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Ne trouvez vous pas ce bareme comparatif très subjectif ? Je veux dire, même en imaginant avoir conservé les copies de l'époque (est-ce le cas ?), les programmes étaient différents, les cours étaient différents, le niveau général de la classe ou de l'établissement étaient différents. N'êtes vous pas en train de commettre l'hérésie suprême de l'historien, à savoir l'anachronisme ?
plusieurs tests sont effectués régulierement a une echelle plus ou moins importante, la différence de resultats au fil des ans est significative : nos eleves ne savent plus lire un texte simple (c'est à dire en comprendre le fond), et sont devenus a peu pres mediocres en orthographe et grammaire, enseignements par ailleurs contestés dans leurs essences (Cf. le débat sur les dictées par exemple, où il est mal venu de comptabiliser les fautes, mais plutot des mots justes). l'algebre simple est méconnu, sinon inconnu, alors que les problèmes et l'argumentation s'en sortent mieux qu'auparavant. les lectures proposés aux eleves en college sont a ce sujet révélatrices : bonjour Stevenson, au revoir Flaubert (dans le meilleur des cas ?).
mais, honnetement, lorsqu'on nous dit qu'un eleve ne doit pas etre noté sur ses erreurs mais sur ce qu'il a de juste, il ne faut pas s'etonner qu'il ne corrige pas ses erreurs, vu qu'elles ne sont pas penalisantes (ou seulement par induction si elles empechent l'expression d'une réponse juste, donc à une question de type fermée). On fait tout pour lui donner raison de s'en foutre. On ne doit pas retirer plus de 2 point a une copie du bac de français a cause de l'orthographe et la grammaire, tant que le fond est bon, la forme n'a aucune importance... Ainsi il est theoriquement possible à une copie en SMS d'avoir 18/20 dans l'epreuve symbolique du bac littéraire.
En sciences de la vie et de la terre, le 3/4 de mes copies ne sont pas ecrites en français, mais le fond notionel peut etre juste, je suis censé mettre tous les points dès lors qu'il ne s'agissait pas explciitement d'un exercice d'expression ecrite. je perçois bien la logique de ces instructions, mais il y a quelque chose qui me dérange : le vocabulaire et son utilisation me semblent etre aussi une base à la reflexion. On pense avec des mots plus qu'avec des sentiments, actuellement on permet a l'eleve de se passer des mots avec les félicitations, via la note, de l'institution.
l'institution se targue des chiffres aux examens du secondaire pour se defendre de la baisse de niveau.
Il est vrai que ces chiffres sont clairement élogieux.
Mais, le DNB n'a plus aucune valeur intrinseque : Dans mon college, la majorité l'a obtenu grace au controle continu, alors que les brevets blancs constituaient ce qui s'approche le plus d'une calamité (moyenne de 7.5/20 en mathématiques), le sujet d'Histoire Geographie que j'ai surveillé cette année etait par ailleurs simpliste, ce qui n'a pas empecher de voir des réponses hallucinantes à la partie où il s'agissait de mettre des localités sur une carte. Voir dans une classe surveillée de 20 eleves, 5 eleves ne pas savoir que le detroit de gibraltar n'est pas un "isthme de magellan" ou autre chose, c'est quand meme assez critique, de même que ceux qui mirent "algerie" sur la ville du caire. Mais il doit y avoir des correcteurs sur ce forum, peut etre que ma classe surveillée etait nulle. Cette partie etait peniblement d'un niveau supérieur a celui d'un CE2.
En ce qui concerne le Bac, franchement, à quoi rime cet objectif des 80% ? Avoir un QCM en epreuve de mathématiques en S ? des options à profusion ? mener à l'université des personnes qui tomberont au bac+3 plutot qu'au niveau bac, alors que les exigences de recrutement sont de plus en plus fantaisistes et qu'il faut de nos jours faire des etudes supérieures pour la moindre esperance d'emploi ? Empecher les plus démunis d'acceder à l'honereux systeme universitaire et ainsi au marché de l'emploi ? le coeur du probleme du chomage se trouve peut etre quelque part vers là... Voir des potes bac+5 au chomage chronique malgres avoir été major de promo c'est déprimant... alors ceux qui triment en Deug apres l'obtention d'un bac qui les a, eux les premiers, étonnés...
