Guilhabert a écrit :
Les départements les plus raisonnables ne disposent que d'une sous-préfecture (Tarn, Haute-Saone, etc) Pourtant, nombreux sont les départements moins riches et même moins peuplés disposant de deux ou trois sous-préfecture !)
Ce n'est pas la raison qui détermine le nombre d'arrondissements, mais la géographie. C'est ce qui explique qu'on ait des arrondissements de 200 et 300.000 habitants voire plus et d'autres de 20 et 30.000 et même moins, spécialement en zone de Montagne.
Contrairement à ce qu'on croit, il est plus facile de supprimer un arrondissement urbain de 300.000 habitants qu'un petit dont une partie est à 1 heure et demi du chef - lieu de département.
Il n'y a pas que la population de la ville sous-préfecture qui tient à son titre, il y a tous les maires de l'arrondissement qui bénéficient d'un traitement personnalisé des problèmes communaux, d'un accès quasi immédiat au Sous-préfet. La population peut apporter et discuter sur place son dossier d'obtention de documents et d'autorisations à la Sous-préfecture qui est plus proche; dossier qui, à la préfecture, serait étudié par des fonctionnaires moins disponibles. On vous écrira ...
Mais il n'y a pas d'obstacle majeur à supprimer les Sous-préfectures, peu d'économies non plus à en attendre tant l'effectif est peu élevé, souvent moins de 10-15 employés.
Et rien à voir avec la suppression des conseils généraux qui est d'une autre ampleur. Dans un département rural que je connais bien, les deux Sous-prefectures comportent 15 personnes et le Conseil général plus de 1.000.