Vous êtes en ABIBAC, n'est-ce pas?

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Tout à fait ! Je n'ai pas utilisé son nom pour être compris de tous mais c'est bien cette section
J'en suis d'ailleurs très satisfait, et le problème que j'ai exposé plus haut est à mes yeux le seul bémol !

EDIT:
Tout d'abord bonjour à tous, car je suis nouveau sur ce forum!

Comme vous, je suis passionné d'histoire (depuis ma prime enfance), et j'ai décidé de préparer le concours général. (Vaste entreprise !)

En deux mots : Je suis en seconde dans un très bon lycée provincial, l'an dernier meilleur élève de ma classe en histoire avec 18.5 de moyenne dans cette matière (classe bilangue (pas bilingue) anglais-allemand dans un collège de centre-ville), 39 et 38,5 sur 40 aux brevets blancs (tous les points dans la partie histoire).
NB : Ceci n'est point de la vantardise inutile, mon ego ne ressent point le besoin d'être flatté, c'est seulement à titre indicatif, et je sais parfaitement que le Brevet des collèges est loin d'être une preuve de bon niveau (loooin de là !).

Ensuite j'ai intégré désormais une section spéciale avec un enseignement renforcé en allemand: 6h par semaine au lieu de 3, et 4h d'histoire-géo (j'ai gagné une heure par rapport aux autres élèves de seconde!) mais tout en allemand ! Ce qui fait que je n'aurai pas pour me préparer au bac, à faire de dissertations dans la langue de Molière (en histoire, dis-je). Ainsi, je me suis demandé comment bien préparer le CG ? D'autant plus que je ne suis même pas certain de pouvoir y participer (étant donné que ce sont les professeurs qui choisissent les élèves qu'ils présentent, comment être sélectionné alors que je n'ai pas de cours d'histoire en français ?). Après le CG n'est pas une fin en soi, mais il m'intéresse énormément, ne serait-ce que par curiosité intellectuelle !

J'ai pensé à un petit programme du style lire des bouquins d'histoire (ce que je fais déjà), avant tout sur les périodes qui m'intéressent, et qui (par chance?) coïncident avec les programmes (lycée, CG). Ensuite, pourquoi pas une petite dissert' chaque weekend, mais le problème est là: je n'ai personne pour me corriger ! Alors que faire ? Me voilà bloqué, et j'espère que vous saurez m'aider. (Entre autres, si Léo.A, qui a obtenu le premier prix l'an dernier, fréquente encore ce forum, je serais ravi d'échanger avec lui.)

Merci d'avance pour votre aide !

[Désolé pour le triple message]

Finalement, après m'être relu, je trouve mon message trop compliqué, voire exigeant, alors je vais plus simplement vous demander des conseils de lecture :

Quels livres généraux sur le XXe siècle en général ? Et au passage, quid du très controversé Histoire du XXe siècle de Serge Bernstein et Pierre Milza ?

Quels sont les meilleurs ouvrages sur :
- le XIXe siècle ?
- la France de Napoléon III ?
- la IIIe République ?
- l'histoire des Etats-Unis (global) ?
- l'histoire de l'Allemagne (global) ?
- l'histoire du Royaume-Uni (global) ?
- la Seconde Guerre Mondiale ? (à la fois sur un thème précis (comme Vichy) ou sur l'ensemble)
- la IVe République ?
- la vie politique française depuis la moitié du XIXe siècle ?
Si vous avez d'autres idées, concernant l'histoire mondiale, européenne ou française, de la moitié du XIXe à aujourd'hui, de titres intéressants, je prends ! N'hésitez également pas à donner votre avis sur le livre !

Bien évidemment, et vous vous en doutez, mes demandes sont bien nombreuses, et vous naturellement donner un ou deux titres, je vous en serai déjà très reconnaissant !

Merci d'avance !