Et franchement, j'ai beau avoir un joli "maitre es sciences" sur mon CV, je ne pense pas valloir autant qu'un équivalent il y a trente ans; même si à la différence de mes anciens copains de promo, j'avais une passion d'amateur pour l'entomologie depuis longtemps.
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De mon temps (bigre, ca nous rajeunit pas), c'est à dire dans les années 80, il y avait déjà des professeurs qui nous assassinaient et d'autres qui nous lâchaient des 18 sans avoir besoin de travailler, je ne suis pas certain que ca prouve grand chose ?
En respect des textes et instructions, j'ai mis des notes supérieures à la moyenne pour des eleves a qui mon instinct voulait que je mette un zero en demandant de reformuler toutes les phrases avant de eventuellement mettre quelques points de mérite. le fond scientifique etait moyen (d'où la note) mais la forme lexicographique etait calamiteuse, et aurait, autrefois, été considéré comme un insulte à l'enseignant, ce qui, au vu de la confiance réciproque avec mes eleves, n'etait pas le cas la plupart du temps, et témoignait donc d'une véritable lacune, sanctionnée dans aucune matière.
Il est d'ailleurs etonnant de voir que les eleves diagnostiqués comme dyslexiques s'en sortent mieux dans certaines classes que les autres en ce qui concerne la stricte expression.
Si a une question sur les facteurs d'érosion, un eleve me met "l'eau coul sur les caillou, on a de la pouciere" il a la meme note que celui qui met "l'eau est un facteur d'erosion important, en effet, les roches particulierement exposées subissent les infiltrations, ce qui peut la désagréger et changer sa composition minéralogique". Même note, j'attendais le rôle de l'eau, les deux en ont parlé. La note du premier pourra à la rigueur etre arrondie au point inférieur d'apres ce que m'a dit l'IPR. Mais franchement l'eleve n'en a rien a faire, lui même fonctionne sur le schema de la courbe de Gauss, et c'est pas 0.5point qui lui fera admettre qu'il ne sait pas ecrire.
Moi je vois un souci là dedans. Il y a une sorte de paradoxe, et j'avoue que je ne reussis pas à m'y positionner, surtout pas avec mes piteuses 1h30 par semaine par classe, où je n'ai objectivement pas le temps de faire du français "de base" (ni des mathématiques d'ailleurs).
Alors bon, on va me dire, et ça a déjà été dit ici, que je n'ai qu'a noter comme je veux, mais j'aimerai bien le faire avec bonne conscience, en ne me sentant pas dans "l'illégalité pédagogique", étant fonctionnaire par vocation et républicanisme.
Alors bon, je râle quand je rend les copies, ça oui, mais tout le monde sait que les eleves un peu scolaires s'interessent plus à la note que les profs.
Ceci dit, je fais attention aux appréciations, en conseil et sur les bulletins... Mais là encore les conseils de classe sont une illustration par l'exemple du concept du "grand n'importe quoi".
