Bonjour à tous,

Pour l'année scolaire à venir je vais peut être m'orienter vers un master. Cependant, 2 problèmes se mettent en plein milieu de mon chemin :

Je ne sais pas qui choisir en directeur de recherche ;
et surtout je ne sais pas quoi choisir comme sujet !

D'autre part, je ne connais pas vraiment d'exemple de sujet de master développé. Je ne sais pas si le thème choisit peut (ou doit) être vaste; ou au contraire, très réduit à une question précise.

Voila pourquoi j'aimerais avoir des exemples de sujets de master en histoire ancienne et histoire médiévale.

En enfin, j'aimerais qu'il soit possible que certains d'entre vous m'aident pour choisir un sujet. J'ai des thèmes qui me plaisent beaucoup, mais impossible pour moi de fixer quelque chose de précis, ni même de savoir si le sujet est réalisable et n'a jamais été exploité. Mais pour cette dernière partie du topic j'attends de savoir si les modérateurs sont d'accord pour le développement d'un tel sujet que je mettrai dans un autre topic vu qu'il est un poil différent de celui-ci.


Merci d'avance pour vos réponses les enfants !

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Qui est "je suis" ?

Il y a déjà pas mal d'éléments de réponses dans les quatre pages de ce fil. Pour choisir un prof, il n'y a pas vraiment de conseils à donner, faites avec ce que vous avez... c'est-à-dire les professeurs qui, dans l'université dans laquelle vous voulez travailler, vous semblent intéressants, intéressés par leurs étudiants, disponibles, ou, bien évidemment, quels professeurs travaillent sur un thème qui vous intéresse... Le premier point est donc peut-être de définir d'abord un thème :


Pour info, si, par exemple, vous vouliez faire un sujet d'histoire antique chrétienne sur, par hasard, un auteur chrétien appelé Eusèbe de Césarée, des intitulés de sujets possibles seraient :
- L'archéologie dans l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée ;
- Les références scripturaires dans - ;
- Les modèles bibliques d'Eusèbe de Césarée dans - ;
- Le délit religieux et le sacrilège dans - ;
etc. etc.

Il existe presque une infinité de sujets possibles toute période confondue... Cernez d'abord un thème qui vous intéresserait : ça peut être une période et un espace ("je veux que mon sujet traite de la République romaine au Ier siècle") ; ou un concept ("je veux travailler sur la notion de sacrilège" / "de musique" / etc.) ; ensuite, avec l'aide d'un prof, définissez une approche neuve et intéressante sur ce thème ("sur la République romaine au Ier siècle, il y aurait un travail à faire sur le livre x de tel auteur antique", "Sur la musique antique, il serait intéressant de se pencher sur ce qu'en dit Polybe", etc.). Petit à petit, vous définirez ainsi un sujet, qui au final sera peut-être très loin de l'idée de départ, mais qui sera défini et intéressant.


Oui le sujet doit être précis. Distinguez thème et sujet : le thème est général et n'est qu'une voie d'accès au sujet (par exemple, "la folie et le christianisme", ou "les relations entre le paganisme et le christianisme") ; le sujet est précis, traitable en une année, en profondeur (par exemple, "Les représentations de la déficience mentale dans l'oeuvre de..." ; "L'image des païens et les stratégies de conversion dans...").
Pour savoir si le sujet est réalisable, nouveau, intéressant, etc., seul un prof peut vous aider. Il faut que vous définissiez votre sujet avec votre directeur de recherche, une fois celui-ci approché par le biais de votre thème fétiche.

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

Et quand justement on doit changer de fac pour faire un master sur telle période car l'université dans laquelle on est ne propose plus de master de cette période, mais qu'on a aucune idée de la fac dans laquelle aller ni du sujet ?

