Il ne faut pas confondre les assurances sociales qui existent depuis qu'il y a des risques à couvrir avec les assurances sociales collectivisées avec les création de la SS (Sécurité Sociale) après guerre, pour les salariés.
L'Etat le premier garantit des pensions de retraite à un nombre de plus en plus nombreux de ses anciens serviteurs. Ils deviennent rentiers de l'Etat. Ces rémunérations sont le fruit de luttes politiques.
Dans le cas normal du marché en concurrence, l'obtention d'assurances sociales mais aussi de services d'éducation ou de loisirs est le fruit d'un "libre " contrat passé entre employeur et employé. L4employé accepte un salaire inférieur car il sait qu'en échange l'entreprise lui offre différentes couvertures. Pour différentes raisons, les grands magasins ou les cies de chemin de fer offrent rapidement d'avantageux revenus complémentaires. Cette part de revenu non consommé directement peut également être géré sous forme de mutuelle indépendante de l'employeur. Il existe de très anciennes associations mutuelles ouvrières ou corporatistes (marins, mineurs...) qui choisissaient librement ce mettre en commun une partie de leurs revenus. Ces différentes caisses étaient gérées par les syndicats et en 1945, la CGT s'opposa à la création de la SS par peur de perte d'influence.
Je ne connais pas le détail des cotisations. Elles devaient être faibles, par rapport à aujourd'hui, car les risques couverts étaient beaucoup plus limités. Par contre certaines cotistaions devaient être très lourdes. Le régime des retraites que le Parlement a imposé aux compagnies de chemin de fer en 1909 et 1911 est infiniment plus favorable que celui des retraites ouvrières de droit commun dont l’Etat assure lui-même le service. Elles sont souvent citées comme contribuant à la faillite du secteur.
_________________ L'Etat n'est pas la solution, c'est le problème.
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