Un passionné désireux d'en savoir plus, et de mieux comprendre

A vrai dire, je n'ai pas vraiment lu de livres d'Histoire avant le CG, me contentant surtout d'explorer ce forum couplé à de nombreuses recherches sur wikipedia et bien sûr de mon cours d'histoire. ^^

Par ailleurs, j'avais lu pendant les vacances de février quelques chapitres des Bernstein et Milza, principalement concernant les périodes sur lesquelles je me sentais le moins à l'aise et aussi sur celles qui m'intéressaient le plus (d'ailleurs, le chapitre sur les systèmes d'alliance bismarckiens m'a été bien utile pour l'épreuve).

Merci pour ta réponse !

Mais tu dois être excellentissime, me trompé-je ? Lycée Henri IV, 1er prix du CG, c'est pas si mal
Je suis aussi un adepte de Wikipédia, mais j'aime tout autant les livres d'Histoire de qualité écrits par des historiens de qualité !

Encore merci à toi, les idées de lecture seront accueillies à bras ouverts (virtuellement parlant) !

PS: J'ai fait l'acquisition du 1er tome de B&M mais je ne l'ai pas encore commencé, je m'y mets demain !

Bonsoir !
J'espère passer le Concours Général en mars prochain, et je me suis déjà renseigné dessus. J'ai également lu les pages précédentes de ce sujet. J'ai vu que certains disaient qu'il n'y avait pas besoin de préparation, mais avez-vous tout de même quelques livres qui traitent bien la période à étudier ? J'ai déjà commandé les berstein & milza, l'étrange défaite de bloch ou encore les manuels de bouillon/sohn/Brunel. Me conseillez-vous d'autres livres ?

Bien à vous,
Simon

Je n'en ai jamais entendu parler, ni de ces manuels, ni de leurs auteurs... Sont-ils de qualité ? (J'imagine, sinon tu ne les citerais pas...) Et quel est le titre de l'ouvrage ?

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"No sport"

Je pense que Simon16 veut parler de 1848-1914 (1979) de Bouillon, Sohn et Brunel. C'est une lecture convenable et recommandable, mais elle est (a) datée, (b) trop évasive sur certains événements, (c) trop focalisée sur la seconde partie du XIXème siècle et le tournant des deux siècles. C'est une lecture, je le répète, très convenable, mais vous avez plus intérêt à bien lire les sommes de Berstein et Milza et à faire des lectures plus approfondies avec des ouvrages spécialisés, en ce qui concerne l'histoire du XXème siècle, du moins.

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)

Merci beaucoup pour cette information claire et précise ! En effet, je vais d'abord déguster les B&M

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"No sport"

Bonsoir,
Je suis nouvelle sur ce forum,
Je me suis inscrite pour le CG en mars 2013.
Ma professeure principale m'en a parle et je me suis immediatement inscrite (ayant passe mon enfance aux cote de mon pere passionne d'histoire et la plupart du temps devant la television a regarder les chaines specialisees dans le sujet je me suis dis avoir assez de culture). Mon professeur d'histoire m'a fait les grands yeux et m'a qualifiee de "pretentieuse" de participer a ce concours en avancant que seuls les grands lycees parisiens avaient le droit a cela. Cette reaction m'a revolte et je suis d'autant plus motivee a participer a ce concours (sachant que j'ai une moyenne de 17 en histoire cette reaction m'a encore plus enerve).
J'ecris surtout pour vous remercier d'avoir ecris tout cela sur ce forum car ceci m'aide beaucoup! Il faut dire que les messages expliquants que l'aide des professeurs n'est pas automatiquement requise m'ont beaucoup aide vu mon cas et la reaction de mon enseignant...
Merci beaucoup et si vous avez encore des conseils pour se "preparer" au CG je vous serais reconnaissante de m'en faire part.
Au fait, desolee pour les accents mais j'ecris via un clavier anglais.

