Je n'avais pas vu la réponse à ce sujet avant aujourd'hui...
Citer :
Le droit de dissolution fut alors enlevé de la constitution.
Le droit de dissolution n'a jamais été supprimé des Lois constitutionnelles.
Citer :
Pour en revenir la crise du 16 mai, comment peut on passer en a peine 5 ans d'une chambre la plus à droite pendant 100 ans à un régime républicain dit de gauche. Ce fut à cause des affairiste qui se sont entendus en sous main. Le Duc de Broglie orléaniste s'est rallié à la République il avait compris que sa fortune n'en serait plus conservé, tout comme Thiers qui citait JJ Rousseau "Sous la monarchie qui est le pouvoir d'un seul en l’occurrence le prince jamais l'argent ne sera au dessus de lui, mais sous la république il peut être facilement au dessus des lois".
De plus le comte de Chambord s'était tiré une balle dans le pied non pas avec le drapeau blanc mais avec une déclaration en faveur des lois sociales, donc les bourgeois se sont rassemblés contre la monarchie et se fut un orléaniste Wallon qui posa le célèbre amendement "la France sera une république".
Je pense que vous vous fourvoyez :
- La crise du 16 mai ne fait pas passer une Chambre de droite à une Chambre de gauche. Celle-ci dispose déjà d'une majorité républicaine depuis les élections de 1876 (les élections qui suivent le 16 mai marque même un léger recul des républicains...), si courte soit-elle.
La crise du 16 mai oppose deux lectures des Lois constitutionnelles : celle du maréchal-président qui pense qu'il peut se passer de la majorité de la Chambre, puisqu'il n'est pas responsable devant la Chambre, pour nommer son gouvernement et mener la politique qu'il entend ; et celle d'une majorité de députés - pas toujours républicains radicaux au passage - qui défend la nécessaire majorité législative pour légitimer le gouvernement en place. C'est cette deuxième possibilité qui l'emporte, cela ne veut pas dire que la Chambre se soit retrouvée d'une extrême de l'échiquier politique à l'autre.
- Cette histoire "d'affairistes" qui se seraient entendus pour adouber le régime républicain ne tient pas la route dans le contexte d'un risque de restauration monarchique. C'est plutôt les "centres" qui ont fait la différence dans une réelle volonté de choisir le régime républicain, à condition qu'il soit conservateur. Je ne perçois pas d'ailleurs où se situe cet "affairisme"...
De plus, le duc de Broglie n'a jamais approuvé le régime républicain au moment du 16 mai, ni après d'ailleurs.
- Les "lois sociales" de Chambord sont toujours à trouver...