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Message Publié : 22 Jan 2012 21:29 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
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Pardonnez le flou du titre de ce message mais je m'adresse aux historiens et futurs historiens présents sur ce forum pour recueilli quelques informations à l'attention d'un membre de ma famille (élève de 2de) qui envisage de s'orienter vers une carrière d'historien - sachant qu'il hésite encore entre l'antiquité, la Révolution et l'empire (et qu'il étudie l'italien en langue vivante 2 ce qui pourrait le conduire à s'interreser à la péninsule ...)

Le décor ainsi planté pouvez m'indiquer la meilleure voire pour une carrière d'historien : s'agi t il du parcours sacro saint hypokhagne/khâgne/Ulm ? ou bien l'ENS Lyon offre-t-elle les mêmes débouchés (et dans ce cas faut il plutôt choisir la spécialité Sciences humaines ?), et qu'en est il des Chartes ou des études d'histoire à l'université ?

Pour la révolution et l'empire Sciences Po est il une formule intéressante ? éventuellement en doublant avec une licence d'histoire à l'université ?

Bref faut il choisir dès le lycée la période sur laquelle il souhaitera travailler ?

Je remercie d'avance ceux d'entre vous qui éclaireront notre lanterne !


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Message Publié : 22 Jan 2012 21:38 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
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Inscription : 09 Juin 2010 14:22
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Aigle a écrit :
pour recueilli quelques informations à l'attention d'un membre de ma famille (élève de 2de) qui envisage de s'orienter vers une carrière d'historien - sachant qu'il hésite encore entre l'antiquité, la Révolution et l'empire


Nul doute que vous saurez l'encourager vers cette voie passionnante... ;)

Bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature


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Message Publié : 23 Jan 2012 2:30 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 13 Nov 2011 2:32
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Le termes "historien" ne désigne pas un métier en particulier, pour l'histoire il y a peu de chercheurs à proprement parler, la pratique "professionnelle" de cette matière, comme vous l'entendez surement pour votre enfant, est intimement liée à l'enseignement, secondaire et universitaire. Il me semble qu'il y ai bien peu de chercheurs au CNRS qui n’enseignent pas.
Pour accrocher un des postes universitaire, la ou est payé aussi pour faire de la recherche, le parcours est très compliqué.
Les meilleures voie sont bien sur celles d’excellence (ENS, Science po dans une moindre mesure pour l'histoire du 20ème siècle, mais la sélection à l'entrée est pour les deux cas très difficile), mais les universités peuvent tout aussi bien y amener. En effet la voie classique, qui concerne aussi souvent les élèves de grandes écoles, consiste à obtenir l’agrégation (un concours de l'enseignement au niveau très relevé qui se passe au à bac +5) et à faire un doctorat réussi. Cependant, dans la majorité des cas, enseigner dans le secondaire pendant un certain nombre d'année est nécessaire avant l'obtention d'un poste universitaire, et les places sont très chères.
Ensuite il faut aussi voir que ces débouché ne sont pas les seules, il y à d'autre façon de travailler pour l'histoire, comme le journalisme scientifique par exemple.
Pour répondre à une autre de vos question, l'école des chartes n'est pas ce qui semble le mieux adapté car elle est destinée à ceux qui étudie la période médiévale et ses textes. Si vous faite le choix de l'université une double licence avec en complément histoire de l'art, sociologie, lettre, langues étrangères ou autre... peut être aussi un bon moyen de commencer un parcours plus complet.
Enfin, non ce n'est pas la peine de faire le choix de la période dès à présent, si il choisi la voie universitaire (celle que je connais) il étudiera toutes les périodes, sans spécialisation, au moins durant les deux premières années de licence.

Tout derniers petit conseil, si votre enfant souhaite étudier une civilisation antique une des meilleure chose à faire pour le préparer cela est l'étude du latin ou du grec (si cela lui est possible dans son lycée)


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Message Publié : 23 Jan 2012 13:44 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Jan 2008 13:49
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Localisation : Paris
Bonjour.


Citer :
Pour répondre à une autre de vos question, l'école des chartes n'est pas ce qui semble le mieux adapté car elle est destinée à ceux qui étudie la période médiévale et ses textes.


Petite précision ; même si les Chartes sont historiquement plus tournées vers la médiévale (et possèdent l'un des meilleurs historiens de cette période, O. Guyotjeannin), elles ne forment pas que des médiévistes. Je connais au moins deux chartistes contemporanéistes, ATER l'un à Paris I, l'autre à Paris IV.

