Dans ce rapport entre économie et politique, je voudrais soulever quelques réflexions.
D'abord, les chemins de fer ont, avant de soutenir l'économie rurale de l'écotourisme, contribué à l'exode rurale.
Puis, on discutait de monopole public et de libre conccurence. Je vais prendre un exemple pour mettre en évidence ces deux cas de figure ;
Dans mon premier cas, le monopole public, l'entreprise X a besoin de changer une partie de ces machines de transformation. Elle passe par le même fournisseur comme à chaque fois. Le fournisseur ne change pas de stratégie, il n'est pas stimulé donc il n'investit pas ou peu. En conséquence les machines sont pratiquement toujours les mêmes comme l'apprécie tellement l'entreprise X qui privilégie la stabilité. Seulement, dans une "mécanique bien huilée" viennent se greffer du parasitage avec les années ; des facturations élevées, de la magouille politique ou autres, une baisse de productivité par du laisser-aller. L'entreprise X et son fournisseur deviennent de moins en moins performants et le service proposé le devient également.
Dans l'autre cas de figure, la libre conccurence, l'entreprise Y a besoin de changer une partie de ces machines de transformation. Elle cherche un fournisseur en privilégiant le moins chère du marché. Ce n'est pas tout a fait son ancienne machine mais elle s'adapte. Puis, l'année suivante, elle veut changer de fournisseur car la machine n'est pas la meilleure. Elle a des problèmes de pièces et de services après-vente...D'années en années, l'entreprise Y perd beaucoup d'argent avant de partir sur de bonnes bases et un bon compromis avec son fournisseur. Désormais, l'entreprise Y n'a pas l'intention de changer de fournisseur...trop de stress. L'avantage ; le fournisseur sait qu'il est sur la sellette. Alors il fait attention à son client. Mais elles sont combien les entreprises à ce stade? En cas d'emprunt, l'entreprise a de très fortes chances de s'endetter rapidement.
Conclusion, l'entreprise X est rapidement performante avant de prendre le chemin d'un lent déclin qui sera difficile a redresser en raison du poids de l'investissement à réinjecter. L'entreprise Y démarre avec beaucoup de râtés, le calcul de l'investissement à engager est aléatoire. Il est donc difficile de commencer avec une activité optimisée, l'entreprise Y est à la merci de la conccurence dans son secteur. Par contre, lorsqu'elle arrive enfin à son rythme de croisière, elle peut durer dans la mesure où elle connait les performances et les réactions de son fournisseur.
En somme, je ne vois pas de modèle de développement parfait. L'un comme l'autre montre des limites et des avantages. Dans l'un comme l'autre, le facteur déterminant de la pérénité du modèle de développement économique est la capacité à investir(X) ou à suivre l'investissement(Y)
_________________ Liberté, Egalité, Fraternité
|