Léo.A a écrit :
Quant au plan, de manière schématique:
PR: Comment, face à la menace que font peser les rivalité inter-étatiques européennes et mondiales, s'est constituée une demande pour une garantie collective de la paix, néanmoins assurée par un équilibre des puissances puis par une unique superpuissance ?
I. La recherche d'équilibre entre les Etats européens, via notamment les systèmes d'alliance et les rivalités coloniales garantissent et menacent le paix. (1870-1918)
a)L'apogée du système d'alliance bismarckien : isolement de la France et colonialisme (1870-1890)
b)Les rivalités entre système d'alliance menacent la paix: un premier mais précaire "équilibre de la terreur" (1890-1914)
c)La demande de paix s'impose face à la décomposition politique et sociale des etats dans la guerre totale (1914-1918)
II. L'échec de la sécurité collective à garantir la paix face aux visées expansionnistes des régimes autoritaires mènent à sa refondation (1919-1945)
a)La volonté de faire triompher la paix par la recherche d'une sécurité collective: accords de Locarno, SDN, Petite Entente... (1919-1929)
b)La crise économique et sociale provoque un repli des Etats qui rend plus difficile l'application de la sécurité collective: marche à la guerre, Appeasement...(1929-1939)
c)La Seconde Guerre mondiale: face à l’implication mondiale dans la guerre, volonté de refonder les conditions d'une véritable sécurité collective. (1939-1945
III.D'une "paix belliqueuse" assurée par un "équilibre de la terreur" à la tentative d'imposition de la paix dans un ordre multipolaire
a)La première guerre froide : une paix toute relative garantie par la dissuasion nucléaire. (1945-1962)
b)Entre volonté de coopération pour le maintien de la paix et conflits périphériques. (1962-1990)
c)Face à la multiplications des conflits dans un monde désormais multipolaire, la volonté d'imposer la paix: limite et nécessité de "l'hyperpuissance américaine", rôle nouveau de l'ONU bien qu'entravé par veto chinois/russe... (1990-nos jours)
Merci pour ce plan très intéressant à archiver.
Il reste impossible de saisir les attentes de ce concours nouvelle formule. L'histoire est d'ailleurs la seule discipline à ne pas avoir publié de rapport de jury en 2012 sur eduscol. C'est un peu léger, alors même que les programmes ont été bouleversés! Du coup, on ne comprend pas du tout le programme du concours général en histoire. En effet, d'après les textes, il doit porter sur le programme de première. Or, le sujet, formulé tel quel, est hors-programme (système bismarckien, pacifisme durant la Première Guerre mondiale...). Si l'on considère dans un implicite bien peu républicain cela comme une épreuve de "culture générale", le plan, très histoire politique, pêche alors par de nombreux manques/décentrages (Congrès de la Paix, décolonisation, et surtout voix non politiques (artistiques, sociales et culturelles)).
Dès lors, c'est totalement arbitraire et ne saurait être appelé concours.