Je ne le savais pas: merci pour cette précision. La réforme a tellement changé de choses que je ne suis plus trop à la page!
Par contre, je savais bien que cela ne donnait pas un métier tout de suite, mais les masters professionnels ne garantissent pas non plus un emploi une fois obtenu.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Non mais tu as tout de même raison, c'est ce qu'il ressort des textes...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Est-ce qu'enseigner une discipline historique dans le supérieur mais pas à l'Université (écoles) est valorisant ou ne compte pas svp quand on compte à terme réussir à enseigner à l'Université ?

Une réponse svp ? :s

Votre question est peut-être un peu imprécise. Si vous parlez de devenir Maître de conférences dans une université, alors une expérience comme ATER ou même comme chargé de cours dans une Grande École comme l´ENS ou l´École de Chartes serait sans doute intéressante. Par contre, une expérience d´enseignement dans une école de commerce consulaire ne servirait pas à grand-chose.

Merci pour votre réponse.
Mais pourtant, même si ce n'est ni l'ENC ni l'ENS, c'est une expérience dans l'enseignement -supérieur de surcroît- et la démonstration (si l'on est reconduit chaque année) que l'on sait concevoir, construire un cours et le transmettre, non ?

En fait, tout dépend du "prestige" (c'est peut-être un bien grand mot) et en tout cas de la lisibilité de l'école en question. S'il s'agit d'une boîte à bac ou d'un établissement privé dont personne ne connaît rien, alors mieux vaut avoir une autre expérience, et même dans le secondaire plutôt que dans ce cadre inconnu.

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Après la lisibilité dépend, excepté pour les très grandes écoles, de la culture du milieu par l'individu concerné.

Dans le milieu concerné, l'école est (re)connue ; hors du milieu en question, c'est plus compliqué/atténué.

Je ne veux pas jouer au blasé, mais tout cela est bien beau, la composition de la commission de recrutement est encore une autre histoire.
Cette dernière a parfois d'autres motivations que la simple lecture du CV du candidat...

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Le problème c´est que tandis que vous (ou celui dont vous parlez) êtes en train d´enseigner dans l´école, il y a beaucoup d´autres personnes de votre âge en train d´enseigner comme ATER, ce qui compte incontestablement plus pour leur CV. Or, il y a beaucoup plus de postes d´ATER chaque année que de MCF. Il est donc assez incorrect de croire qu´on peut devenir MCF un jour si on n´a pas réussi à être ATER quand c´était le temps pour le faire selon une progression de carrière typique. Bien évidemment, ce n´est pas impossible de devenir MCF sans avoir été ATER auparavant, mais c´est très compliqué.

Je parle de mon cas personnel en effet. Mais mon cas est assez particulier puisque bien que ne pouvant pas "encore" être ATER, j'enseigne "deja" dans une école supérieure. Ainsi, pour être plus précis, ma question était la suivante :

Outre un poste d'ATER et l'expérience "habituelle" du secondaire nécessaire, est-ce que le fait d'avoir enseigné - de surcroît assez tôt - en école privée supérieure apporte un plus ou non, à expériences égales s'il vous plaît ? Ou bien est-ce que ce n'est pas pris en compte du fait de la nature de l'enseignement ou de l'institution concerné(e) ?

D'après ce que je sais (mais comme le dit très bien Duc de Raguse ci-dessus, chaque comité de sélection a ses propres règles et ses propres motivations), seules les expériences dans le supérieur (ex-moniteurs et ATER) et dans le secondaire sont vraiment valorisées (et si possible, avoir les deux). Maintenant, si vous avez enseigné à l'ENA, à HEC ou à Polytechnique et que vous visez un poste en rapport avec cette expérience, c'est évidemment un plus indéniable. Mais les expériences plus "exotiques" par rapport au cursus "classique" sont à double tranchant: ça peut être pris de haut comme ça peut être pris comme un plus.
Bref, ça change d'un cas à l'autre. L'autonomie des Université en matière de recrutement fait que les contextes locaux varient beaucoup et qu'on ne peut pas savoir à l'avance ce que cherchera un comité de sélection.

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Belle synthèse Jean-Claude de la situation actuelle - avant des changements à la rentrée prochaine ? (même si j'en doute beaucoup...).
Se renseigner sur les orientations et attentes du poste convoité et de l'Université en question demeure indispensable.

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Normalement, lors de la publication des postes, les candidats ont accès aux attentes en matière d'enseignement et de recherche, ainsi qu'à la composition du comité de sélection. Avec les axes de recherche des labos et les maquettes des formations proposées, cela donne quand même une bonne idée aux candidats. Mais, bien sûr, ce qui reste le plus efficace, c'est de connaître un titulaire dans l'Université et/ou dans le comité de sélection. Mais, de toute façon, la lutte est tellement féroce et la pression tellement forte sur le faible nombre de postes que cela ne suffit plus toujours! La part de chance et de hasard tend à monter sérieusement!

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Je suis d´accord avec vous en tout sauf en ce qui concerne l´utilité d´avoir enseigné dans le secondaire. Je connais un bon nombre d´enseignants-chercheurs qui n´ont jamais enseigné dans le secondaire. Une expérience d´enseignement à l´université comme ATER est, par contre, dans les faits pratiquement indispensable.