Je plussois Jean-Claude. Je pourrais vous conseiller, au préalable, de faire un bilan historiographique pour connaitre les historiens qui s'intéressent à ce domaine (qui est véritablement dynamique) et leurs thématiques (par exemple Benoît Garnot et ses ouvrages autour de l'infrajudiciaire). Vous gagnerez un peu de temps et surtout vous pourrez mieux vous situer, mieux connaitre dans quoi vous vous engagez. Il est bon de se placer, de mesurer "l'épaisseur" historiographique d'un sujet tel que le vôtre.
Pour les sources, vous pouvez imaginer tomber sur des documents inédits vraiment intéressants, pour eux-mêmes comme pour la qualité future de votre travail. Il reste encore à dépouiller et si vous vous sentez comme chez vous dans une salle d'archives, nul doute que vous passerez de bons moments d'apprenti historien...
(conclusion : foncez!)

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"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables" A. Allais

Et bien merci pour toutes ces réponses et encouragement ainsi que les conseils ;

Faut-il uniquement choisir par goût ? Mon inclination va à la moderne mais je suis médiocre dans celle-ci. A ce semestre, je viens d'avoir 11 dans cette période. En revanche, la contemporaine, que j'affectionne, voit de loin mes meilleurs résultats, avec 18 au premier semestre et 17 au second. Je vous avoue être franchement embêté. Ce n'est pas comme si j'avais l'histoire contemporaine en exécration, loin s'en faut, mais il est vrai que ce n'est peut-être pas ma préférée.

je pense qu'il y a le gout mais aussi la facilité à prendre en compte lors d'un choix (il est vrai aussi difficile que celui-ci). souvent on est bon dans ce que l'on aime, les deux s'influencent, on aime aussi là matière où on est bon...mais si vous êtes en histoire, vous ne devez pas non plus détester la contemporaine, faites la part des choses, pourquoi pas étudier le 19e qui est assez proche de l'histoire moderne mais en contempo...

Merci de votre réponse.
Oui, il est vrai que le XIXème siècle est passionnant. Je n'ai pas de réelle préférence pour la contemporaine, mais j'ai quelques affinités avec la Belle Epoque.

Et puis il est bon de se rappeler que les bornes chronologiques qui séparent les périodes ne sont pas des écueils infranchissables. L'histoire s'inscrit très souvent dans des dynamiques qui dépassent les sacro-saintes, et pourtant si pratiques dates.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.