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Un professeur des écoles me disait récemment que l'éducation nationale est une machine à exclure et que déjà au niveau de la primaire, on voyait quels élèves seraient hors-course au collège. C'est donc avant (en maternelle ?) qu'on lieu les dégâts des tenants du "pédagogismes" ? Ou bien le public élargi qu'accueille l'école et la surmédiatisation de l'échec scolaire de certains départements (je pense au 93 ou j'ai effectué toute ma scolarité) ne tendent-ils pas à donner une vision catastrophique de la situation ?
j'ai tendance a croire que le rôle du prof n'est que épiphénoménatoire vis à vis de celui des parents. En fait, le tragique dans l'affaire, est que je sais que si j'avais eut les cours de sciences naturelles que je donne (avec les activités etc.), j'aurai été nul en cette matiere, la seule chose qui m'interessait étant élève etait le savoir pas la démarche ni les méthodes d'analyse qui sont venus apres... Je n'aurais jamais vu l'utilité de redécouvrir tout le monde de zéro par petites pincettes... Et si je le pratique aujourd'hui, je ne suis pas sûr que ce soit efficient dès que les concepts décollent un peu du plancher des vaches. Ce qui est sûr c'est que ça les occupe, c'est deja bien, mais on ne doit pas servir qu'à ça a priori. je ne suis franchement pas certain que ça serve a quelqu'un lorsqu'il relit son cours avant un devoir (ce qui est déjà rare). Et bon il y a une certaine hypocrisie dans le faire croire que tous nos eleves peuvent découvrir des concepts ayant pris des centaines d'années a emerger dans la conscience de l'humanité, en juste 20 minutes a partir d'une conaissance de 0 degré Kelvin. Surtout que les grands savant savaient quoi découvrir avant de le découvrir en général, et que nos enfants n'en n'ont uacune idée, donc au final on les fait découvrir comme on souhaite qu'ils découvrent.... ceci afin de "les rendre plus aptes au raisonnement scientifique", pas sur que ce soit gégène.
Par contre, pour certains chapitres, je vois bien une utilité : ainsi lors du chapitre sur la reproduction humaine en 4eme, je suis sûr qu'ils ont planché sur les notions importantes pour eux plus tard, ils se souviendront pas du concept, mais se souviendront que le concept existe. Mais c'est là du purement utilitaire, pas du "savoir pour le savoir".
Plus grave peut etre, la formation des enseignants encourage a renier ce qui nous a fait devenir enseignant (le culte du savoir), on a de quoi devenir schizo. Comme le disait Jules Ferry "l'instituteur l'est par amour des enfants, le professeur de mathématiques par amour des mathématiques". Actuellement le prof de maths en question a tout pour deprimer tant on l'oblige a etre un instituteur, voir un animateur socio-educatif, ce qui n'est pas totalement une caricature quand on regarde les theses les plus "progressistes" en matière pédagogiques, ou même les "itinéraires de découvertes" qui sont ce qu'on fait en centre aéré ni plus ni moins. j'aime bien en faire, mais c'est surtout pour parler plus avec les élèves que par utilité pédago-didactique... Surtout que 2heures a redistribuer entre les matieres dans la perspective d'une suppression, je dois dire que ça fait saliver plus d'un prof de SVT ou de math.
(par ailleurs, je ne comprend pas le sens des "mathématiques par les jeux", les maths ont toujours été quelque chose de difficile à la base et c'etait bien cette difficulté non voilée qui me semblait formatrice. Je ne me suis jamais amusé à faire des maths et j'en ai fait beaucoup. Il n'y a qu'apres la terminale où j'ai commencé à prendre mon corpus de savoirs mathématiques comme une forme d'expression artistique, donc extra scientifique. D'ailleurs je ne pense pas que les éleves soient dupes en cours de mathematiques, ils ressentent sans doute l'hypocrisie qui essaye de faire passer la résolution d'une équation en un jeu super sympa.)
ceci dit mon college de l'année passé etait un college rural de province, on est plutot loin du 93. (l'équipe administrative etait une catastrophe il est vrai)
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Je ne sais pas, il faudrait des études chiffrées pour le déterminer. Nous savons, bien entendu, que le niveau scolaire augmente dans les catégories les plus favorisées de la population. De là à dire que statistiquement les élèves brillants issus de milieux modestes diminuent, il y a un pas que je ne franchirai pas sans avoir d'étude sur le sujet.
le phénomène de groupe associé aux ZEP suffit a tirer les ambitions individuelles par le bas. De plus leur traitement particulier semble indiquer que l'insitution ne les considére pas comme des eleves "normaux", ce qui peut s'averer genant au niveau de la dignitié humaine je pense; surtout que le critere se retrouve in fine sur celui du prix du loyer.
