors en fonctionnement). Les Parlemenatires s'étaient livérs à une "démagogie ferroviaire" tendant à établir une égalité de tus ls Français devant le chemin de fer. Initialement, ces lignes devaient être financées par une emprunt national repoussé après le krach de 1882.

C'st finalement les compagnies qui sont mise à contribution, en échange de diverses garanties étatiques, elles doivent construire et faire fonctionner ce résau secondaire "politique". Les actionnaires sont très réticents (ainsi lors de l'AG du PLM en 1883, un tiers des actionnaires votent contre) et avec raison car les dividendes de 65, 0 ou 75 francs attribués les annés précédentes ne réapparaitront jamais.

Les lignes secondaires sont donc construites pour un total de 2? 9 milliards de francs (la capitalisation boursière totale du scteur des chemins de fer en 1879 est de 3,2 milliards).

Ce que l'on voit, c'est chaque sous-préfecture avec sa gare. On voit aussi que ces lignes secondaires seront fermés 50 anns plus tard par la Sté Nationale des CF.
Ce que l'on ne voit pas, c'est ce qui auarait pu être fait des ces sommes si les actionnairs les avaient perçu sous forme de dividende et réinvesti ensuite selon leur libre arbitre.

Il est probable qu'une part de ces sommes se serait perdue en Russie mais elles auraient probablement aussi éviter la longue dépression de la fin du siècle. En effet, Thomson-Houston, symbole de la seconde industrialisation retardée émet pour seulement 126 millions de titres en 20 ans (1893-1903), Les industries élecro-techniques émettent pour 188 millions lors de ler décolage entre 1906 et 1913. Saint Gobain (chimie) 134 millions entre 1895 et 1913.

Ces sommes sont dérisoires comparées aux 3 miliards politiquement allouée pour la bonne cause du désenclvement.

_________________
L'Etat n'est pas la solution, c'est le problème.


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Message Publié : 28 Déc 2007 12:15 
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Inscription : 15 Avr 2004 22:26
Message(s) : 15830
Localisation : Alsace, Zillisheim
Très beau raccourcis votre histoire de lignes secondaires.
De prime abord, l'erreur a été de faire financer par le privé quelque chose qui relève du service public. C'est à l'État de veiller à l'égalité de chances entre les diverses régions s'il y a une volonté politique de réaliser cela. Or, il y avait une volonté politique validée par le vote des députés, mais ils ne sont pas allés au bout en se donnant les moyens financiers pour réaliser le plan. Ils ont préféré recourir à un expédient.

Mais, vous faites un formidable raccourcis en prétendant que toutes ces lignes seront fermées 50 ans plus tard. Certaines se sont révélées très rentables et ont atteint leur but en désenclavant des régions et en permettant le développement de l'industrie et de l'artisanat existant ou qui s'est crée ensuite.

Certaines régions ont fait le choix de subventionner les lignes secondaires, c'est le cas en Alsace (région réputée pourtant très libérale). Ce choix n'a pas été fait pour dilapider de l'argent public; mais bien pour permettre à certains "coins" de la région de vivre de leur travail et non pas de l'aumône publique. De plus, depuis un peu plus d'une dizaine d'années, on voit ces "pays" désenclavés réussir grâce au tourisme vert et devenir créatrices d'emplois et de richesse. Du coup, d'autres régions commencent à suivre notre exemple; mais les investissements sont très lourds parce qu'il s'agit de recréer un service de A à Z. La bonne gestion des finances publiques; ce n'est pas baisser au maximum les dépenses, mais bien de mettre l'argent qu'il faut, là ou il le faut.


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Message Publié : 14 Jan 2008 17:08 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 544
Localisation : Triangle des bermudes
Dans ce rapport entre économie et politique, je voudrais soulever quelques réflexions.

D'abord, les chemins de fer ont, avant de soutenir l'économie rurale de l'écotourisme, contribué à l'exode rurale.
Puis, on discutait de monopole public et de libre conccurence. Je vais prendre un exemple pour mettre en évidence ces deux cas de figure ;

Dans mon premier cas, le monopole public, l'entreprise X a besoin de changer une partie de ces machines de transformation. Elle passe par le même fournisseur comme à chaque fois. Le fournisseur ne change pas de stratégie, il n'est pas stimulé donc il n'investit pas ou peu. En conséquence les machines sont pratiquement toujours les mêmes comme l'apprécie tellement l'entreprise X qui privilégie la stabilité. Seulement, dans une "mécanique bien huilée" viennent se greffer du parasitage avec les années ; des facturations élevées, de la magouille politique ou autres, une baisse de productivité par du laisser-aller. L'entreprise X et son fournisseur deviennent de moins en moins performants et le service proposé le devient également.
Dans l'autre cas de figure, la libre conccurence, l'entreprise Y a besoin de changer une partie de ces machines de transformation. Elle cherche un fournisseur en privilégiant le moins chère du marché. Ce n'est pas tout a fait son ancienne machine mais elle s'adapte. Puis, l'année suivante, elle veut changer de fournisseur car la machine n'est pas la meilleure. Elle a des problèmes de pièces et de services après-vente...D'années en années, l'entreprise Y perd beaucoup d'argent avant de partir sur de bonnes bases et un bon compromis avec son fournisseur. Désormais, l'entreprise Y n'a pas l'intention de changer de fournisseur...trop de stress. L'avantage ; le fournisseur sait qu'il est sur la sellette. Alors il fait attention à son client. Mais elles sont combien les entreprises à ce stade? En cas d'emprunt, l'entreprise a de très fortes chances de s'endetter rapidement.

