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Message Publié : 06 Août 2006 16:52 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 05 Août 2006 0:53
Message(s) : 19
Merci pour votre réponse ! Une question persiste néanmoins : comment faire alors la distinction entre un sujet de mémoire et un sujet de thèse ? Un même sujet pourrait il tres bien correspondre aux deux types de travaux ?


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Message Publié : 06 Août 2006 20:17 
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Eginhard
Eginhard

Inscription : 09 Mai 2006 21:43
Message(s) : 717
Je dirais que ce n'est pas tant le titre qui compte que la manière de traiter le sujet (et ce qu'en attend le Professeur qui le propose).

_________________
« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »


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Message Publié : 20 Oct 2006 20:32 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 20 Oct 2006 20:27
Message(s) : 5
Helios a écrit :
La moderne est aussi assez remplie. Le mieux, c'est donc histoire ancienne ou médiévale.



Y-a-t-il plus de places en histoire ancienne ou en médiévale? Combien y-a-t-il de candidats pour un poste?


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Message Publié : 22 Oct 2006 21:32 
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Plutarque
Plutarque
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Inscription : 16 Oct 2006 0:12
Message(s) : 177
Localisation : Paris et Toulouse
Il faut moins se focaliser sur l'époque que sur la discipline. En histoire contemporaine, (comme ailleurs d'ailleurs, mais plus spécifiquement pour cette période), la période est récupérée par d'autres domaines des sciences humaines et sociales. Croiser les compétences peut permettre d'ouvrir des débouchés plus importants, je pense.


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Message Publié : 22 Oct 2006 22:14 
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Polybe
Polybe

Inscription : 22 Oct 2006 19:15
Message(s) : 60
Localisation : Paris
Salut,

A mon sens, il faut choisir la période que l'on apprécie le plus et chercher à se faire plaisir. L'année de maîtrise (oups ! On dit Master 1 aujourd'hui) est l'année la plus agréable à l'Université quand on est mordu d'histoire. On commence la recherche, on découvre les archives et les écanges d'idées avec les autres en séminaire(s). Après cela se complique : l'ex-dea et la thèse sont réalisés dans des conditions plus difficiles (beaucoup d'entre-nous enseignent dans le secondaire et faire sa thèse avec 15 ou 18 heures de cours par semaine, c'est... épuisant. Il faut sacrifier ses vacances, ses soirées et ses week-ends à sa recherche sous peine de ne pas avancer, abandonner aussi l'idée de postuler à l'Université à mesure que l'âge avance - les commissions de spécialistes sont très attentives à l'âge des recrutés - et garder le moral).

Il faut se faire plaisir. Avoir des ambitions sans être normalien et agrégé me paraît illusoire (ahhh, le nombre de collègues aigris dans nos collèges et lycées qui se voyaient déjà à l'Université... le miroir aux alouettes) ou alors se préparer à se tuer à la tâche. Surtout en contemporaine. On trouve bien des arbres qui cachent la forêt, mais la plupart des filières sont archi-bouchées. Il n'est pas rare de voir s'accumuler 120 ou 140 dossiers pour une seule maîtrise de conférence, dont 80 normaliens agrégés !

On vit actuellement une crise des recrutements bien plus forte que celle des années 20 et 30.


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Message Publié : 05 Nov 2006 14:40 
Bonjour à tous!

Voilà une sujet qui m'interpelle car justement je suis en 3ème année d'Histoire et je compte poursuivre l'an prochain sur un master. Bon si la contemporaine est saturée, ça tombe bien parce que de toute façon je compte me spécialiser en médiévale! :P

Cependant je commence à me poser quelques petites questions... Je me demande si je ne serais pas amenée à changer de fac parce qu'il me semble que la mienne ne propose pas véritablement de spécialisation dans telle ou telle époque, ça me semble être du "touche-à-tout" et bon je préfère aller droit au but, c'est pas le coup de se planter de master! Pourtant ça m'ennuie parce que je sais que c'est bien d'avoir de bonnes relations avec les professeurs, enfin du moins qu'ils nous connaissent déjà un peu et vice-versa.

Bref si vous avez quelques conseils, c'est gentil d'éclairer ma lanterne! :D


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Message Publié : 05 Nov 2006 17:17 
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Plutarque
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Inscription : 16 Oct 2006 0:12
Message(s) : 177
Localisation : Paris et Toulouse
Tout dépend de ta perspective : tu veux faire du synchronique ou du diachronique ?


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Message Publié : 05 Nov 2006 18:34 
Eh bien pour tout dire, je pense essayer de faire quelques chose de plutôt diachronique pour élargir les perspectives, mais après je n'ais pas d'a priori ce qui m'importe c'est de prendre mon pied dans ce que je fais! :P


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Message Publié : 08 Nov 2006 15:19 
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Hérodote
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Inscription : 20 Oct 2006 20:27
Message(s) : 5
Y-a-il plus de place pour le haut moyen-age ou le bas moyen-age?


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Message Publié : 08 Nov 2006 16:45 
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Plutarque
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Inscription : 16 Oct 2006 0:12
Message(s) : 177
Localisation : Paris et Toulouse
Ma prof de médiévale de l'an dernier et ma prof de cette année sont spécialistes du Haut MA... mais de l'Islam ! Sans m'avancer, je crois qu'il y plus de places en ce qui concerne l'Orient (califat de Cordoue compris) que dans le MA occidental, qui doit souvent tourner autour des Mérovingiens et de Charlemagne.

Le bas MA doit accueillir le plus grand nombre d'étudiants, mais est une période plus riche en sources. Au haut MA, une formation d'archéologue n'est pas inutile, c'est dire...