Si la fraude à la carte scolaire n'existait pas, on y verrait déjà plus clair, c'est sûr. (Pour cela les hauts fonctionnaires ne sont, semble-t-il, pas les denriers à abuser du systeme qu'ils préconisent, mais ce ne sont que rumeurs).
En faveur de la thèse de l'ascenseur bloqué : 60% des etudiants en école d'ingénieur sont fils de cadres supérieurs, alors qu'on n'y trouve que 6% de fils d'ouvriers.
Et plus largement, seuls 30% des fils d'ouvriers ont acces à l'enseignement supérieur (coût?)
Dans la décénie 1960, 18% d'une classe d'age avaient le bac, 70% de ceux-ci devenaient cadres ou accedaient a des professions "intermédiaires" avec ce seul diplome. Aujourd'hui, 80% d'une classe d'age ont le Bac et 25% de ceux-ci trouvent un emploi avec ce seul diplome. Une étude de l'agence pour l'emploi des cadres montre également que un tiers des titulaires d'un bac ou d'un diplome de niveau supérieur entrés sur le marché du travail en 1998 sont déclassés par rapport aux positions qu'ils auraient occupés en 1990. Dans la fonction publique, 64% des recruts possèdent par ailleurs un diplome supérieur à celui du concours effectué, pouvant ainsi témoigner d'un certain refuge. (sources de tout ça : article du Monde de janvier dernier + stats du ministere)
En faveur de l'ascenseur qui n'a jamais existé : le fameux ascenseur social etait peut etre lié a une diversification des secteurs d'activité en France post-baby boom, permettant une sorte de translation verticale des classes de generation en generation sur l'echelle sociale. Cette diversification étant terminée apres le rééquilibrage des secteurs d'activité, il n'est peut etre plus du domaine du possible de l'effectuer, mais, en, juxtaposition à cette thèse, la necessité d'avoir acces aux études supérieures honéreuses et les exigences au recrutement disproportionnées sont peut etre des amplificateurs du phénomène tout de même.
Quoi qu'il en soit, n'a jamais existé, n'existe plus, existe toujours (bien que personne defende cette derniere these dans le debat semble-t-il), l'ascenseur en question est toujours un objectif dont l'Education Nationale en détient la plupart des clefs du trousseau.
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, cependant il me semble que vous vous appuyez à plusieurs reprises sur des impressions ainsi que sur votre expérience personnelle d'enseignant (authentique donc, mais nécessairement partielle). Or, tout le monde ne les partage pas. Il n'est d'ailleurs peut-être pas inutile de rappeller ici que si un Brighelli (dont vous ne partagez pas encore les opinions, je l'ai bien compris) écrit des best-sellers, il est très peu suivi au sein du monde enseignant.
En effet, la base "scientifique" de mes propos est mince. j'entre un peu par ailleurs dans la peau de l'avocat du diable sur certains points dans mon présent post, n'ayant pas de position tranchée sur certains sujets.
Les thèses de Brighelli ont par ailleurs, pour certaines du moins, du vrai je pense (son constat est d'ailleurs partagé par les idéologues des deux bords), mais son complot des élites liberales pour asservir volontairement les masses populaire me semble relever de la science fiction, voir du délire.
Par contre le coté abrutissant et avilissant de la formation de la nouvelle generation d'enseignants (dont je suis) par l'IUFM et orchestrée par les vieux ideologues sur le depart afin d'assurer la releve me semble une évidence, tant les formations dispensées s'averent par moment incroyablement ridicules.
