Qui sont d'après vous les présidents les + marquants de la 3° république ?
Personnellement celui que je trouve le + remarquable est Raymond POINCARE pour son rôle avant, pendant et après la 1° guerre mondiale.
Et vous qu'en pensez-vous ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

personnellement, je trouve que le plus marquant est Armand Fallières. C'était un progressiste, farouche adversaire de la peine de mort et graciant de ce fait autant de condamnées qu'il ne le pouvait. Il était aussi partisan de grandes réformes sociales, liées au domaine de la santé notamment.

"Il existe, à mon avis, deux organes inutiles : la prostate et le Président de la République" Clémenceau dixit.

Ne pas confondre le rôle qu'ont joué les présidents de la république avant (ou après ) leur mandat. La fonction ne se prêtait guère à un "grand" rôle. C'était d'ailleurs souvent une sorte de retraite. Un Gaston Doumergue a certainement eu beaucoup plus d'impact avant et après son mandat que pendant. Et un Clémenceau ne l'a jamais été

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

J'aime pas les "Hit-Parades", j'ai pas encore compris leurs utilités.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Disons qu'il serait intéressant de savoir quels présidents de la 3° république ont pu avoir une certaine influence.....

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

N'aurait-il pas mieux valu mettre un titre plus en adéquation que : Les plus 'grands' présidents de la III° république ?

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

En effet, on pourrait modifier le titre en 'les présidents les plus influents de la 3° république' mais je me demande si cette question n'a pas déjà été posée....

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Ca ne change rien ! La IIIème république n'était pas la Vème ! L'influence des présidents de la république était plus que minime et se bornait à essayer le plus souvent de choisir un président du conseil qui ne serait pas trop vite renversé. Certes, il pouvait avoir ses préférences. Un Poincaré, par exemple, n'aimait pas beaucoup Clémenceau et a retardé autant qu'il a pu, la nomination de celui-ci comme Président du Conseil, mais il a été contraint par les circonstances à le faire. Et encore Poincaré est celui qui, en raison des circonstances de la guerre, a eu le maximum de liberté.
Autrement l'autorité du président était des plus réduite et son activité consistait en déplacements officiels (c'est au cours d'un de ces déplacements que Sadi Crnot fut assassiné par Casério) ou d'inauguration d'expositions (dont l'une qui a vu l'assassinat de Doumer).

D'ailleurs certains présidents de la république sont devenus célèbres, mais pour d'autres raison. Jules grévy et son gendre Félix Faure (qui en raison de son goût du faste avait été baptisé le "Président Soleil" est surtout connu pour sa "connaissance" et sa fin galante, et Paul Deschanel pour sa façon de descendre du train

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Le président de la république le plus puissant et le plus influent de la 3è République a certainement été Adolphe Thiers. Cet avocat, journaliste, académicien, homme d'Etat, grand historien, Président du conseil influent de la monarchie de Juillet, a mis en place la 3è République avec le titre de "chef du pouvoir éxécutif de la RF" puis de Président de la République et l'a préservée de la majorité monarchiste de la chambre des députés. Ses attributions sont exceptionnelles, il est à la fois Président de la République et Président du Conseil.
Par un message de novembre 1872 Thiers avec courage tente d'imposer la République: " la République existe, elle est le gouvernement légal du pays, vouloir autre chose serait une nouvelle révolution et la plus redoutable de toutes." Il payera de sa démission l'année suivante son engagement pour la République, lui qui au départ était un orléaniste partisan d'un régime parlementaire gouverné au centre.
Ses obsèques sont parmi les plus grandioses jamais organisées pour un Président de la République, votées par l'Assemblée nationale pour honorer le "libérateur du territoire" et conduites en 1879 par l'homme fort de la République, Léon Gambetta. Elles rassemblent une foule considérable.
Je ne vois personne d'aussi influent que lui dans la 3è République française. Ce très petit homme a été un géant de la politique.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Certes Adolphe Thiers peut être considéré comme un excellent président de la république, mais à mon avis les présidents de la république commencent réellement à Jules Grévy. Jusque là la république n'est pas réellement instituée et si Adolphe Thiers pouvait être considéré comme relativement républicain son successeur Patrice de Mac Mahon lui était franchement monarchiste et n'était là que pour préparer la venue au trône du duc de Bordeaux ou de l'un de ses successeurs

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Oui, mais la République a bel et bien été proclamée en 1870 et le 4 septembre 1870 est la date officielle de naissance de la 3è république. Que les monarchistes majoritaires à l'Assemblée aient ensuite tout fait pour la transformer en monarchie n'y change rien. Thiers le dit dans son message de 1872: " la République existe .. "

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

réalité ou voeu pieux ? Il m'a toujours paru sidérant qu'un changement dans le pays intervienne dès leur qu'une bande d'émeutiers brandisse un drapeau tricolore, proclamant la déchéance de l'empereur et la proclamation de la république. Celle-ci a peut être été proclamée le 4 septembre, mais le gros des français d'était pas républicain, du moins pas encore !

Thiers et mac-mahon seront présidents d'une république non assurée et qui se cherche. Ils se comporteront différemment de leurs successeurs car cette république formelle peut être relativement renversée. C'est seulement avec Jules Grévy que d'informelle la république devienne réalité

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

On ne peut pas changer notre histoire des institutions. La date de la naissance de la République est officiellement le 4 septembre 1870. Son centenaire a été célébré en grand pompe par la général de Gaulle le 4 septembre 1970 sur la place de la République.
Sur le fond il est inexact que les français aient été monarchistes en 1870. Il y a un topic qui le précise: les républicains, peu connus au surplus, voulaient continuer la guerre, les monarchistes l'arrêter, les électeurs ont voté la paix. Une ambiguité qui se dissipera dès les premières élections partielles. Un sujet déjà abondamment traité.

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Ais je dit qu'ils étaient monarchistes en 1870 /71 ? je ne pense pas l'avoir écrit ! J'ai dit que le corps social n'était pas (encore) républicain, ce qui n'est pas la même chose. D'ailleurs les élections le prouveront. En 1871 outre les bonapartistes et les républicains conservateurs, modérés et radicaux, il y avait une majorité royaliste composée d'orléanistes,de royalistes modérés très influencés par l'ultra-montanisme et enfin les fameux "chevau-légers", royalistes ulta.

A mon avis ça représentait assez le corps social de l'époque. Les villes étant plutôt républicaines et les campagnes conservatrices

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

En tout état de cause, ce n'est pas parce que le pays n'était pas encore républicain que Thiers et Mac Mahon proclamés Présidents de la République dans un régime républicain, doivent être rayés de l'histoire de la 3è République avec leur titre. Celà me rappelle une certaine réécriture de l'histoire ...

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.