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"J'aimerais mieux être le premier dans un village, que le second à Rome." Caïus Julius Caesar

Se renseigner auprès des profs : demandez à vos professeurs (ou autres enseignants) de votre université de départ (celle que vous quittez) où ils vous conseillent d'aller pour travailler la période qui vous intéresse. Les professeurs se connaissent tous, au moins de nom, et vous guideront un petit peu. Essayez d'en voir un ou deux en tête à tête, en prenant rdv, ou sinon envoyez un mail, ça ne coûte rien, au pire vous n'aurez pas de réponses (on est déjà le 8 juillet...).

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

Bonjour à tous!
je sais que mon titre est très provocateur
En fait, il n' est pas terminé: je me demandais quel interet y a t il à faire autre chose que de la contemporaine en master si on souhaite se diriger vers du journalisme et non vers de la recherche?
C 'est, sans aucune provocation, une queston qui me tourmente enormement.
l' an prochain je suis en master (si j' en trouve un) et j' ai beaucoup de mal à me decider.
L ' époque médiévale m'interesse beaucoup, mais je ne veux pas plus tard me diriger vers les metiers de l' enseignement.Et le journalisme, ca me dit bien.
Je sais que pour parler d'un sujet, il faut connaitre le "back ground" et donc que toutes les periodes de l' histoires sont interessantes à etudier, meme si on compte se limiter à des faits "contemporains".
Pour etre franche, l' an prochain, je voudrais faire un master en médiévale, mais vu que je veux faire du journalisme, je me dis que ce sera (du moins sur mon CV), completement inutile.On va me dire:ok, c 'est super interessant ce que vous avez fait, mais ça n' interesse personne à part le monde de la recherche.
Alors qu'en pensez vous?

J'en pense que tu as raison. Un master d'histoire médiévale ne te servira pas à grand chose pour être journaliste.
Mais reste à savoir si le master d'histoire contemporaine sera vraiment utile : peut-être que tu pourrais essayer une réorientation en sciences politiques ou en géopolitique... C'est juste une idée.

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La mauvaise herbe nuit car elle ne meurt jamais

Je suis complètement d'accord. Je me suis aussi renseignée pour être journaliste et on m'a gentiment dit que mon cursus (M2 de contempo) ne collait pas trop face à une nouvelle génération de journalistes bilingues et spécialistes de géopolitique. J'ai eu la chance cette année de rencontrer deux journalistes et qui m'ont confirmé que la profession actuellement était en crise et que si on veut vraiment percer dans ce domaine il faut suivre un parcours bien spécifique comme un master au CELSA par exemple. Ils ont insisté sur le fait que les langues étaient primordiales : être bilingue voire trilingue n'est pas qu'un plus c'est souvent un facteur d'embauche décisif.

Et je crois que l'on recrute très peu de journalistes en contrat fixe (CDD ou CDI, donc le type d'embauche où l'on regarde le CV, teste la motivation, etc.), non ? Aujourd'hui, on fait plutôt appel à des piges, et le jeune journaliste est avant tout pigiste, c'est-à-dire qu'il n'est pas salarié, et propose ses papiers à qui veut, pendant un certain temps avant de se faire embaucher quelque part, non ? Une sorte de système interimaire, dans lequel la formation ne joue pas un grand rôle puisque c'est le papier proposé qui intéresse ou n'intéresse pas.

A quel type de média pensez-vous ?

Il existe cependant les fameuses huit (ou neuf) écoles de journalisme très reconnues par la profession (ESJ Lille, CFJ Paris, CELSA, etc.), qui garantissent presque un poste dans une "grande" rédaction. Elles sont très difficiles d'accès, et paraît-il très ennuyeuses à suivre (lire Les petits soldats du journalisme de François Ruffin). Mais elles recrutent à bac+3 ou 4, donc après un master aussi.

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

Effectivement les journalistes qui débutent font essentiellement des piges.
Vous oubliez de dire que les écoles de journalisme ont un coût très élevé et pour ma part c'est ce facteur qui m'a empêché de poursuivre dans cette voie.