D'ailleurs le vocabulaire des pédagogistes, est à ce sujet, digne d'un grand dictionnaire humoristique. Moi qui peux a peu près lire Spinoza dans le texte, je suis absoluement bloqué devant certains livres pédagogistes, dont je ne vois aucun fond justifiant la vente du livre et la quasi-obligation de lecture pour le néo-enseignant à part un vil endoctrinement, dont le memoire profesionnel est par ailleurs l'outil le plus concret, ce que tous les stagiaires admettent par ailleurs, au moins dans un premier temps, tant l'exercice est incongru (partir d'une base theorique puisé dans les livres pedagogistes, effectuer une analyse pseudo scientifique dans els classes de telle maniere a corroborer les prédictions des grands auteurs... C'est assez machiavelique tout de même, et fiers de la reussite, je suis persuadés que beaucoup en perdent leur sens critique, oubliant l'absurdité de la démarche).
le niveau des enseignant est d'ailleurs quelque fois assez surprenant. Dans le secondaire j'ai rien vu de spécial étant stagiaire, mais j'ai un tres bon ami qui à fait une formation initiale de premiere année en professorat des ecoles il y a quelques temps : en formation scientifique, des futurs instits ne savaient pas pourquoi les australiens ne tombent pas dans l'espace, vu qu'ils sont aux antipodes. je pense qu'ils pourront demander renseignement a leurs eleves, ils répondront peut-être.
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Il faut ne pas être démagogue, accepter de noter dur, et s'emm***** à recevoir les parents pour leur expliquer, et parfois, pour les recadrer eux- aussi s'il y a besoin. Il faut aussi accepter de rester ferme face à certaines hiérarchies, ce qui est tout à fait possible en mâchant le travail n maximum, afin qu'on lâche un peu de lest en retour.
C'est ce que je pense faire, ce serait mieux de ne pas y etre découragé voila tout. Par l'administration, l'institution, et le regard des collegues en conseil de classe.
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Le plus surprenant là dedans, c'est que PERSONNE n'est dupe de ce système débile
ben oui, c'est ça qui est dingue, quelques soient les thèses sur l'ecole, tout le monde tombe d'accord sur les faits.
Alors, c'est possible qu'on soit d'accord par l'exigence qu'on est en droit d'attendre de l'enseignement (on n'a jamais fini de bien faire).
Moi j'ai tendance en fait à voir le debat comme cela :
1/ fait : les eleves sont moins appliqués qu'il y a encore peu d'années.
2/ Le contexte social a changé depuis (informatique, beaucoup d'informations mais parcellaires, sautillement de donnée en donnée dans le jeu, les occupations quotidiennes etc)
3/ Les élèves sont sociologiquement différent d'avant. Ce qui explique le fait.
4/ Position des "pédagogistes" : Les anciennes méthodes ne peuvent pas etre satisfaisantes face à des eleves différents, c'est donc à l'école de s'adapter aux nouveaux comportements sociaux des élèves. Les savoirs-faires sont plus importants que le savoir car ils developpent chez l'enfant la capacité à apréhender le monde et ainsi a devenir un adulte responsable. L'echec scolaire s'explique car on a trop attendu pour evacuer completement les thèses traditionalistes.
5/ Position des "traditionalistes" : Ce n'est pas à l'école d'encourager un comportement social jugé négatif, mais c'est le rôle de l'école de le modifier en forçant l'élève a s'adapter aux exigences de la réalité. Le savoir est la base à une reflexion d'adulte responsable et ouvre des portes profesionelles. L'echec scolaire s'explique par le manque de reaction des pédagogistes depuis près de 30 ans alors que leur systeme est devenu majoritaire dans les pratiques enseignantes, et même officiel.
Si la formalisation est correcte, ce que j'en tire comme conclusion, c'est que les deux thèses sont toutes les deux théoriquement véridiques mais s'excluent l'une a l'autre. le compromis est donc impossible... ce qui n'est pas sans renforcer la schizophrénie du prof.