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Message Publié : 24 Avr 2010 11:27 
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Jean Froissart
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Aujourd'hui il semble que beaucoup d'historiens considèrent qu'il n'y a pas eut de révolution industrielle.
Quels sont leurs arguments et ont-ils une autre appellation pour la période de de développement économique de 1815 à 1975 ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.


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Message Publié : 24 Avr 2010 11:49 
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Pierre de L'Estoile
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Romeo a écrit :
Aujourd'hui il semble que beaucoup d'historiens considèrent qu'il n'y a pas eut de révolution industrielle.
Quels sont leurs arguments et ont-ils une autre appellation pour la période de de développement économique de 1815 à 1975 ?


Il n'y a pas de nom à donner à la période que vous citez et dont le découpage chronologique n'est pas pertinent, car il y a plusieurs révolutions industrielles. La première celle du charbon et de la vapeur au milieu du XIXe siècle et la deuxième celle de l'électricité et du moteur explosion. Pour la première surtout on peut vraiment parler de révolution, car c'est rapide et cela transforme profondément la société par exemple avec l'exode rurale. Lisez donc un peu Zola, Balzac, Dickens regardez le chemin de fer peint par Turner, cela vous soignera des "historiens" en mal d'hypothèses sensationnelles.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

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Message Publié : 24 Avr 2010 11:56 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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l'appellation "révolution industrielle" est aujourd'hui mal vu chez bon nombre d'universitaires. Ils préfèrent le terme d'industrialisation. Pourquoi ?
Pour ce que j'ai pu saisir, la divergence fondamentale est la considération que ce mouvement est un phénomène qui s'inscrit dans la durée et une évolution et non une rupture fondamentale telle que définie par la mot "révolution". Ceci suit les travaux sur la question du machinisme et de la proto-industrialisation qui ont minoré dans l'esprit de certains, le caractère de rupture de ce phénomène.

Pour avoir un peu étudié la période et notamment la convergence inédite dans l'histoire humaine des sciences et des techniques qui a conduit à ce phénomène, j'avoue être en complète opposition avec ce point de vue.

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Message Publié : 24 Avr 2010 11:58 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 27 Avr 2008 14:42
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Polycarpe de M. a écrit :
l'appellation "révolution industrielle" est aujourd'hui mal vu chez bon nombre d'universitaires. Ils préfèrent le terme d'industrialisation. Pourquoi ?
Pour ce que j'ai pu saisir, la divergence fondamentale est la considération que ce mouvement est un phénomène qui s'inscrit dans la durée et une évolution et non une rupture fondamentale telle que définie par la mot "révolution". Ceci suit les travaux sur la question du machinisme et de la proto-industrialisation qui ont minoré dans l'esprit de certains, le caractère de rupture de ce phénomène.

Pour avoir un peu étudié la période et notamment la convergence inédite dans l'histoire humaine des sciences et des techniques qui a conduit à ce phénomène, j'avoue être en complète opposition avec ce point de vue.


La Révolution c'est vraiment devenu un gros mot, c'est leur seul problème.

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Message Publié : 24 Avr 2010 12:13 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Citer :
Ceci suit les travaux sur la question du machinisme et de la proto-industrialisation qui ont minoré dans l'esprit de certains, le caractère de rupture de ce phénomène.


Pour le coup, je trouve que c'est vraiment jouer sur les mots pour faire l'intéressant que de contester cette révolution. "Ouiii, alors c'est continu donc c'est pas une rupture donc..." Entre l'époque où l'on ne peut disposer d'énergie que dans des conditions dictées par la nature (moulin à vent, machineries hydrauliques connectées au réseau hydrographique) et l'époque qui dispose d'énergie où elle veut, quand elle veut et autant qu'elle veut, ne pas vouloir parler de rupture, c'est quand même... 8-| 8-| 8-|

Accessoirement, pour rejoindre Alceste, les contemporains ont vu dans ces changements un bouleversement complet du monde. Par parenthèse, le mouvement völkisch d'où est issu le nazisme se caractérise, notamment à ses débuts, par le rejet violent et dégoûté de la civilisation urbaine et industrielle, vue comme un véritable chancre soudain poussé sur un monde "propre"; il rêve d'un retour à un monde médiéval-pastoral.


