Assister à un infernal sabbat de sorcières vous dit ? Alors, quoi de mieux qu'Une nuit sur le mont chauve de Modeste Moussorgski :
- 1ere partie : http://www.youtube.com/v/xzNfiOZluD4
- 2e partie : http://www.youtube.com/v/B2biLFrnxao

La Danse macabre de Camille Saint-Saëns (version pour violon, percussions et piano) : http://www.youtube.com/v/wQTzbdUdguI
Pour piano seul : http://www.dailymotion.com/video/x4qxk0 ... nsho_music

Et je mets les paroles de Françis Blanche qui accompagnent le mouvement les Fossiles du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, sur la musique de la Danse macabre :

"Sortis spécialement de leur muséum,
Messieurs les fossiles :
Les iguanodons, les mégathériums,
Les ptérodactyles, ichtyosaures,
Nabuchodonosor
Et autres trésors
Des temps révolus,
Sont venus simplement.
Pour prendre l'air,
L'ère quaternaire, bien entendu !
Et sous les candélabres
Ces corps qui se délabrent
Eparpillant leurs vertèbres
Dans tous les sens,
Les fossiles en tournée tournent
Sur la danse macabre de Saint-Saëns !"

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Aujourd'hui, ce ne sont pas n'importes quelles valses, mais les Valses nobles et sentimentales de Maurice Ravel, direction Charles Dutoit :
- 1ere partie : http://www.youtube.com/v/FoscD-R2a0A
- 2e partie : http://www.youtube.com/v/hZAa2TfM ... re=related

La fameuse Alborada del Gracioso, dirigée par Valery Gergiev, le "loup des steppes" : http://www.youtube.com/v/5-WS7YhsiFM
Si vous préférez la version piano : http://www.youtube.com/v/dJT4Xmf6nAY

Enfin, si vous êtes une danseuse un tantinet timide, vous voulez qu'on vous invite à la valse ? Faites-le avec Yvonne Lefébure, avec l'Invitation à la valse de Carl Maria von Weber : http://www.youtube.com/v/va4iqiTcW04
Un seul regret : ne pas avoir trouvé de vidéos de la version orchestrale de cette oeuvre par Berlioz...

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

La Tribune des critiques de disques examinait les fameux Rückertlieder de Gustav Mahler, sur des poèmes de Friedrich Rückert. Henry-Louis de la Grange, biographe de Mahler et spécialiste de sa musique, en présente l'histoire et la discographie :
http://gustavmahler.net.free.fr/ruckert.html

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Un peu de fraîcheur et d'âpreté nordique avec Jean Sibélius et sa 2e symphonie. Sibélius, c'est pour moi l'ardeur, la chaleur et la beauté volcanique d'une musique cachée sous la noirceur d'un basalte refroidi, la superbe lame d'un granit vu au microscope à balayage. En un mot, une musique que l'on doit écouter avec assiduité pour en déceler peu à peu la beauté. Esa-Pekka Salonen au pupitre :
- 1er mouvement : http://www.youtube.com/v/qhfRZa-1Azw
- 2e mouvement : http://www.youtube.com/v/jHv4CNAVmPg et http://www.youtube.com/v/hSVMdCqwP7k
- 3e mouvement et 1ere partie du finale : http://www.youtube.com/v/kZq_IfPYzPI
- 2e partie du finale : http://www.youtube.com/v/8gdM3n9hNdE

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Une question me trotte dans la tête: la lecture d'une partition permet-elle à tous les musiciens "d'entendre" les notes ou est-ce là un exercice compliqué ?

Je pense que c’est surtout une question d’oreille. Beaucoup de compositeurs sont capables d’écrire de la musique sans l’aide du piano par exemple, en jetant les notes directement sur le papier. De même, habitués à entendre les sons de l’orchestre, la lecture d’une partition orchestrale leur permet d’imaginer assez exactement ce que celle-ci rendra en concert. Je pense que ce n’est pas compliqué mais c’est surtout une question d’habitude à condition d’avoir son oreille exercée. Certains musiciens ont l’oreille absolue. Par exemple vous frappez simultanément plusieurs notes sur un piano et certains musiciens sont capables, sans avoir préalablement écouter le la du diapason, de dire de haut en bas toutes les notes jouées. Il est vrai que cette faculté n’est pas courante, je le reconnais.

L'acte I du "Roméo et Juliette" de Charles Gounod, est une véritable merveille, dont l'air me revient inlassablement.
J'aurai par ailleurs l'occasion de voir "Carmen" de Bizet, d'après la nouvelle de Prosper Mérimée, en mai - le jour de mon anniversaire !- à l'opéra de Lille sous la direction musicale de Jean-Claude Casadesus.

Une oeuvre musicale est affaire de rencontre... On peut bien sûr provoquer rationnellement la rencontre (éplucher les disquaires par ordre alphabétique ou chronologique, écouter tel ou tel parce qu'il est universellement connu et que cela rassure, entendre les comparaisons d'interprétation lors d'émissions radiophoniques en n'étant pas dupe des prismes et des faiblesses de ce genre d'exercice à la radio, etc.) mais comme la musique est affaire d'émotion, cela ne marchera pas si les notes ne vous TOUCHENT pas. Si vous n'êtes pas prêt à entendre telle musique, si vous n'êtes pas assez mûr pour apprécier Bruckner ou Mahler, si vous êtes tombé, par hasard, sur une interprétation bancale, vous risquez de passer à côté de chefs-d'oeuvre... Mais dans le fond, est-ce bien grave? Le tout est de continuer et puis un jour (cela peut être dans un embouteillage ou à un concert du Concertgebouw d'Amsterdam), vous entendez une musique, presque par hasard, qui résonne en vous. Il se peut que ce soit celle que vous rejetiez hier farouchement, tout comme cela peut être une nouveauté que la radio vous fait découvrir... Moi quand cela m'arrive, j'écoute toutes les interprétations disponibles grâce à l'immense discothèque de mon époux (oui je sais, j'ai de la chance) mais sans doute que vous faites differemment. La seule constante dans ces "coups de foudre", c'est que les oeuvres reflètent un état d'âme prégnant, plus ou moins conjoncturel, chez l'auditoire. Si vous avez l'impression que le ciel s'abat sur votre tête, que tout vous échappe, qu'au fond du tunnel, il fait toujours noir et que vous ne savez pas vraiment d'où vous vient la force de continuer, ce n'est pas à ce moment que vous écouterez les valses de Strauss ou la petite musique de nuit. Par contre, vous risquez fort d'être ému par le concerto n°1 pour piano et orchestre de Brahms, composé au moment où son ami de toujours, Shumann, perd la raison...

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"Que ne nous ôte-t-on la peine de vivre et le trouble de penser!", TOCQUEVILLE, De la Démocratie en Amérique, "Quel despotisme est à craindre pour les nations démocratiques?"

J'ai oublié le c de Schumann, veuillez m'excuser!

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"Que ne nous ôte-t-on la peine de vivre et le trouble de penser!", TOCQUEVILLE, De la Démocratie en Amérique, "Quel despotisme est à craindre pour les nations démocratiques?"