Pour vouloir être historien, pas de photo, mieux vaut être normalien (Ulm plutôt que Lyon) et agrégé. Sciences-Po peut être un plus, mais c'est périphérique.

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Ira principis mors est


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Message Publié : 23 Jan 2012 15:15 
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Polybe
Polybe
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Inscription : 12 Nov 2007 23:12
Message(s) : 104
Citer :
Je connais au moins deux chartistes contemporanéistes, ATER l'un à Paris I, l'autre à Paris IV.

Bonjour,

ça m'intéresse de connaître le nom de celui de Paris IV si c'est possible s'il vous plaît (en MP si vous préférez).


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Message Publié : 23 Jan 2012 17:23 
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Salluste
Salluste

Inscription : 20 Déc 2010 21:48
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A l'université, je n'ai encore jamais entendu un professeur s'entretenir avec un étudiant pour lui parler d'un projet d'avenir similaire. Et pour cause: sauf de très rares exceptions, la majorité des universitaires ont des parcours assez similaires. Au moins une bonne moitié de mes professeurs viennent d'illustres lycées de Paris, puis de classes préparatoires de renom, après quoi ils ont réussi à intégrer l'ENS. De là, on les retrouve pour une partie d'entre eux réussissant les multiples agrégations. Une excellente thèse vient achever le tout. Après des cours donnés à l'université pour les TD de L1 (le plus souvent), ils enseignent plusieurs années dans le secondaire. Et, âgés d'une bonne trentaine d'années voire d'une quarantaine, ils accèdent enfin à l'université. C'est un parcours classique que je retrouve régulièrement. Bien sûr, les exceptions existent: des étudiants de Sciences Po qui deviennent des universitaires contemporanéistes, ou encore moins fréquent: d'aucuns qui se sont intéressés à l'histoire à partir d'une autre discipline (le droit pour Arlette Farge par exemple, qui a suivi un parcours tout à fait singulier).

Je vous conseillerais donc d'évoquer avec lui les classes préparatoires. Il ne fera pas que de l'histoire et baignera dans une ambiance studieuse (pas toujours, certes). Il est encore jeune mais l'essentiel pour lui est dès maintenant et durant toutes ses études secondaires d'obtenir les meilleures notes, afin de postuler dans une des grandes prépas de France et si possible de Paris (Henri IV, LLG). Il s'agit de ne pas brûler les étapes, il a bien le temps d'y songer et peut pour l'instant voguer à travers les livres d'histoire comme il l'entend: sans doute est-ce là le meilleur moyen pour lui de développer sa curiosité historique.
Si possible enfin, qu'il étudie sérieusement les langues anciennes (grec, latin) et des langues vivantes. C'est s'ouvrir des voies nouvelles (s'il réussit, sa connaissance de l'allemand par exemple lui ouvrira de nombreuses archives en Allemagne et en Autriche).


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Message Publié : 24 Jan 2012 9:02 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 24 Jan 2012 8:32
Message(s) : 1
La différence est assez simple. Il n'y a pas de "carrière d'historien" en dehors de l'Université ou de l'éducation nationale où l'on est forcément enseignant : faire de l'histoire, c'est envisager d'enseigner l'histoire, à une très large majorité, parce que personne n'est payé uniquement à "faire de l'histoire". Votre parent doit donc savoir s'il veut être enseignant avant d'entreprendre de longues études qui ne débouchent pas en soi sur un métier.
Il faut d'ailleurs se méfier des étiquettes "historien" qu'on accole à des gens qui passent à la télévision et qui peuvent faire rêver : soit il s'agit réellement d'historiens et ils appartiennent au monde enseignant, soit ce sont d'aimables amateurs "férus d'histoire" mais pas réellement historiens (ça suffit pour les médias, ils ne sont pas exigeants, et ils estiment que leur public ne l'est pas non plus).

Pour faire un métier "ou l'on fait de l'histoire", il faut envisager les métiers de la culture et de l'animation : l'école nationale des chartes forme les conservateurs du ministère de la culture, c'est à dire des directeurs d'institutions culturelles (archives, musées, bibliothèques, etc.), des métiers où l'histoire est une discipline fondamentale pour pouvoir exercer. Toutefois, tous ne deviennent pas directeurs : certains font une carrière universitaire d'historien ou d'auteur (René Girard, à la pensée si riche et si originale, fils de chartiste et chartiste lui-même, doit bien, quoi qu'il en dise, une bonne partie de sa méthode de réflexion à sa formation à l'école des chartes), certains partent dans le privé (antiquaire, expert ...) ou s'orientent cers des carrières d'administrateurs (ENA), en raison de la formation juridique et historique (notamment histoire des institutions) que délivre le parcours chartiste, qui est loin de se cantonner aux textes anciens médiévaux. C'est vrai aussi de la formation historique, qui n'est pas du tout négligeable pour former des administrateurs de qualité, n'en déplaise aux conceptions actuelles.