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Message Publié : 24 Avr 2010 13:31 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 25 Juil 2009 21:18
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Je vais chercher dans les anciens fils, mais n'avons nous pas abordé cette question à maintes reprises ?

Pour compléter, si besoin est, Cuchlainn...

"Tout d'abord on ne saurait trop priser la possibilité de conserver une classe paysanne saine comme base de toute la nation.
Beaucoup de nos maux actuels ne sont que la conséquence du rapport faussé entre les populations urbaines et rurales. Une solide souche de petits et moyens paysans fut de tout temps la sauvegarde contre les malaises sociaux qui sont aujourd'hui les nôtres.
C'est aussi la seule solution qui assure à sa nation son pain quotidien dans le cadre d'une économie fermé..."

Extrait de Mein Kampf

PS : Je vous rassure ce n'est pas le type d'ouvrage qui tient le haut du pavé dans ma bibliothéque - mais la lecture de certains passage est un mal nécessaire.

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( Jean Jaurès )


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Message Publié : 24 Avr 2010 16:39 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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Je suis bien d'accord avec vous, mais le problème est là. C'est je crois une manière pour des chercheurs de faire parler d'eux en pondant une nouvelle théorie.
Au final ça fait quand même avancer le schmilblick, puisque d'autres chercheront à démontrer le contraire et c'est tout bénéf pour tout le monde. la recherche avance...


Mais bon, ça reste quand même des grosses c***eries à mon avis.

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Message Publié : 24 Avr 2010 17:01 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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Ben voyons ...

En tout cas c'est un fait, l'idée d'une "révolution industrielle" est remise en cause par des historiens de valeur, et tant pis pour ceux que ça déçoit parce qu'ils ont de bons arguments. Et au fond si on se met à parler de "révolution" pour les XVIIIe-XIXe siècle (surtout anglais), alors comment qualifier les décennies suivants ? Du point de vue socio-économique, culturel et autres, on est en "révolution" depuis 200 ans, alors autant éviter ce mot pour ce genre de phénomènes, on en fait tout et n'importe quoi, on en a ras-la-gueule. On parle plutôt d'industrialisation ou de première industrialisation.

Il ne s'agit en aucun cas de remettre en cause l'ampleur des changements. Ensuite, il est vrai qu'on replace ces décennies cruciales sur une période plus longue, suite à des travaux sur la proto-industrialisation qui précède l'industrialisation et l'accompagne longtemps d'ailleurs, notamment en France (encore qu'il faille relativiser le refus de qualifier d'industriel des unités de production employant peu d'employés). D'autres chercheurs ont tenté de mettre en avant une "première modernité" précédant l'industrialisation, en Europe du Nord (Hollande/Angleterre surtout, devinez qui ne passera pas la première ...). L'autre souci est que la "révolution industrielle" est essentiellement basée sur le modèle anglais, le plus exemplaire mais pas généralisable, et qu'il faut faire attention à ne pas trop la considérer comme un phénomène linéaire se produisant de manière identique partout.

Donc en parlant d'industrialisation on a peut-être l'impression que ce phénomène est moins radical, moins figé et admet bien des variantes. On a un enchaînement de processus, pas vraiment une révolution radicale, tout ne se joue pas en quelques années, c'est cyclique, il y a des réussites insolentes, d'autres moins faciles, mais aussi des ratages sans pour autant qu'on ne puisse parler d'industrialisation.