Conclusion, l'entreprise X est rapidement performante avant de prendre le chemin d'un lent déclin qui sera difficile a redresser en raison du poids de l'investissement à réinjecter. L'entreprise Y démarre avec beaucoup de râtés, le calcul de l'investissement à engager est aléatoire. Il est donc difficile de commencer avec une activité optimisée, l'entreprise Y est à la merci de la conccurence dans son secteur. Par contre, lorsqu'elle arrive enfin à son rythme de croisière, elle peut durer dans la mesure où elle connait les performances et les réactions de son fournisseur.

En somme, je ne vois pas de modèle de développement parfait. L'un comme l'autre montre des limites et des avantages. Dans l'un comme l'autre, le facteur déterminant de la pérénité du modèle de développement économique est la capacité à investir(X) ou à suivre l'investissement(Y)

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


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 Sujet du message : Re: Economie et politique
Message Publié : 26 Jan 2009 20:12 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Sujet nettoyé, après avoir été relancé et manipulé sur la situation actuelle, ce qui dépasse la limite de 1991.

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


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 Sujet du message : Re: Economie et politique
Message Publié : 20 Sep 2009 14:19 
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Polybe
Polybe

Inscription : 19 Sep 2009 15:59
Message(s) : 76
La politique peut avoir un rôle économique.

Dans la vision classique, toute intervention de l'état est néfaste pour l'économie, toute politique économique fragilise encore plus l'économie.

En revanche, dans la vision Keynésienne, une augmentation des dépenses de l'état par une politique budgétaire ou une politique monétaire expansionniste auront un effet sur l'économie.

En effet selon Keynes, une augmentation des dépenses de l'état va augmenter le PIB et le revenu de l'état. La consommation entrant elle aussi dans le calcul du PIB tout en étant une fonction de la forme C=(a x PIB)+ Consommation de base, cette dernière va elle aussi augmenter (car les salaires vont augmenter avec le PIB). Par des calculs, Keynes va en déduire des multiplicateurs ainsi, chaque variation de l'investissement de l'état va entrainer une augmentation proportionnelle sur le PIB et la Consommation. En revanche, au fur et à mesure de l'augmentation du revenu, la portion de ce revenu destiné à la consommation sera de plus en plus faible et celle allouée à l'épargne, de plus en plus importante.

Une politique monétaire expansionniste diminue les taux d'intérêts en augmentant la quantité de monnaie en circulation. L'abaissement des taux d'intérêts va permettre une augmentation des investissements privés mais l'inflation sera combattue par l'augmentation du revenu entrainé par cette augmentation des investissements privés.

On peut voir l'application des théories Keynésiennes avec un certain succès lors de la Grande dépression aux Etats Unis avec l'adoption des "New Deal" de Roosevelt. Ce dernier reverse de l'argent aux plus pauvres (qui vont l'utiliser majoritairement à la consommation), régule la production agricole pour soutenir les prix, créé des organismes qui permettent le retour à l'emploi... Au final, ce plan parvient à juguler en partie la dépression.

Mitterand a aussi mis en place de nombreuses mesures de type Keynésien comme le RMI ou le SMIC qui avaient pour but de relancer la consommation des ménages. Néanmoins les nationalisations n'appartiennent pas à la théorie Keynésienne qui justement s'oppose à une économie planifiée de type socialiste.


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 Sujet du message : Re: Economie et politique
Message Publié : 20 Sep 2009 17:00 
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Inscription : 27 Avr 2004 17:38
Message(s) : 10645
Localisation : Région Parisienne
Le SMIC était antérieur à Mitterrand. Il conviendrait d'ailleurs de se poser quelques questions sur l'utilité de celui-ci, mais ce n'est pas le sujet.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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 Sujet du message : Re: Economie et politique
Message Publié : 28 Sep 2009 12:37 
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Polybe
Polybe

Inscription : 19 Sep 2009 15:59
Message(s) : 76
Il est exact que la fixation d'un salaire minimal n'est pas recommandée ni par les classiques, ni par les Keynesiens. En effet, les deux théories montrent qu'un salaire plancher créé du chômage.


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