Votre parent doit savoir que l'histoire est actuellement une discipline honnie et que la filière histoire est partout en recul. Le ministère de la culture a des tentations de nommer par ci et par là des énarques ou des "cultureux" sans métier, en écartant les professionnels de la culture au profit de stricts gestionnaires sans aucune connaissance de ce qu'ils ont à gérer, alors que le secteur de la culture en France souffre d'avoir trop d'administratifs et pas assez de gens qualifiés. Votre parent gagnerait à aller rencontrer un ou plusieurs conservateurs et à évoquer avec eux les différentes filières possibles et les métiers qu'on trouve au bout : les métiers de la culture sont variés et réclament de véritables vocations. Courage, ce sont de beaux métiers et l'histoire y est centrale et utile !


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Message Publié : 24 Jan 2012 9:25 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Jan 2008 13:49
Message(s) : 454
Localisation : Paris
Bonjour

Citer :
l'école nationale des chartes forme les conservateurs du ministère de la culture, c'est à dire des directeurs d'institutions culturelles (archives, musées, bibliothèques, etc.)


L'école des chartes prépare aux concours de conservateurs, mais ceux-ci sont réellement formés à l'INP (conservateurs du patrimoine : archéologie, archives, musées, monuments historiques, muséums) et à l'ENSSIB (conservateurs des bibliothèques) ; dans ces deux institutions les chartistes sont minoritaires par rapport aux élèves venant de formations universitaires (masters histoire, lettres ou histoire de l'art) ou de l'école du Louvre (histoire de l'art). Certains chartistes vont dans d'autres domaines, mais c'est très minoritaire, un peu comme les normaliens à l'ENA.

C'est toujours difficile à un âge jeune de vouloir être sur un profil "scientifique-administrateur" comme l'est (ou doit l'être) un conservateur. C'est quelque chose dont l'intérêt apparaît au fur à mesure de la compréhension du fonctionnement des structures culturelles et du rôle d'icelles dans l'élaboration du savoir. Un choix qui se fait je pense au moins après le bac.

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Message Publié : 05 Fév 2012 14:44 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
Message(s) : 2683
Cornelis a écrit :

C'est toujours difficile à un âge jeune de vouloir être sur un profil "scientifique-administrateur" comme l'est (ou doit l'être) un conservateur. C'est quelque chose dont l'intérêt apparaît au fur à mesure de la compréhension du fonctionnement des structures culturelles et du rôle d'icelles dans l'élaboration du savoir. Un choix qui se fait je pense au moins après le bac.



Merci de vos réponses à tous.

mais justement quels sont les débouchés professionnels des études d'histoire de nos jours en dehors de l'enseignement ?


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Message Publié : 05 Fév 2012 19:16 
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Thucydide
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En Belgique, les études d'Histoire amène souvent à la question des débouchés : Bien sur, l'enseignement au collège ou au lycée de l'Histoire suivant les programmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et ces enseignants ne sont pas 'historiens' (d'ailleurs qu'est-ce qu'un historien?).

Puis la voie la plus stricte, la plus rigoureuse et élitiste, mais la seule qui pourra vous contenter de ce titre un peu subjectif et vague d'historien est celui du doctorat donc, de la recherche. Le doctorant, chez nous, est assistant et donne des cours dits de 'Travaux Pratiques', puis s'il persévère pourra éventuellement être en charge de cours bref, le parcours universitaire type.

Ensuite, en faisant l'Histoire, on peut aussi s'orienter vers le secteur privé comme les banques, ou le journalisme, "l'archivisme", etc...

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Le bon historien ressemble à l’ogre de la légende. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier.
Bloch M.


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Message Publié : 05 Fév 2012 19:52 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
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Localisation : Provinces illyriennes
La question du sujet ne me semble pas en adéquation avec vos interrogations.
N'importe quel détenteur d'un doctorat en histoire - et publiant par la suite - est un historien patenté (on peut aussi en être un à un niveau qu'on pourrait nommer "amateur", lorsque l'individu dépouille et publie dans différentes revues sans pour autant être détenteur d'un doctorat).
Maintenant, vous semblez vous demander comment on enseigne à l'Université et comment on obtient une notoriété dans le sérail des chercheurs en Histoire. Cela est autre chose et les "voies royales" déclinées plus haut ne sont en aucun cas les règles de la majorité, d'autant plus qu'aujourd'hui les lignes bougent sacrément dans les Universités de France et de Navarre. :mrgreen:

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Message Publié : 06 Fév 2012 16:37 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Jan 2008 13:49
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Localisation : Paris
Bonjour.