Donc non, on ne peut pas vraiment parler de "révolution" industrielle stricto sensu. Pour plus de précisions, lisez les ouvrages récents de P. Verley sur le sujet, tant pis pour ceux qui refusent de jouer sur les mots, je suis de l'avis qu'il faut le faire, mais si ça paraît pompeux et inutile à certains.


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Message Publié : 24 Avr 2010 17:48 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 27 Avr 2008 14:42
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Zunkir a écrit :
Ben voyons ...

Donc non, on ne peut pas vraiment parler de "révolution" industrielle stricto sensu. Pour plus de précisions, lisez les ouvrages récents de P. Verley sur le sujet, tant pis pour ceux qui refusent de jouer sur les mots, je suis de l'avis qu'il faut le faire, mais si ça paraît pompeux et inutile à certains.


Il me semble qu'un tel raisonnement même si il y a peut-être de bons arguments provient d'une certaine cécité de la part de chercheurs trop spécialisés par exemple pour le machinisme ou autre. Bien sûr qu'il y a une proto industrialisation à l'époque moderne. Il est vrai aussi que maintenant nous vivons un révolution technologique permanente. Mais entre 1820 et 1875, l'Europe s'est couverte de voies ferrées, il a fallu pour cela exploiter les mines de charbon de façon intensive, trouver des modes de financement. Ecoutons quand même des gens de l'époque. Je m'en tiendrai à Zola,
Germinal: les mines et les luttes qui s'y passent
La Bête Humaine: le train
Le Bonheur des dames: naissance des grands magasins
Le Ventre de Paris, les nécessités de l'approvisionnement d'une grande ville
L'Argent, Essor de la banque (bien sûr ce n'est pas nouveau mais ça prend une ampleur nouvelle)
La Terre, Zola n'aime visiblement pas les paysans, mais on y voit une société rurale très nouvelle par rapport à celle de l'Ancien régime. On y appelle le vétérinaire (plus que le médecin, il est vrai)

Au total une économie nouvelle et des technologie nouvelles ont totalement transformé la société et la vie des gens. Leur pensée même a changé avec le positivisme qui leur fait croire que la science peut tout. Par rapport à ce qu'ils ont vécu nous nous ne vivons que des progrès et des ajustements. A bien des égards nous vivons dans le monde qui est né durant ces cinquante ans, l'optimisme en moins.

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Message Publié : 24 Avr 2010 17:56 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
Message(s) : 5364
Citer :
On parle plutôt d'industrialisation ou de première industrialisation.


Et bien, même si elle s'étale sur quelques décennies, la première industrialisation ne peut-elle pas être considérée comme une révolution, à l'échelle de l'histoire de l'humanité ?
Voici mon appréciation du problème; elle ne vaut peut-être rien du tout, c'est même probable, mais tant pis : passer d'une situation où l'on ne dispose pas d'énergie "à volonté" ou du moins, selon des facteurs exclusivement humains, à une situation où on dispose de l'énergie techniquement à volonté, pour moi, c'est une révolution, aussi considérable que le passage d'une économie de prédation à une économie de production. Par conséquent, même si la dynamique se poursuit et même si l'apparition de certaines technologies (l'électricité, la pétrochimie, l'informatique) constituent eux aussi des changements majeurs, il me semble qu'il y a dans cette irruption dans l'histoire humaine de l'énergie produite uniquement par l'action de l'homme un vrai point de basculement. Est-ce parce que nous vivons toujours dans ce monde qu'on ne peut pas considérer sa naissance comme une révolution ?


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Message Publié : 24 Avr 2010 18:03 
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Jean Froissart
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Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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Il faut bien s'entendre sur le sens qu'on entend dans l'expression "révolution industrielle".
La définition que donne Zunkir par exemple est un peu abusive à mon avis. Parce qu'à ce moment_là on peut dire que la révolution anglaise a toujours lieu et la révolution française dure depuis 2 siècles puisque la France cherche toujours son régime. il ya une différence entre le phénomène révolutionnaire qu'a été la convergence des sciences et techniques et le résultat que l'on vit aujourd'hui. Nous sommes dans des cycles de progrès scientifique et technique lié à ce phénomène ponctuel qu'a été la révolution industirelle.

