Je vous plussoie Jean-Claude mais j'avoue ne pas avoir eu votre courage de dire que je n'avais rien trouvé de clair dans l'adresse donnée...

Salut, je me présente : je suis Laura, et je veux enseigner.



[désolée de ressortir un message aussi ancien de la conversation, mais c'était trop tentant]

Je peux répondre partiellement à la question. J'ai assisté à un "job day" organisé par l'ULB pour les sciences humaines et sciences politiques il y a qq semaines. Ils ont rapidement abordé l'enseignement. D'après ce que j'ai pu entendre, on fait plus d'heures qu'en France (autour de 22 je crois). la paye de départ est à peu près identique : vers 1500 euros. par contre j'ignore les évolutions de rémunération. Les postes sont nombreux mais pas dans toutes les disciplines (peu de besoins en histoire par exemple, beaucoup plus en sciences et certaines langues, mais pas le français).
les "hic". D'une part la "complexité" (pour un français j'entend) du système belge (comme un peu tout chez eux ) : en France en gros il y a le public/le privé. En Belgique il y a les écoles catho, communales... D'autre part, la difficulté à être titularisé. Cela peut prendre plusieurs années. Donc pour beaucoup de profs cela représente en moyenne 3-5 ans de situation "précaire", du moins instable.
Après peut être que messagerdubruit me contredira sur des points ou apportera de nouveaux éléments (par exemple j'ignore s'il faut connaître le flamand pour enseigner en Belgique dans une école française).
Donc pas de miracle en Belgique, ni ailleurs je pense. Le système français des concours est très dur mais reste une bonne garanti d'un statut et d'une certaine stabilité.
J'espère vous avoir aidé.
Bonne journée

J'ai lu avec attention tout le sujet car j'aimerai (maintenant ou plus tard) faire un cursus d'Histoire (licence pour commencer).

En lisant les témoignages je pense que si nous sentons que nous n'avons pas la fibre de l'enseignement et que la recherche ne nous attire pas il vaut mieux faire une filière plus professionnalisante et compléter par la suite son cursus avec de l'histoire.
Que ce soit à distance, en présentiel avec demande de dérogation d'assiduité à cause d'un emploi...

J'effectue (oui j'y suis encore) tous mon cursus supérieur à distance. Réussite d'un BTS il y a 2 ans, je termine cette année une licence Sciences de l'Education.

Mes projets pour la rentrée (cursus à distance) :
- un master recherche en Sciences de l'Education avec un petit mémoire orienté sur l'histoire de l'éducation
- une licence d'histoire en L2 ou L3 via mes équivalences en me procurant (façon auditeur libre) les cours des années antérieures pour ma culture personnelle.

La licence qui m'intéresse serait celle de Besançon :
http://www-ctu.univ-fcomte.fr/

donc suite de l'aventure en juillet suivant les réponses à mes dossiers d'inscription.

Bonjour,

Je suis une future étudiante à la Sorbonne (Paris IV) en première année de licence d'histoire. On va dire que cela n'était pas ma priorité car je souhaitais faire un DUT dans la communication mais j'ai été refusée. Cependant je voudrais tout de meme me tourner vers le journalisme ou la communication suite à cette licence.

Pensez vous que c'est possible ? Cette licence est-elle idéale pour les concours aux écoles de journalisme ?

Bonjour,

Il existe en master, un parcours qui prépare aux écoles de journalisme et de communication dans cette université (voir http://www.paris-sorbonne.fr/fr/article.php3?id_article=7750). A voir.

Ciao

OP

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<i>On ne se fait pas putain comme on s'fait nonne,
C'est du moins ç'qu'on prêche en latin à la Sorbonne<i>

Merci pour ce renseignement
Pensez vous que les IEP et les écoles de journalisme peuvent etre accessibles a partir d'une licence simple d'histoire (je choisis mention langue) ?

Je connais personnellement des personnes qui, après leur licence d'histoire, sont entrées en école de journalisme. Le mieux est de regarder sur le site de l'école qui vous intéresserait les conditions d'admission (condition de diplôme, dossier, concours d'admission).

Un ancien intervenant du forum – Lemessagerdubruit pour ne pas le citer – évoquait il y a quelques mois l'enseignement belge, encourageant d'un certain point de vue les jeunes Français laissés sur la touche par le système des concours à s'y expatrier pour y faire leur métier.

Un article du Le Monde du 9 septembre 2009 évoque le succès inattendu du livre d'une enseignante française installée en Belgique.

Extrait : « Ensuite, elle a tenté sa chance à Bruxelles, découvrant que l'école du royaume de Belgique est devenue "l'une des plus inégalitaires d'Europe", où les enseignants, mal payés et dévalorisés, sont contraints à une flexibilité maximale. "Pour obtenir un poste, le prof belge doit mentir. Il sait tout faire ! Écrire en marchant sur les mains, corriger des copies en donnant cours : il a six paires de bras. Après tout, s'agit-il vraiment de savoir enseigner ce qu'on nous demande d'enseigner, ou de trouver une place pour être payé ?". »

Ça donne envie de s'expatrier.
Au moins une fois !

On retrouvera l'article complet sur son blog : http://charlottecharpot.canalblog.com/archives/2009/09/08/14998747.html

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Pour devenir prof de fac avec une licence d'histoire: s'inscrire au PS, devenir Président des jeunes socialistes, puis porte parole du PS: enfin la consécration, nommé en septembre 2009 Professeur associé à Université Paris-VIII: intitulé du cours:"Les grandes organisations internationales". Et "the winner is": Benoît Hamon. Joli parcours, à méditer par tous ceux qui s'échinent, parfois des années durant, pour obtenir un concours dit républicain.

Que voulez-vous, l'humilité est une vertu qui se perd une fois que l'on devient nanti...
Cela dit, je souhaite tout de même que la discussion ne se transforme pas en tribune politique. Merci d'avance.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Et pour les Bac+5 avec mention TB, mais sans réseau ni relation: le chômage.

Ceci dit, je suis très admiratif des brillantes carrières du personnage évoqué ci-dessus et de l'autre dont on parle depuis quelques jours. Je ne veux pas faire de politique non plus, mais des fois la situation dans ce pays me ferait presque pleurer.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Un professeur associé est en CDD : il est recruté pour une durée maximum de trois ans renouvelable une fois. Cela laisse certes le temps de voir venir, mais ce n'est pas non plus la planque qu'on pourrait croire, même si...

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Nous sommes d'accord, il n'est là que ponctuellement, mais vu ses responsabilités et les réseaux tissés, il peut rester à vie !
Mais, (je ne souhaitais pas l'écrire au départ... ) cette situation est tout de même une honte caractérisée pour l'ensemble de la profession. Une personne qui n'a pas fait l'ombre d'un travail en recherche historique (pas même une maîtrise !!!! ) et qui a davantage passé son temps sur les estrades de la comédie politicienne n'a aucune compétence ni qualification pour exercer un travail de formation, qu'on ne saurait prendre ainsi à la légère.
Par ailleurs, l'engagement politique et la formation universitaire d'historiens ne vont pas bien ensemble...en théorie.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Bien d'accord... Ma situation en est bien proche et les concours sont pour moi un ennui mortel... Soupir...

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.