Citer :
Ensuite, en faisant l'Histoire, on peut aussi s'orienter vers le secteur privé comme les banques, ou le journalisme, "l'archivisme", etc...


Ça se dit aussi "archivisme" en Belgique ? Je connaissais le terme québécois, mais pas celui d'outre-Quièvain.


La question est toujours la même : on ne devient historien que par la recherche (auj. doctorat), mais on n'est reconnu historien "professionnel" qu'en étant enseignant-chercheur/chercheur. Même quelqu'un qui occupe une fonction proche (au hasard, conservateur d'archives), titulaire d'un doctorat, ne sera pas vraiment reconnu comme historien.

Citer :
d'autant plus qu'aujourd'hui les lignes bougent sacrément dans les Universités de France et de Navarre


Il faudrait compiler des données, mais je n'ai pas l'impression que les recrutements universitaires soient plus ouverts qu'avant (à titre égal, normalien>agrégé>biad>certifié).

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Message Publié : 06 Fév 2012 20:03 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8153
Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
Même quelqu'un qui occupe une fonction proche (au hasard, conservateur d'archives), titulaire d'un doctorat, ne sera pas vraiment reconnu comme historien.

Entre la notoriété et la réalité...
Je suis désolé, que cela plaise ou non, mais n'importe quel titulaire d'une thèse de doctorat d'Etat est un historien. C'est bien la réalité.

Citer :
mais je n'ai pas l'impression que les recrutements universitaires soient plus ouverts qu'avant

Je n'ai pas écrit cela. Surtout qu'en ce moment les postes se font massacrer...
Les commissions de recrutement ne font pas preuve d'un tel systématisme comme vous le pensez. Vous oubliez le facteur "capital social". :wink:

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Message Publié : 07 Fév 2012 21:14 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Jan 2008 13:49
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Localisation : Paris
Bonsoir

Code :
Entre la notoriété et la réalité...
Je suis désolé, que cela plaise ou non, mais n'importe quel titulaire d'une thèse de doctorat d'Etat est un historien. C'est bien la réalité.


Certes on peut être un historien, mais peut-on agir en historien ? Qui publie dans les revues les plus prestigieuses ? Qui est accepté dans les colloques dits internationaux ? Qui est reconnu comme expert, notamment dans la valorisation ?

Lorsqu'on ne peut participer, ou participer marginalement, à la recherche, quel historien est-on ? Le terme pudique d' "érudit local", voire d' "érudit" tout court vient souvent désigner cette catégorie qui a fait tout le cursus mais n'est pas intégrée à la recherche de haut niveau.

Au passage, la thèse d'État n'existe plus depuis 1984, celle qui lui correspond le plus est l'actuelle HDR.

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Message Publié : 07 Fév 2012 23:02 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8153
Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
Certes on peut être un historien, mais peut-on agir en historien ?

Tout dépend de ce que vous concevez être un historien...
Le stéréotype de la "voie royale" que vous décrivez plus haut ne suffit pas non plus dans le cadre que vous avez retenu.
Il faut être avant tout dans les "bons coups" et aux bons endroits, dans les bons moments.
C'est bien cela qui produit cela :

Citer :
Qui publie dans les revues les plus prestigieuses ? Qui est accepté dans les colloques dits internationaux ? Qui est reconnu comme expert, notamment dans la valorisation ?


Citer :
Lorsqu'on ne peut participer, ou participer marginalement, à la recherche, quel historien est-on ?

Au partage méprisant que vous réalisez - sans doute involontaire, mais issu de ce qui est toujours véhiculé par de nombreux enseignants-chercheurs actuellement -, je peux apporter une réponse tout aussi méprisante : on peut tout de même être le nègre des précédents :mrgreen: , qui ne fichent souvent plus grand chose, perdus dans leurs colloques "internationaux", dîners en ville, associations diverses, etc., ce qui leur permet de mettre des combinaisons en place et peut-être d'obtenir le poste idyllique, tant rêvé. :wink:

Citer :
la recherche de haut niveau

Là, il faudra m'expliquer ce que vous entendez par là, car si vous êtes si sourcilleux sur les termes employés dans cette discussion - et je vous en remercie -, celle-ci mérite bien une explication.

Citer :
la thèse d'État n'existe plus depuis 1984, celle qui lui correspond le plus est l'actuelle HDR.

Effectivement, j'ai écrit trop vite.

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