La révolution industrielle n'est plus et c'est un fait.

Quant à la question de l'énergie, je suis d'accord avec Cuchlainn.

Cette discussion démontre un fait simple : personne n'est d'accord sur ce qu'est la révolution industrielle, ses causes. Un peu comme la fin de la révolution française....

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Message Publié : 24 Avr 2010 18:10 
Ces histoires d'appellations, ça devient barbant.


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Message Publié : 25 Avr 2010 10:31 
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Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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On ne peut pas être léger sur les définitions quand on étudie dans les détails la période. On parlera certes encore bien longtemps (toujours ?) de "révolution industrielle" en tant que période, car l'expression de Blanqui, popularisée par Toynbee dans le milieu historien, est frappante, "sexy" pour ainsi dire. Un peu comme la "révolution néolithique" et la "révolution agricole" tiendront longtemps. Mais un historien spécialiste de ces périodes aura du mal avec l'idée de "révolution" parce qu'elle implique une notion de brutalité qui, au fond, n'y est pas ; d'où l'intérêt de chercher à la nuancer, qui repose sur de bons arguments. Le développement économique est toujours un phénomène continu, long, cumulatif, cyclique ; à mon sens on ne peut pas admettre qu'il connaisse des révolutions. D'ailleurs on ne peut jamais les dater précisément, même la révolution industrielle en Angleterre (entre la seconde moitié du 18e siècle et le début de l'ère victorienne, ça fait long pour une révolution) ; s'il y avait vraiment des révolutions, donc des changements brutaux, on pourrait dater un début et une fin précisément, si on ne peut pas à mon sens c'est qu'il n'y a pas de révolution stricto sensu. Cela peut paraître du pinaillage, mais c'est important d'être exigeant sur les concepts employés quand on fait de l'histoire avec des prétentions scientifiques. Après, il faut discuter du sens à donner au mot "révolution" ; à ce qui me semble d'après ce que j'ai lu ci-dessus on a déjà trois ou quatre définitions différentes. Je ne vais pas ressasser les arguments plaidant en faveur de l'emploi du terme "industrialisation" plutôt que "révolution industrielle", il y a de bons bouquins de chercheurs sur le sujet, de Rondo Cameron à nos jours ; il y a bien une légitimité à la question de savoir si oui ou non il y a eu une "révolution industrielle". On a le choix entre l'excès de "révolutions" ou bien la volonté de limiter l'emploi de ce concept pour des périodes pour lesquelles il est incontestable de le faire (Révolution française, russe, etc.). Je choisis la seconde solution.


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Message Publié : 25 Avr 2010 14:28 
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Message(s) : 10666
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Bah, je trouve ça pratique. Ca évite les tournures alambiquées. Que les spécialistes lui donnent un autre nom, c'est très bien, ils ont de très, très bonnes raisons, mais pour le béotien, ça parle bien et c'est facile à comprendre.

L'histoire n'est pas faite que pour les spécialistes, sinon elle mourra de confinement. C'est déjà ce qu'elle fait, à mon avis.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 25 Avr 2010 14:40 
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Philippe de Commines
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Inscription : 25 Juil 2009 21:18
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Localisation : Vienne (86)
Jean-Marc Labat a écrit :
L'histoire n'est pas faite que pour les spécialistes, sinon elle mourra de confinement. C'est déjà ce qu'elle fait, à mon avis.


Pourtant il me semblait qu'il existait un réel effort de vulgarisation dans les différentes parutions historiques ainsi qu'un regain d'intérêt de la part des gens, non initiés, pour cette "discipline".
Mais vous êtes nettement mieux placé que moi pour opérer un tel constat.

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