APPRENTI a écrit :
Aucun écolo n'a la parole en plus, car à l'époque (1985) c'était pas encore à la mode.
J'avais 26 ans en 1985 et il est faux de prétendre que l'écologie n'était pas à la mode. Vous savez de quand datent les plus grosses manifestations publiques de mouvements écologistes ? Des décennies 70-80, avant que l'écologie ne devienne un mouvement politique.
Si vous faisiez un effort pour apporter une dimension historique à votre problématique. Non, vous préférez rester dans la polémique stérile. Alors, je vais vous dire les choses franchement : L'un des plus gros lobbyiste au monde est l'association écologique Greenpeace. C'est reconnu au niveau mondial et les militants anglais et américains de cette association sont fiers de leurs actions en tant que lobby de l'écologie. C'est même écrit dans wikipédia :
Citer :
Derrière les actions spectaculaires de Greenpeace, il y aussi le travail essentiel d'expertise, d'investigations techniques et scientifique, de construction d'argumentaires qui fonde les campagnes de l'organisation. Greenpeace a ainsi contribué activement à l'élaboration de plusieurs traités internationaux qui protègent l'environnement.
Ceci correspond exactement à la définition du lobbying et comme on le voit dans la phrase que j'ai mis en gras, ce travail de lobbying a parfois porté ses fruits. Pas toujours, et c'est normal en démocratie. Quand un groupe de pression impose sa volonté exclusive, on n'est plus en démocratie. Greenpeace est né en 1971 et je peux vous assurer qu'il a été très efficace dans les années 70 et 80, et qu'il continue de l'être.
Cessez de répéter un discours appris que vous ne maitrisez pas et dont vous ne connaissez pas le degré de pertinence. Il est logique qu'un groupe de pression diabolise l'adversaire. Ils le font tous publiquement. Si un jour vous parviendrez à faire partie de la structure de décision de tels groupes, vous y apprendrez que le réalisme prévaut. Les campagnes externes, c'est de la comm', comme on dit de nos jours. Il faut frapper les esprits, il faut forcer le trait. Mais, quand il faut faire changer d'avis à un responsable politique qui connait bien le dossier, surtout s'il connait bien le dossier, une telle démarche s'avère contre-productive dans la plupart des cas. Là, il faut faire un travail d'expertise sérieux et parfois reconnaitre qu'on n'a pas tout à fait raison (rassurez-vous, ils le comprennent très bien, eux aussi ont appris à maitriser les arcanes de la communication, ce qui n'a vraiment pas l'air d'être votre cas). Un politique responsable cherchera à obtenir le meilleur compromis possible pour une solution la plus durable possible. Une loi qui doit être reprise au bout de 2 ou 3 ans est perçue comme une mauvaise loi par l'opinion publique.
Vous semblez être de bonne foi, mais vous vous laissez entrainer par votre enthousiasme et vous croyez que vous seul détenez la vérité. Personne ne détient la Sainte Vérité, la vérité de chacun est différente et la réalité est quelque part au milieu. Respectez nos avis et les vôtres seront respectés.