_________________
L'histoire, c'est cool - Churchill
L'histoire, c'est tantôt du sucre glace, tantôt de la farine de blé - Citation perso


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Message Publié : 08 Nov 2006 22:27 
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Plutarque
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Inscription : 05 Nov 2006 13:27
Message(s) : 135
Plus de place pour le haut Moyen-Âge, sans aucun doute.


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Message Publié : 08 Nov 2006 22:45 
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Salluste
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Inscription : 15 Sep 2006 13:16
Message(s) : 263
Localisation : TOULOUSE
De toute manière, une connaissance du latin me paraît être un préalable indispensable (haut ou bas ou moyen central).
A moins que vous ne travailliez sur des sources éditées et traduites (comme les sources naratives).

Avez-vous une idée, même floue du / des thème(s) qui vous intéressent ?

Mais de toute évidence, les médiévistes en Master sont nettement moins nombreux que leurs camarades inscrits en contemporaines, qui croient, à tort bien souvent, que cette période est plus facile ! :)

_________________
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Message Publié : 08 Nov 2006 23:49 
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Plutarque
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Inscription : 05 Nov 2006 13:27
Message(s) : 135
A propos du latin, sénéchal, pensez-vous qu'une "solide" (j'entends par là plusieurs années d'étude et la pratique de la version) connaissance du latin soit indispensable pour un master sur le Moyen-Âge ?
Au niveau des sources justement, y'a-t-il beaucoup d'éditions et de traductions disponibles, ou faut-il nécessairement s'atteler à un travail de traduction voire de transcription ?
Cela varie-t-il beaucoup entre les différents types de documents (chroniques, traités, théologie, etc...), comme vous semblez le laisser penser en parlant des sources "narratives" ?
Je compte m'engager l'année prochaine dans un master sur le Moyen-Âge (périodes de prédilection XII/XIII/XIVèmes) mais c'est une passion qui m'est venue tardivement et n'ayant jamais fait de latin j'ai juste commencé en autodidacte cette année et abordé la grammaire de base (syntaxe, déclinaisons, conjugaisons...).
Le latin médiéval me paraît plus facile à comprendre que celui de Cicéron ou de Tacite, mais tout de même, quelle solidité doit avoir ma formation latine pour l'exercice qui m'attend ?


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Message Publié : 09 Nov 2006 0:21 
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Salluste
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Inscription : 15 Sep 2006 13:16
Message(s) : 263
Localisation : TOULOUSE
Plus Oultre a écrit :
A propos du latin, sénéchal, pensez-vous qu'une "solide" (j'entends par là plusieurs années d'étude et la pratique de la version) connaissance du latin soit indispensable pour un master sur le Moyen-Âge ?
Au niveau des sources justement, y'a-t-il beaucoup d'éditions et de traductions disponibles, ou faut-il nécessairement s'atteler à un travail de traduction voire de transcription ?
Cela varie-t-il beaucoup entre les différents types de documents (chroniques, traités, théologie, etc...), comme vous semblez le laisser penser en parlant des sources "narratives" ?
Je compte m'engager l'année prochaine dans un master sur le Moyen-Âge (périodes de prédilection XII/XIII/XIVèmes) mais c'est une passion qui m'est venue tardivement et n'ayant jamais fait de latin j'ai juste commencé en autodidacte cette année et abordé la grammaire de base (syntaxe, déclinaisons, conjugaisons...).
Le latin médiéval me paraît plus facile à comprendre que celui de Cicéron ou de Tacite, mais tout de même, quelle solidité doit avoir ma formation latine pour l'exercice qui m'attend ?


Si vous n'avez aucune pratique du latin, rassurez-vous, rien n'est perdu ! Votre professeur peut proposer des sujets dont la connaissance du latin n'est pas indispensable (sources éditées et traduites comme je l'ai dit, ou bien travail à partir de références bibliographiques récentes) ou bien dont la connaissance sera (peu) approfondie (quelques sources à traduire + grosse biblio, ou bien alors, connaissances approfondies si votre travail se fait principalement en archives). Tout dépend.
Pour la période qui vous intéresse, beaucoup d'historiens ont déjà balisé le terrain, donc a priori, si vous avez le temps (! :D !) cette année, essayez de vous inscrire, hors cursus, à un cours de latin, ou de latin médiéval. Mais détrompez-vous sur le latin médiéval...il n'est pas plus simple que le latin classique (le strict respect des cas vous laisse perplexe parfois !)
Mais pour vous aider, je vous conseille le manuel Apprendre le latin médiéval, M. Goulet et M. Parisse, Picard, qui offre l'avantage de ne pas repasser par la case "Latin classique". C'est un manuel pratique, clair, avec un corpus tiré de la documentation médiévale et traduit en double page (des textes diplomatiques, hagiographiques, des inventaires, des nécrologes...)
Je ne peux pas parler vraiment globalement, mais les éditions de sources traduites, il ne faut pas se leurrer...il me semble qu'il y en a peu, hormis sans doute, les sources narratives. Déjà bien content lorsque des sources sont éditées...cela vous évite de passer des heures et des heures avec vos outils paléographiques pout tenter de déchiffrer les écritures gothiques (litera cursiva par exemple). Ceci dit, si vous devez lire des pièces en archives...autant commencer la paléographie !
Pour cela, un bon manuel (si vous pouvez suivre des cours en fac, c'est mieux, sinon parfois, aux archives départementales, il y a des associations qui donnent des cours également) : J. Stiennon, Paléographie du Moyen Age, coll° U, Armand Colin

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Message Publié : 09 Nov 2006 9:02 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 19 Juin 2006 8:44
Message(s) : 59
Ceci dit, il y a moins de subtilités grammaticales dans le latin médiéval et on peut plus facilement se raccrocher à la syntaxe française. C'est un peu déroutant au début, surtout lorsqu'on a fait du latin classique. Mais quand on sait faire, on sait faire.


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