Vraiment, merci beaucoup pour vos réponses.
Je sais maintenant vers quoi me diriger, enfin vers quoi je ne dois pas me diriger...
Le probleme, c 'est que la geopolitique, c'est pas trop mon truc, j' aime beaucoup tout ce qui est histoire, recherche à partir des sources etc.
Et je trouve que c'est ce qui manque un peu aux journalistes de nos jours, on dirait qu'ils n'ont pas eu de réelle formation historique, ce qui les amène souvent faire d' " horribles" erreurs.
Bref,pour les écoles de journalisme, c'est à explorer, même si c'est hyper difficile d' accès.
Pour les langues, vos témoignages me motivent pour approfondir mes connaissances, voire apprendre une nouvelle langue.
Il y a un master à l' ehess qui m'intéresse;mais c 'est une école de recherche, et je pense que leur but est de nous mène vers un doctorat, thèse.Pensez vous qu'il serait préférable que je trouve un master dans une fac?
Pour info, j' aimerai faire un master sur l'islam dans le caucase....

Bonjour,

toujours sur le même sujet, j'ai un problème différent de ceux précédemment évoqués :
Je suis à Besançon en L3 cette année et je commence à penser sérieusement à mon Master.
Cela peut paraitre prétentieux car les enseignements de 3° année sont sensiblement différents à ceux des 2 premières années et rien ne dit que je vais réussir avec des notes "correctes" mais je préfère ne pas attendre le mois de janvier (résultats des partiels du 1° semestre) pour y réfléchir.
Ce qui est sûr, c'est que je veux faire un master en histoire médiévale (Bas Moyen-Age), or depuis cette année, cette spécialité a été rayée de la liste des Masters (il reste histoire ancienne, moderne et contemporaine).
Je suis donc dans l'obligation de changer de fac.
Alors voilà, je n'ai aucune idée du sujet, ni de la fac ni des profs...
J'ai pensé à l'université de Genève (je possède la double-nationalité, je suppose que ça facilite l'inscription), je vais me renseigner au SCUIO de Besançon dès la rentrée, mais comme je suis complètement dans le flou, pouvez-vous me donner quelques renseignements sur des bons directeurs de recherche spécialisés dans le Bas Moyen-Age et acceptant de diriger des recherches sur l'histoire des mentalités plus précisément ?

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"J'aimerais mieux être le premier dans un village, que le second à Rome." Caïus Julius Caesar

A Paris I, le Master Histoire pourrait peut-être t'intéresser:
http://www.univ-paris1.fr/formation/art ... e2642.html

Bonjour,

je profite de ce topic, j'espère que vous pourrez m'aider !

Je vais faire un master d'histoire moderne l'année prochaine. Mais je ne trouve pas d'infos "pratiques", Rien qu'au niveau du nombre de pages, c'est très bête mais on me parle de 50, 100... et je me demande comment on en fait autant (On ne se moque pas svp )

Autre chose ; les sources. Je suis à Poitiers, et mon master sera plutot orienté Nouvelle-France. Pour les sources, ça risque d'etre dur non ? J'ai entendu dire que le Canada avait numérise et mis en ligne beaucoup de ses archives ?

Merci

Pour le nombre de pages ne t'en fais pas... au contraire, si tu te retrouves dans le cas où on te limite le nombre de page tu trouvera ça plus dur ... Tu verras, ça se rempli très vite.

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"Celui qui est prét à saccrifier un peu de liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre"

De nombreuses archives concernant Quebec sont en effet numérisées, ce qui t'évites donc un déplacement au Canada. Beaucoup à Poitiers le font cependant, j'en connais quelques uns. Sinon me semble-t-il, certaines archives sur la Nouvelle-France sont aussi dispos à La Rochelle et à Rochefort non? Quant aux infos pratiques, demande à ton directeur de mémoire. Je vois qui c'est, et il est très abordable.