Merci pour ce plan très intéressant à archiver.
Il reste impossible de saisir les attentes de ce concours nouvelle formule. L'histoire est d'ailleurs la seule discipline à ne pas avoir publié de rapport de jury en 2012 sur eduscol. C'est un peu léger, alors même que les programmes ont été bouleversés! Du coup, on ne comprend pas du tout le programme du concours général en histoire. En effet, d'après les textes, il doit porter sur le programme de première. Or, le sujet, formulé tel quel, est hors-programme (système bismarckien, pacifisme durant la Première Guerre mondiale...). Si l'on considère dans un implicite bien peu républicain cela comme une épreuve de "culture générale", le plan, très histoire politique, pêche alors par de nombreux manques/décentrages (Congrès de la Paix, décolonisation, et surtout voix non politiques (artistiques, sociales et culturelles)).

Dès lors, c'est totalement arbitraire et ne saurait être appelé concours.

Il est vrai que les références culturelles et artistiques auraient pu être plus nombreuses, j'avoue en effet les avoir quelques peu sacrifiées pour développer l'histoire politique. De même, mes connaissances étaient parfois assez limitées sur les différents mouvements internationaux pacifistes comme le bureau international de la paix, et de ce fait les ai parfois négligés..: oops:

Cependant, la décolonisation est évoquée dans la 3ème partie, bien que surtout comme cause de conflits périphériques, ou de la création de nouvelle instabilités.

[Suite du message précédent du fait d'une édition impossible, s'il était possible de fusionner les deux messages, je vous remercie d'avance]

Il est vrai par ailleurs qu'une partie conséquente de ma copie est "hors-programme", provenant soit de recherches personnelles, notamment sur ce forum, ou bien de cours de mon professeur approfondissant souvent les thèmes du programme.

Il ne s'agit pas de faire acte de contrition individuelle. Un plan est toujours perfectible et peut en outre conduire à des développements plus réussis. Il est certain que nombre de correcteurs n'accepteraient jamais l'emploi du terme de "terreur" pour le système des relations internationales en 1914.
La question est plus générale et porte sur la préparation de ce que l'Education nationale présente encore officiellement comme un concours. Ce n'est pas la première fois que la notion de capital culturel transmis est remise en cause et on peut s'interroger légitimement sur ce qui amènerait l'Etat à récompenser tel ou tel. La situation devient caricaturale dans certains disciplines. En langues, elle est ubuesque. Sont primés des bilingues qui se sont donnés la peine de naître, pour beaucoup, et vivent à l'étranger (cf liste des lauréats), et ce n'est pas nouveau.
Comme nous sommes dans un forum d'histoire, il s'agit de comprendre dans quelles mesures notre discipline peut encore être considérée comme méritocratique. Or, l'imposition d'un programme dénoncé de toutes parts, le rétablissement à présent de l'histoire en terminales, l'allègement du programme en première, crée une confusion extrême qui empêche toute préparation sérieuse et équitable de l'épreuve sur le long terme. L'approche thématique et régionale crée une disparité de fait. Les exercices eux mêmes sont bouleversés. Pourquoi en géographie les candidats ont-ils dû décrire un commentaire de documents plutôt qu'une composition? Comment se préparer à cette épreuve sur 6 heures quand la scolarité ne le donne au mieux qu'en 1h30? La choix d'un technopôle parisien abordé principalement par les seuls établissements parisiens et de l'étranger est déloyal pour la province. En histoire, il est clair que la question du concours général n'a pas été pensée. Rappelons qu'officiellement, selon les textes, avec les nouveaux programmes, un élève arrivé en mars n'est pas même censé avoir déjà vu ce sujet avec son professeur, puisque l'approche thématique permet désormais un parcours cyclique et non plus chronologique! En effet, seul le premier thème et obligatoire, et rien n'empêche un professeur de traiter les autres avant.
Comment donner le goût de l'histoire, transmettre une passion, quand la discipline est ainsi dénaturée? Il faut être sérieux et regagner en crédibilité. Le programme, même arbitraire, permet largement de le faire et d'approfondir de nombreux aspects. J'en veux pour preuve que Sciences Po Paris demande aux terminales de compulser...le programme de première et le cite de manière exhaustive! Le concours général, qui coûte cher à la collectivité, n'a aucune raison d'échapper à la règle et devenir un "concours particulier".